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Jean de Calais

Jean de Calais, mélodrame en trois actes, de Caigniez, musique de Quaisain, ballet de Millot, 4 janvier 1810.

Théâtre de l’Ambigu Comique.

Titre :

Jean de Calais

Genre

mélodrame à spectacle

Nombre d'actes :

3

Vers / prose

prose

Musique :

oui

Date de création :

4 janvier 1810

Théâtre :

Théâtre de l’Ambigu-Comique

Auteur(s) des paroles :

Caigniez

Compositeur(s)

Quaisain

Chorégraphe(s) :

Millot

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1810 :

Jean de Calais, mélodrame à spectacle, en trois actes et en prose, Par M. Caigniez. Représenté, pour la première fois, sur le Théâtre de l’Ambigu-Comique, le 4 janvier1810. Musique de M. Quairain. Ballet de M. Millot.

Dans le Journal de Paris, n° 12, du 12 janvier 1810, p. 6, le critique parle rapidement de Jean de Calais dans le compte rendu qu'il consacre aux Chevaux vengés.

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome I, p. 383-384 :

THÉATRE DE L’AMBIGU COMIQUE.

Jean de Calais, mélodrame en trois actes, balance le succès de Marguerite d'Anjou. Le sujet est tiré de la Bibliothèque bleue : aussi les cuisinières et les blanchisseuses, qui connoissent mieux cet ouvrage que l'Histoire de France, lui ont-elles donné beaucoup de vogue.

Jean de Calais, marin fameux, est, sans le savoir, l'époux de la fille du roi de Portugal. Don Juan, héritier de la couronne, veut faire périr Jean de Calais et son fils; mais ses crimes sont dévoilés par Rustan, ami du marin, et qui est pour lui une espèce de génie tutélaire.

Les paroles sont de M. Caigniez ; les ballets de M. Mulot ; M. Quaisain a fait la musique.

Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l’an 1811, cinquième année, p. 188-189 :

AMBIGU-COMIQUE.

JEAN DE CALAIS, mélodrame en 3 actes, par M. Caigniez. (4 janvier.)

Jean de Calais était un marin fameux dans le douzième siècle, à qui la ville de Calais se glorifie encore d'avoir donné le jour et le nom, en reconnaissance des services nombreux qu'il rendit à la marine marchande, en délivrant les côtes de France, d'Espagne et de Portugal des pirates qui les infestaient.

Dans une de ses courses, il s'empare d'un vaisseau barbaresque sur lequel se trouvent prisonnières Constance, infante de Portugal, et sa camariste. En brisant les fers de cette princesse, il lui inspire subitement l'amour que lui-même a ressenti à sa vue, et sans la connaître, il lui offre sa main. Constance l'accepte, en laissant ignorer sa haute naissance ; et de ce mariage naît un fils, auquel elle donne le nom d'Alphonse, qui est celui du roi de Portugal son père.

Après six ans de l'union la plus heureuse, Jean de Calais est forcé de faire un voyage à Lisbonne. Constance l'y précède, par l'effet d'un accident qui, malgré les apparences, ne sera point irréparable. Aidée par la duchesse d'Alméida, son ancienne amie, elle se fait reconnaître au roi, qui, depuis six ans pleurait sa mort. Ce bon père, attendri par les larmes de sa fille et par la vue de son petit-fils, adopte cet enfant et approuve le mariage disproportionné de Constance avec son intrépide libérateur.

Cet ouvrage, écrit avec une pureté que l'on trouve bien rarement dans un mélodrame, est monté avec beaucoup de soin. Il a obtenu le plus brillant succès.

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