Le Lot mal employé

Le lot mal employé, comédie en deux actes, en prose de M. Sylvestre, 25 avril 1790.

Théâtre de Monsieur.

Titre :

Lot mal employé (le)

Genre

comédie

Nombre d'actes :

2

Vers / prose ?

prose

Musique :

non

Date de création :

25 avril 1790

Théâtre :

Théâtre de Monsieur

Auteur(s) des paroles :

M. Pariseau

Réimpression de l’ancien Moniteur, tome quatrième (Paris, 1860), Gazette nationale ou le Moniteur universel, n° 117 (mardi 27 avril 1790), p. 220 :

[Compte rendu d’une étonnante neutralité : juste le récit de l’intrigue, sans rien qui indique ce qu’en pense celui qui écrit cette critique.]

THÉATRE DE MONSIEUR.

Marton et Frontin ont gagné 50,000 francs à la loterie, et en ont usé comme ayant 50,000 livres de rente. Grands airs, grands tons, laquais, carrosse, et tout ce qui fait les gens de qualité, leur ont fait bientôt fait trouver le bout. Il ne leur reste que des dettes, des créanciers, et l'espoir de faire une dupe dans le gendre que chacun destine à sa fille. Un jeune galant, un vieux fou courtisent la demoiselle, dont le goût est de ne se point mésallier, et qui a conservé de l'attachement pour le valet de la maison. Celui-ci en connaît tous les secrets, et sait que le train de ses maîtres n'ira pas loin. Devenu le confident du projet d'enlever sa maîtresse, il le fait avorter. Les deux rivaux sont enfin désabusés. Le marquis et la marquise redeviennent Marton et Frontin. Le valet épouse leur fille. Voilà le sujet du Lot mal employé, donné dimanche dernier pour la première fois.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1790, tome VIII (août 1790), p. p. 342 :

THÉATRE DE MONSIEUR.

Le lot mal employé, comédie en deux actes, donnée à ce théatre, n'a eu aucun succès. Le fonds sembloit annoncer des scenes comiques, & l'ouvrage n'a produit aucun effet. Des détails usés, des traits de mauvais goût, ont déplu généralement aux spectateurs.

C’est la base César qui donne le nom de l’auteur, un M. Sylvestre, et la date de deux représentations au Théâtre Feydeau : les 25 et 30 avril 1790.

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