Lysistrata

Lysistrata, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles, d'Hoffmann, 25 nivose an 10 [15 janvier 1802].

Théâtre de l'Opéra Comique National, rue Feydeau

La pièce de Hoffmann a connu une destinée houleuse. Représentée pour la première fois le 25 nivôse an 10 [15 janvier 1802], annoncée le lendemain pour une deuxième représentation le 27 nivôse an 10 [17 janvier 1802], elle fait l’objet d’un article ce 26 nivôse. Le 28 nivôse [18 janvier], nouvelle annonce (sans précision de date) de la deuxième représentation, « retardée par indisposition ». Le même message est publié les jours suivants, jusqu’au 3 pluviôse [22 janvier] inclusivement.

Titre :

Lysistrata

Genre

comédie mêlée de vaudevilles

Nombre d'actes :

1

Vers ou prose ,

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

25 nivôse an 10 (16 janvier 1802)

Théâtre :

Théâtre de l'Opéra Comique National, rue Feydeau

Auteur(s) des paroles :

François-Benoît Hoffmann

Almanach des Muses 1803

Lysistrata assemble chez elle les dames d'Athènes, et leur fait jurer de n'accorder aucune caresse à leurs époux, jusqu'au moment où la paix avec les Spartiates aura été conclue. L'époux de Lysistrata, instruit de cette bizarre résolution, feint pour sa femme une froideur qui la pique ; en vain a-t-elle recours aux prières pour obtenir de lui un témoignage de tendresse, il reste insensible, et déclare qu'il a fait un vœu qui s'oppose à l'expression de ses sentimens. Elle se jette alors à ses pieds, et soudain paraissent les dames athéniennes, qui lui reprochent d'avoir violé son serment. Mais l'époux de Lysistrata les appaise en leur disant qu'il apporte avec lui la paix.

Fond un peu libre, dialogue spirituel ; succès équivoque.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Huet, chez Charon, an X de la République :

Lisistrata oiu les Athéniennes, comédie en un acte et en prise, mêlée de vaudevilles, imitée d'Aristophane ; Dont les représentations ont été suspendues par ordre.....

Le texte de la pièce est précédé d'une dédicace aux lecteurs, d'un Avertissement et d'une Préface (p. v à xv :

A MES LECTEURS. (p. v)

JE vous dédie ce petit ouvrage, hommes honnêtes qui avez des mœurs, et qui ne croyez pas qu'une plaisanterie, même un peu libre, soit incompatible avec la vertu.

Je vous l'offre aussi, femmes fidelles qui aimez vos maris, et qui préférez les libertés de vos époux, aux décens propos de mille amans.

Je vous l'offre encore, jeunes demoiselles, qui ne voyez point d'indécence dans l'amour des papas et des mamans, et qui voulez être mamans à votre tour, pour être bien aimées de vos maris et de vos enfans.

C'est à vous aussi que je l'offre, lecteurs aimables, qui ne jouez pas sur le mot, qui ne cherchez pas des équivoques, et qui ne tourmentez pas une expression pour y trouver ce que l'auteur a cru devoir cacher aux regards modestes.

Je vous l'offre enfin, littérateurs honnêtes et éclairés qui avez examiné ma pièce, qui m'avez donné des avis et non des ordres, qui m'avez su gré d'avoir gazé les tableaux d'Aristophane, et qui avez permis la représentation de Lisistrata, parce que je m'étais contenu dans des bornes que les plus grands maîtres m'avaient permis de passer.

Je ne vous l'offre pas à vous, femmes galantes, ou filles suspectes ; vous trouveriez trop, en public, et trop peu, en particulier.

Je ne vous l'offre pas, censeurs sévères, moralistes chagrins, lecteurs scrupuleux, gens de goût que Molière révolte, ni à vous enfin, esprits trop pénétrans, qui ne voyez jamais dans un ouvrage ce que l'auteur y présente, mais toujours ce que vous pensez.

AVERTISSEMENT. (p. vii)

CETTE Comédie, que les journaux ont long-tems annoncée comme retardée par indisposition, a été réellement suspendue par ordre..... N'ayant pas le droit de discuter les motifs de cette suspension, je m'y suis soumis en retirant l'ouvrage ; mais quand on a voulu me faire subir une seconde et nouvelle censure, et me dicter des corrections d'un nouveau genre, je me suis refusé à un acte d'obéissance qui ne m'est commandé par aucune loi.

Je déclare donc que je ne songerai à remettre cette pièce au théâtre, que quand je saurai combien de censures un auteur doit subir, combien de fois il doit faire des corrections par ordre, combien de personnes ont le droit de lui en prescrire, et quel âge doit avoir une comédie pour être assimilée à l'ancien répertoire qu'on ne corrige plus.

PRÉFACE. (p. ix)

Ce petit ouvrage m'a valu presque autant d'injures que s'il était bon, et des reproches aussi graves, que s'il était d'une grande importance. Quelques journalistes sévères, amis des mœurs, et scrupuleux jusqu'à la pruderie, l'ont présenté comme un modèle d'indécence et d'immoralité. Ce dernier mot est nouveau ; c'est sans doute, pour cette raison, qu'il a fait une si grande fortune ; on l'entend, on le lit partout, et l'on peut dire, à la manière de Figaro, qu'il fera bientôt le fonds de notre langue. N'importe ! il est à la mode, et je m'en servirai sans tirer à conséquences.

Mais ceux qui l'emploient à tous propos, devraient bien lui donner une acception fixe, et ne pas le faire constamment synonyme d'indécence, car alors le néologisme serait inutile : je vais tâcher d'en déterminer le sens.

Ce qui est indécent , n'est pas toujours immoral ; et ce qui est immoral, n'est pas toujours indécent. Il y a plus, une chose peut être indécente et morale ; une chose peut être immorale et décente. La scène de Tartuffe peut paraître indécente : mais sans doute elle est morale, puisque le vice y est démasqué, et dès-lors puni. Dans d'autres ouvrages, des hommes aimables séduisent une femme ou une fille honnête, et n'emploient, en la trompant, que les expressions les plus chastes, et les termes les plus délicats ; ces hommes sont décens ; je demande s'ils sont moraux.

Voyons maintenant lequel de ces deux reproches a mérité ma Lisistrata. Des femmes s'ennuient d'une guerre qui les prive de leurs époux depuis plusieurs années. Il n'y a là rien d'immoral, et nous serions charmés que nos femmes n'eussent jamais d'autres inquiétudes.

Ces femmes emploient toutes les ressources de l'imagination pour faire finir cette guerre, et pour posséder leurs maris. Lisistrata leur propose un moyen ; c'est de leur tenir rigueur, de se refuser à leurs caresses, d'être cruelles enfin, jusqu'à ce qu'ils aient fait une paix solide et durable. Le projet sourit à ces dames, et elles s'engagent par serment à l'exécuter. Mérion, mari de Lisistrata, instruit de ce complot, le déjoue, par un moyen comique ; il affecte autant de froideur, que sa femme a juré d'en avoir pour lui. Celle-ci se dépite de ne pouvoir signaler sa résistance, l'amour-propre offensé fait oublier le serment, elle devient aussi tendre qu'elle devait être cruelle, et elle finit par demander un seul baiser au mari qui la quitte, et à qui elle devait le refuser. Je demande ce qu'il y a d'immoral dans cette fable.

Il faut que ces femmes aiment bien leurs maris, puisqu'elles emploient les moyens même les plus bisarres pour les retenir près d'elles. Il faut que ces femmes soient bien fidelles, car, si des amans les eussent consolées des ennuis de l'absence, elles seraient moins empressées à redemander leurs époux. O mes concitoyens ! je vous souhaite à tous des femmes pareilles ; et Dieu vous préserve de ces prudes qui crient sans cesse à l'indécence et au scandale ! Les dragons de vertu ne sont pas toujours des modèles de moralité.

Le fonds n'étant point immoral, voyons si l'expression en est indécente.

Je porte le défi aux censeurs scrupuleux de trouver dans toute cette pièce une seule expression, un seul mot qui puisse offenser la pudeur. Il n'y est question littéralement que d'un embrassement, d'un baiser. Je sais qu'une imagination libertine va toujours au-delà de l'expression ; je sais qu'on se plaît à soulever le voile de la décence : mais suis-je coupable de l'extension que vous donnez à ma pensée, et quel ouvrage de théâtre pourrait résister aux commentaires d'une réflexion maligne ?

Si Lisistrata vous choque, que direz-vous du Tartuffe, de l'École des Femmes, de Georges Dandin, du Médecin malgré lui, des Vacances des Procureurs, de la Femme juge et partie, et de cent pièces du Théâtre français ?

Que direz-vous d'Amphitrion ? C'est là que le fonds doit vous paraître immoral ; il ne s'agit pas seulement dans cette comédie d'un mari trompé, ce que Molière nomme en un seul mot, mais d'un mari qui l'est autant que faire se peut ; images et expressions indécentes, tout s'y trouve.

Proscrirez-vous à l'Opéra comique, ce que vous permettez au Théâtre français ? Des femmes qui desirent leurs maris vous révoltent, et vous voulez bien voir des maris qui desirent les femmes des autres. Et si j'avais placé dans Lisistrata la scène de Sosie et de Cléantis, auriez-vous sifflé au Théâtre Feydeau, ce que vous applaudissez au Théâtre de la République ? Je vous demande maintenant s'il y a dans Lisistrata une seule expression, une seule image, semblables à celles des comédies que je viens de citer.

Mais ces pièces sont bonnes, direz-vous, et la mienne est mauvaise. Il serait plaisant de soutenir qu'un ouvrage faible et médiocre fût plus dangereux, plus séduisant, et fit plus d'impression qu'un chef-d'œuvre.

Excusez-vous les Comédies immorales et indécentes, par cela seul qu'elles sont anciennes ? Ce serait un raisonnement bien futile. L'effet que produit une pièce de théâtre, ne dépend - il pas de sa représentation ? L'impression qu'elle fait ne se renouvelle-t-elle pas chaque fois qu'on la joue ? Si elle est dangereuse, si elle est indécente, ira-t-on consulter sa date, pour savoir si l'on doit en rougir ? Si mon ouvrage se jouait à la Comédie française, il serait assez comique de voir des prudes s'y offenser des indécences qu'elles y devinent, et rire ensuite de bon cœur à une autre pièce où les indécences seraient à découvert.

Quelques ennemis du drame ne cessent de crier : faites-nous rire ; et bientôt, moralistes hypocrites, ils crient à l'indécence et à l'immoralité, quand il n'y a rien d'indécent que dans leur imagination.

Je le répète, Lisistrata ne passe pas les limites que Thalie trace à la gaîté ; elle se tient même loin des frontières qu'occupent tant d'autres auteurs comiques. La jeune fille qui ne sait rien, n'y apprendra rien ; la jeune fille instruite qui a des mœurs, n'y verra que ce que j'y ai montré ; la jeune fille sans mœurs n'y verra jamais tout ce qu'elle voudrait y voir.

Cette bagatelle ne méritait ni une discussion sérieuse, ni un ordre de suspension, ni le courroux de ceux qui ont lu Molière.

Courrier des spectacles, n° 1782 du 26 nivôse an 10 [16 janvier 1802], p. 2 :

[Avant de parler de la pièce nouvelle, le critique prend bien soin d’apporter des informations qu’il juge sans doute importantes. D’abord, il souligne fortement que l’exemple d’Aristophane, qui se moque allègrement des mœurs de son temps avec une grande liberté de ton, n’est certes pas à suivre : pas question « d’applaudir à un tableau publiquement obscène », ce qui explique que la pièce de Hoffmann n’ait obtenu « qu’un succès contesté ». Puis, plutôt que de parler de la pièce nouvelle, c’est du sujet de la pièce d’Aristophane qu’il parle, en mettant l’accent sur deux éléments de l’action de Lysistrata, son instauration d’une grève des femmes, et son rôle militaire, puis diplomatique. Ce que la pièce grecque a de graveleux est minimisé. Le critique arrive enfin à la pièce nouvelle, dont il raconte rapidement le sujet, assez différent de celui de l’original grec : si les femmes d’Athènes font bien serment de s’éloigner de leur mari jusqu’à la paix, Lysistrata se montre bien incapable de tenir parole, et elle se jette aux pieds de son mari qui la repousse. Surprise dans cette position par ses concitoyennes, elle n’échappe à leur reproche que grâce à l’annonce, par son mari, de la signature de la paix. Le jugement critique tient en une phrase, soigneusement balancée : de l’esprit, mais aussi « c’est trop libre » (formule bien imprécise !). Et la fin de l’article est consacré à parler de l’interprétation, de façon positive pour les femmes, de façon négative pour Gaveaux, dont le rôle est ridicule. On finit sur le constat que l’auteur a gardé l’anonymat (on l’aurait toutefois demandé ?).

Théâtre Feydeau,

Parce qu’Aristophane a tout dit devant les Athéniens ; parce que les personnes, le gouvernement, les mœurs étoient les objets de ses satyres indécentes, croit-on pouvoir tout dire devant les Français, et retracer ces peintures licencieuses qui rendront toujours Aristophane odieux â l'homme qui aura un peu de modestie et de noblesse dans les sentimens ?

Quelque dépravé que l’on soit, on est loin d’applaudir à un tableau publiquement obscène, et c’est se tromper que de compter sur la réussite d’un ouvrage immoral. Aussi la pièce de Lysistrata, imitée du grec et représentée hier pour la première lois à ce théâtre, n’a-t-elle eu qu’un succès contesté. Le sujet est puisé dans la comédie d’Aristophane, intitulée aussi Lysistrata, qui après celle des Harangueuses, porte le plus le cachet de l’immodestie et de i’indecence. Voici de quelle manière le poète grec a traité le sujet :

Lysistrata, femme d’un des premiers magistrats d’Athènes, s’est mise en tète de contraindre la Grèce à faire la paix, et pour y parvenir, elle engage toutes les femmes des villes ennemies à se séparer de leurs maris jusqu’à ce que la paix soit conclue. Le jour de l’exécution arrive, tout réussit suivant ses désirs. Les Athéniennes s’emparent de la citadelle où étoient les trésors publics, résolues d’empêcher qu’on n’en tire rien pour les frais de la guerre. On assiège la citadelle ; Lysistrata se défend en général d’armée.

Cependant, les ambassadeurs de Sparte arrivent ; les Athéniens, de leur côté, sont contraints de nommer des plénipotentiaires, et Lysistrata se rend l'arbitre du sort de la Grèce. Le traité est conclu, tout rentre dans l’ordre accoutumé, et le spectacle finit par un festin que donne Lysistrata.

L’auteur de la nouvelle pièce fait assembler les dames d’Athènes chez Lysistrata, et leur fait jurer qu’elles seront insensibles aux caresses de leurs époux jusqu’à ce que la paix vienne les dégager de leur serment. L’époux de Lysistrata est instruit de cette bizarre résolution, et il feint pour sa femme une froideur qui la pique. Elle a recours aux prières pour obtenir une caresse de son époux ; il déclare qu’un vœu qu’il a fait le retient : elle se jette à ses pieds, et elle est surprise dans cette attitude par les autres dames qui lui reprochent de violer son serment. Alors l’époux de Lysistrata les console eu leur apprenant qu’il apporte avec lui la paix.

Il y a sans doute de l’esprit dans ce vaudeville et sur-tout dans le dialogue, mais c’est trop libre. Mlle Gavaudan a chanté un petit air avec infiniment de goût et de justesse. Mesdames Dugazon et Gonthier ont été fort plaisantes dans leurs rôles. Madame Haubert a été justement applaudie dans celui de Charite. Le rôle de Gaveaux a infiniment prêté au ridicule : il est écrit presqu’entier en Helas ! l’idée n’est pas heureuse. L’auteur a gardé l’anonyme.

F. J, B. IV G***.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, VIIe année, tome cinquième, an IX, 1801, p. 133-134 :

[Article qu'on retrouve dans L’Esprit des journaux français et étrangers, trente-unième année, germinal an X [avril 1802], p. 185-186.

Pièce inspirée d’Aristophane, qui n’a pas eu de succès, ce que le critique explique par « l'extrême différence de nos mœurs à celles des Grecs, ou la manière dont l'auteur a traité son ouvrage ». Après l’analyse du sujet, le critique explique (deuxième essai !) l’échec de la pièce par le fait que ce sur quoi reposait la pièce d’Aristophane, le désir de paix, n’a plus lieu d’être, et que la pièce ne pouvait qu’échouer. Le caractère libre de la pièce d'Aristophane n'est pas du tout évoqué.]

Lysistrata.

Ce vaudeville a été joué, le 25 nivose, avec un succès contesté. Le sujet est tiré de la pièce d'Aristophane, qui porte le même titre. Doit-on accuser de son peu de succès l'extrême différence de nos mœurs à ceux des Grecs, ou la manière dont l'auteur a traité son ouvrage ?

Dans Aristophane, Lysistrata, femme d'un des premiers magistrats d'Athènes, a formé le projet de faire cesser la guerre qui, depuis sept ans, dépeuple toute la Grèce. Secondée par les femmes de Corinthe et de Lacédémone, elle s'est emparée de la citadelle et du temple de Minerve, pour ôter aux Athéniens la ressource de leur trésor.Une troupe de vieillards les attaque et est repoussée.Le premier magistrat d'Athènes entre en pour-parler avec Lysistrata : celle-ci, par des réponses comiques mais pleines de fermeté, lui prouve que les femmes seules peuvent débrouiller les affaires de la Grèce. Leur obstination force les magistrats à céder, et les femmes ont la gloire de faire la.paix.

C'est cette comédie dans laquelle Aristophane avoit pour but de faire cesser la guerre qui désoloit son pays, & de dire, sous le masque de Thalie, des vérités à des hommes puissans, qu'un auteur a entrepris d'arranger en vaudevilles pour la scène française. Le même intérêt n'existant plus, la pièce n'a pu réussir. Elle avoit d'ailleurs beaucoup de ressemblance avec Papyrius, joué avec succès au théâtre du Vaudeville.

L'auteur n'a pas été nommé.

Cet auteur non nommé, c'est François-Benoît Hoffmann, et sa pièce est à mettre en lien avec la recherche de la paix, qui débouchera sur la paix d'Amiens en 1802. Elle n'a eu qu'une représentation, la pièce ayant été interdite.

Année théâtrale. Almanach pour l'an XI (an XI = 1802), p. 192 :

Lysystrata, imitée des Harangeuses d'Aristophane, fut applaudie ; mais on trouva que l’imitation avait encore trop de la liberté de l'original, et on voulut que l'auteur, le cit. Hoffmann, y fit des changemens ; il s'y refusa, et la pièce ne fut donnée qu'une fois. Elle parut bientôt imprimée avec une préface historique.

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