Créer un site internet

Le Nozze di Figaro (Le Mariage de Figaro)

Le Nozze di Figaro (Le Mariage de Figaro), opéra buffa, musique de Mozart, 19 décembre 1807.

Théâtre de l’Impératrice.

Titre :

Nozze di Figaro (le) (le Mariage de Figaro

Genre

opera buffa

Nombre d'actes :

4

Vers / prose

en vers

Musique :

oui

Date de création :

19 décembre 1807 (à Paris)

Théâtre :

Théâtre de l’Impératrice

Auteur(s) des paroles :

 

Compositeur(s) :

Mozart

L’opéra de Mozart avait été joué dans une adaptation française dès 1793 sous le titre du Mariage de Figaro. La pièce de Beaumarchais s'intitule, elle, la Folle journée ou le Mariage de Figaro.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, au Théâtre de l’Impératrice, 1813 :

Le Nozze di Figaro, opera buffa in quattro atti. Le mariage de Figaro, opéra comique en quatre actes, Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l’Impératrice, le 19 décembre 1807.

La Musica è del celebre Mozart.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 12e année, 1807, tome VI, p. 418-419 :

[L’opéra de Mozart continue son parcours glorieux. Mais l’interprétation est jugée sévèrement : une seule chanteuse est à la hauteur de la pièce, les autres sont peu convaincants, d’autant que le critique les compare aux interprètes d ela pièce de Beaumarchais. Une restriction encore : la pièce traduite ne vaut pas, ne peut pas valoir la pièce originale, dont la valeur est dans « la hardiesse des mots ».]

OPERA BUFFA.

Le Nozzi [sic] di Figaro. (Le Mariage de Figaro).
Le succès soutenu de cette pièce, qui attire encore, après plus de cinq cents représentations ; la réputation de Mozart, tout justifiait l'empressement du public ; la salle était pleine. Jamais peut-être les Bouffons n'ont paru plus foibles que ce jour-là. Barilli, qui joue assez bien les caricatures, n'avait ni la gaieté , ni la finesse de ce rusé Figaro. Bianchi était le comte le plus roide et le plus dégingandé que l'on puisse voir. Madame Capra, dans le Page, pouvait-elle lutter de grâces avec mademoiselle Mars, le vrai Chérubin ! Quelle Suzanne que Madame Crespi auprès de Mademoiselle Devienne ou, d'Emilie Contat. Madame Barilli a porté seule tout le poids de l'ouvrage ; elle seule l'a soutenu. Elle a chanté avec.une fraicheur, une pureté enchanteresse.. Si on retourne aux Nozze di Figaro, ce sera pour elle seule. Cette pièce perd tout à être traduite, j'allais dire travestie. Son succès extraordinaire vint surtout de la hardiesse des mots, des lardons satiriques contre les grands, les magistrats et les gens en place ; l'intrigue même de cette pièce qui faisait d'un grand seigneur la dupe de son. valet, et qui laissait voir une grande dame, descendant .jusqu'à aimer son page ; l'espèce de licence d'action déguisée par la sévérité des phrases, tout cela dut éveiller la curiosité, exciter l'enthousiasme. Les critiques amères et bruyantes firent l'effet que desirait l'auteur ; elles publièrent le succès, l'apprirent à ceux qui l'ignoraient, et procurèrent cent cinquante représentations de suite à la pièce. Figaro vit encore avec gloire. Il remplit même de temps en temps la caisse du théâtre Français. S'il produit le même effet à l'Opéra Buffa, ce sera grâce à la délicieuse musique de Mozart qui est parfaitement exécutée.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 13e année, 1808, tome VI, p. 185 :

[Pour cette nouvelle reprise, le compte rendu parle surtout des interprètes, que le critique trouve bon dans l’ensemble.]

OPERA BUFFA.

La reprise des Noze [sic] di Figaro a attiré beaucoup d'affluence. Tout le monde veut entendre Madame Barilli chanter en français le rondeau mon cœur soupire. Du reste, la pièce est bien montée : le Comte est joué par D. Garcia, et Suzanne par Madame Muraglia qui y met de l'esprit et de la vivacité, plus qu'on n'est accoutumé d'en trouver à l’Opera Buffa. Madame Bareyter joue Fanchette ; les autres rôles sont joués par les mêmes acteurs qui étoient à Louvois..

Ajouter un commentaire

Anti-spam