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La Patrie reconnaissante, ou l'Apothéose de Beaurepaire

La Patrie reconnaissante, ou l'Apothéose de Beaurepaire, drame lyrique en vers, de Le Bœuf, musique de Pierre-Joseph Candeille, 3 février 1793.

Académie de musique.

Titre :

La Patrie reconnaissante, ou l'apothéose de Beaurepaire

Genre

drame lyrique

Nombre d'actes :

 

Vers / prose ?

en vers

Musique :

oui

Date de création :

3 février 1793

Théâtre :

Académie de Musique

Auteur(s) des paroles :

Jean-Joseph Le Bœuf

Compositeur(s) :

Pierre-Joseph Candeille

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, de l’Imprimerie CIVIQUE et de l’Académie de Musique, 1793 :

La Patrie reconnaissante, ou l'apothéose de Beaurepaire, opéra héroïque représenté par l’Académie de Musique le    Janvier 1793.

Sur la deuxième page :

Les Paroles sont du Citoyen Jean Joseph Lebœuf.

La Musique est du Citoyen Pierre Joseph Candeille.

En fait, la première eut lieu au tout début du mois de février.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1793, volume 4 (avril 1793), p. 329-330 :

[La pièce avait pour objet de glorifier Nicolas Beaurepaire, retrouvé mort en décembre 1792 dans son bureau de Verdun, et dont la Révolution a fait un héros ayant refusé la capitulation lors du siège de Verdun, en montrant les honneurs qui lui ont été accordés après sa mort. Mais le critique commence par dire que l’opéra, par la lenteur de son élaboration, est peu propre à cette célébration. Il se contente ensuite de résumer le déroulement de la pièce, avant de conclure brièvement sur la qualité de la musique de Candeille.]

ACADÉMIE DE MUSIQUE.

L'apothéose de Beaurepaire, drame lyrique, donné au théatre de l'opéra, le 3 février 1793

Les ouvrages de circonstances doivent être donnés peu après les événemens qui en font l'objet ; aussi l'opéra est-il de tous les théatres le moins propre à leur représentation à cause de la lenteur qu'ils éprouvent pour être établis convenablement : c'est ce qui a nui à l'effet que devoit produire l'Apothéose de Beaurepaire. Voici comment l'auteur a traité son sujet. On voit une campagne où des ouvriers élevent un tombeau à Beaurepaire ; la pompe funebre arrive ; le corps de Beaurepaire est voilé ; le maire fait ôter le voile, & prononce un discours dans lequel il engage le peuple à imiter ses vertus. L'épouse de Beaurepaire perce la foule ; elle tient son jeune fils par la main, tous deux se précipitent sur son corps, tous deux demandent vengeance, & le peuple jure de punir ceux qui ont causé sa mort. Le destin descend dans un nuage, il console l'épouse de Beaurepaìre, en lui montrant les honneurs qui attendent son époux. Le théatre change aussi-tôt, & laisse voir le panthéon françois : au milieu est la statue de la liberté, entourée de celles de Voltaire, Rousseau, Beaurepaìre & Lepelletier. La musique a le caractere qui lui convient : on y a remarqué une fort belle marche : elle est du citoyen Candeille.

D’après la base César, on trouve aussi l'Apothéose de Beaurepaire, ou le Patrie reconnaissante, parfois réduit à l'Apothéose de Beaurepaire. Auteur des paroles : Jean Joseph Le Bœuf. Musique de Pierre Joseph Candeille. Trois représentations : les 2, 4 et 15 février 1793 (L'Esprit des journaux donne comme date de première le 3 février).

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