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La Petite Rose, ou Qui est-ce qui connoît les Femmes ?

La Petite Rose, ou Qui est-ce qui connoît les Femmes ? comédie en un acte mêlée de couplets, de Du Mersan, 26 octobre 1815.

Théâtre royal de l’Odéon.

Titre

Petite Rose (la), ou Qui est-ce qui connoît les Femmes ?

Genre

comédie mêlée de couplets

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

26 octobre 1815

Théâtre :

Théâtre Royal de l’Odéon

Auteur(s) des paroles :

Du Mersan

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez J. N. Barba, 1815 :

La petite Rose, ou Qui est-ce qui connaît les femmes ? comédie en un acte, mêlée de couplets, Par M. Dumersan ; Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre royal de l’Odéon, le 26 Octobre 1815.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 20e année, 1815, tome V, p. 438-439 :

[Recette d’un succès : « de l’esprit, quelques couplets bien tournés », et de bons acteurs (les hommes jouent bien, la femme est charmante. Sinon, on voit assez bien que la pièce repose sur des clichés sur les femmes, sur les hommes, et sur le regard que les uns portent sur les autres, et réciproquement.]

La Petite Rose, ou qui est-ce qui connoît les Femmes ? comédie en un acte, mêlée de couplets, jouée le 26 Octobre.

Cette pièce, qui a été représentée à la suite de celle dont nous venons de parler [Les Hommes et leurs Chimères, ou les Disputes], dont la représentation n’a pas pu être achevée...], a terminé la soirée plus gaiement.

Le vieux marquis de Gourville a la prétention de connoître les femmes, qu'il a beaucoup aimées dans sa jeunesse. Pour ne pas être trompé par elles, il a quitté Paris, et est venu se confiner dans un village éloigné de la capitale. Il a défendu au chevalier Dalinval, son neveu, de se marier, surtout à Madame veuve de Lisbelle, qu'il ne veut pas voir, parce qu'il a su que cette jeune espiègle l'avoit tourné en ridicule. La veuve, pour le faire revenir de son injuste prévention, s'établit au même village, sous le nom de Rose, chez la mère Nannette, sa nourrice. Rose est jolie comme la fleur dont elle porte le nom ; elle n'a pas de peine à séduire le marquis. — Il tombera à mes genoux, dit-elle, il m'offrira sa main, et je le refuserai : cela arrive comme elle l'a prévu. Honteux d'avoir été pris pour dupe, le marquis consent au mariage de son neveu avec cette aimable veuve, qu'il croyoit une ingénue, et qui vient de lui prouver qu'il est bien difficile de connoître les femmes.

Ce petit ouvrage a obtenu un succès complet. Il est de M. Du Mersan. Il y a de l'esprit, quelques couplets bien tournés. Chazel et Armand ont bien joué ; Mademoiselle Fleury a été charmante dans le rôle de la Petite Rose.

Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral, pour l’an 1816, p. 100

LA PETITE ROSE, ou qu'est-ce que les Femmes ? vaudeville en 1 acte, par M. Dumersan. (26 octobre.)

Le vieux marquis de Gourville a la prétention de connaître les femmes, qu'il a beaucoup fréquentées dans sa jeunesse. Pour ne pas être trompé par elles, il a quitté Paris et est venu se confiner dans un village éloigné de la capitale. Il a défendu au chevalier DeIinval, son neveu, de se marier, sur-tout à Mad. veuve de Lisbelle, qu'il ne veut pas voir. La veuve, pour le faire .revenir de son injuste prévention, s'établit au même village, sous le nom de
Rose, chez la mère Nanette, sa nourrice. Rose est jolie ; elle n'a pas de peine à séduire le marquis. Il tombe à ses genoux, lui offre sa main, et Rose la refuse. Honteux d'avoir été pris pour dupe, le marquis consent au mariage de son neveu avec cette aimable veuve, qu'il croyait une ingénue, et qui vient de lui prouver qu'il est bien difficile de connaitre les femmes.

Ce vaudeville, refusé, à ce qu'on prétend, au théâtre des Variétés, a réussi à l Odéon.

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