Le Petit Candide, ou l’Ingénu

Le Petit Candide, ou l’Ingénu, vaudeville en un acte, de Sewrin, 12 juin 1809.

Théâtre des Variétés.

Titre :

Petit Candide (le), ou l’Ingénu

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

12 juin 1809

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

Sewrin

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1809 :

Le Petit Candide, ou l’Ingénu, comédie en un acte, en prose, mêlée de couplets ; par M. Sewrin ; Représentée, pour la première fois, à paris, sur le Théâtre des Variétés, le 12 juin 1809. Avec le vaudville noté.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 14e année, 1809, tome III, p. 384 :

[Un peu d’ironie dans le premier paragraphe sur l’emploi du nom Candide pour désigner un héros qui a bien de la chance que la pièce ne soit pas tombée... Le résumé de l’intrigue en montre le caractère plus que convenu (le cousin qui réussit à épouser sa cousine, le contrat de mariage portant un mauvais nom d’époux, cela n’est pas neuf). Aucune remarque positive, à part l’existence de couplets qui « ont fait plaisir », mais c’est une formule très modérée. Et l’auteur, qui est pourtant très connu, est cité, sans commentaire. Rien sur les interprètes.]

THÉATRE DES VARIÉTÉS.

Le Petit Candide , ou l’Ingénu, vaudeville en un acte, joué le 12 juin.

Il s'en faut de beaucoup que ce Petit Candide ressemble à l'élève du Docteur Pangloss. II peut cependant s'écrier avec lui que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, car l'indulgence avec laquelle il a été accueilli est la preuve d'optimisme la plus complète.

Candide arrive de Poitiers à Paris ; il se présente chez son oncle, M. de Marinville, dont la femme, extrêmement impérieuse, est la maîtresse au logis. Il plaît à sa cousine Agathe, et déplaît à la tante qui a encore des prétentions à la beauté. Agathe, recherchée par M. Pétrarque, poète parasite et flatteur , employe le crédit de cet homme pour faire accueillir son petit cousin. Malgré ses gaucheries, Candide, à la recommandation du flatteur, est reçu comme secrétaire de Madame. En cette qualité, il est chargé d'inviter le notaire à dresser le contrat de mariage d'Agathe ; mais, au lieu du nom de Pétrarque, Candide, sans malice, écrit le sien. Madame Marinville, qui signe la lettre, reconnoît trop tard qu'elle a été dupe, et découvre en même temps que le parasite se moquoit d'elle. Quelques couplets ont fait plaisir. L'auteur est M. Sewrin.

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