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Le Petit cousin (1799)

Le Petit cousin, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles, 19 Prairial an 7 [7 juin 1799].

Théâtre d'Émulation (Théâtre de la Gaîté)

Almanach des Muses 1800

Courrier des spectacles, n° 838 du 21 prairial an 7 [9 juin 1799], p. 2 :

[Après le compte rendu du Sabotier ou les Huit Sols, donné quelques jours auparavant, celui du Petit cousin. Une fois de plus, c’est « une intrigue connue » que le compte rendu résume. Encore une jeune fille qu’on veut marier à quelqu’un qu’elle n’aime pas, et qu’il n’est pas trop difficile de tromper. La farce fait le fonds de la pièce. La pièce est très pauvre, elle n’a même pas de « couplets saillans », et son auteur, « foiblement demandé » n’a pas eu l’honneur d’être nommé.]

Une intrigue connue fait le fonds de celle [la pièce] qui est intitulée le Petit Cousin, et qui a été représentée avant-hier pour la première fois.

Ponctuel a promis Charlotte sa fille à Simplice, habitant de Gonesse, et on l’attend à chaque instant pour terminer. On se doute bien que Charlotte ne l’aime pas, et que déjà son choix s’est fixé sur un autre. C’est Isidor, son cousin, qui est l’amant favorisé. Ponctuel objecte à ce jeune homme son étourderie, sa grande jeunesse, enfin ce qui le décide davantage, c’est l’arrivée de Simplice, qui se fait suivre par sa malle. Il débute par mille gaucheries qui augmentent encore l’aversion de Charlotte pour lui ; puis on l’invite à venir visiter un jardin anglais, un pont chinois.

Pendant son absence, Charlotte inquiete sur son petit Cousin ; mais celui-ci sort de la malle de Simplice et la rassure. Bientôt le bruit le force à y rentrer. C’est Simplice qui arrive bien mouillé, après être tombé du pont chinois dans l’eau. Il a besoin de changer d’habits : il ouvre la malle. Isidor le pere se leve, lui présente un pistolet et le force à renoncer à ses prétentions sur Charlotte. Simplice déclare lui-même à Ponctuel cette résolution forcée, et celui-ci déterminé par les instances d’Isidor, l’unit à sa Cousine.

Il y a peu de choses dans cet ouvrage qui n’offre pas de couplets saillans. L’auteur a été foiblement demandé, et il n’a pas été nommé.

La base César dit que la pièce est d'auteur inconnu. Elle a été jouée 9 fois du 7 juin au 19 septembre 1799.

 

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