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Les Parents supposés

Les Parens supposés, comédie en un acte, en prose, de Maurin de Pompigny, 21 Thermidor an 7 (8 août 1799].

Théâtre Montansier Variétés

Almanach des Muses 1800

Courrier des spectacles, n° 899 du 22 thermidor an 7 [9 août 1799], p. 2 :

[Le titre promettait une intrigue et des situations comiques, mais le critique n’a vu que des scènes exquissées, des trivialités et « de pitoyables applications » (nous dirions des allusions) : le tout a « accéléré » la chute de la pièce, qui était donc inéluctable. Malgré les efforts des acteurs, « le public impatienté a fait baisser la toile » à la moitié de la pièce.]

Théâtre Montansier.

Encore une nouveauté à ce théâtre : en vérité, il est inépuisable. Mais est-il toujours heureux dans le choix de ses pièces ? Les Parens supposés, comédie en un acte et en prose, nous annoncent par le titre seul que nous allons voir une intrigue, des situations comiques. Mais qui vient ainsi troubler la représentation? Ah ! pauvre auteur, je vous plains. Des sons aigus... quel tintamarre ! Et pourquoi cela ? parce qu’au lieu d’offrir aux spectateurs une action comique, bien liée, bien intriguée, l’auteur a esquissé à peine quelques scènes, et encore fourmillent-elles de trivialités et de pitoyables applications qui ont accéléré la chûte complette de l’ouvrage. En vain les acteurs ont-ils voulu par leur jeu couvrir ses défauts ; en vain Corse et son épouse ont-ils déployé tous leurs talens sous les différens costumes qu’ils avoient empruntés, le public impatienté a fait baisser la toile, après avoir à peine entendu la moitié de celte comédie.

Mercure de France, tome septième (an VII), n° du 25 Thermidor an 7, p. 228 :

Ci-devant Montansier.

21 Thermidor.

Les Parens supposés, Comédie, en un acte et en prose.

Le public, par ses sifflets, a forcé à la retraite les Parens suposés qu'on voulait lui faire reconnaître. La pièce et le rideau sont tombés de compagnie, avant le dénouement.

Le site César attribue cette pièce à Maurin de Pompigny. Elle figure dans les œuvres de cet auteur (Soleinne n° 236). On ne lui connaît qu'une représentation, le 8 août 1799.

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