Les Portraits infidèles

Les Portraits infidèles, comédie en un acte et en prose, 27 vendémiaire an XIV [19 octobre 1805].

Théâtre de l’Impératrice.

Titre

Portraits infidèles (les)

Genre

comédie

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose

Musique :

non

Date de création :

27 vendémiaire an XIV (19 octobre 1805)

Théâtre :

Théâtre de l’Impératrice

Auteur(s) des paroles :

 

Courrier des spectacles, n° 3192 du 28 vendémiaire an 14 [20 octobre 1805], p 2 :

[La pièce n’a pas réussi, mais la sévérité du public paraît excessive au critique, qui insiste sur la portée morale de la pièce, « donner une leçon à deux jeunes gens qui attachent beaucoup de prix aux avantages de la beauté, et de leur prouver que les qualités du cœur et de l’esprit leur sont bien supérieures ». Il voit une contradiction entre le discours qui fait du théâtre « l’école des mœurs » et le rejet effectif des pièces qui illustres ces « idées morales ». La pièce présente « des traits d’esprit et des combinaisons de scènes » preuves du talent de l’auteur. L’analyse du sujet montre bien le caractère moral, voire moralisateur de la pièce, à travers l’histoire de ces jeunes gens qui font de la beauté le critère essentiel de leur jugement sur l’autre, avant de comprendre, grâce à l’action de leur oncle qui réussit à les faire réfléchir sur la vanité de leur jugement de l’autre. La fin de l’analyse reprend avec insistance la morale de l'œuvre. La première représentation, d'abord favorable à la pièce, est devenue progressivement moins favorable, mais le critique y voit le signe d’un jugement superficiel (les mots plus que les idées, le costume du jeune homme plutôt que son rôle). Deux des interprètes sont mis en avant, négligeant celui qui joue le rôle du jeune homme. La pièce n’a donc pas réussi, mais elle méritait un meilleur sort, et le critique croit qu’elle peut réapparaître avec succès.]

Théâtre de l’Impératrice.

Les Portraits infidèles.

On a été par trop sévère pour cette petite pièce ; l’idée principale en est heureuse : il s’agit de donner une leçon à deux jeunes gens qui attachent beaucoup de prix aux avantages de la beauté, et de leur prouver que les qualités du cœur et de l’esprit leur sont bien supérieures. On se plaint quelquefois que le théâtre ne soit pas l’école des mœurs, et quand les idées morales s’y présentent, on les repousse comme froides et rebutantes. On n’a pu s’empêcher de remarquer dans les Portraits infidèles des traits d’esprit et des combinaisons de scène qui décèlent l’homme à talent. On pourroit y désirer seulement plus de rapidité dans le dialogue, plus d’élégance dans l’expression et moins de naïveté dans quelques détails qu’il est facile de supprimer ou d’anoblir.

Voici le sujet de cette pièce : M. Dormeuil, peintre peu fortuné, mais estimable, est tuteur d’une jeune nièce, nommée Hélène, qu’il a le dessein de marier à Adolphe, son cousin. Hélène et Adolphe sont deux jeunes têtes romanesques, qui ne rêvent que grâces, beauté, tournure élégante, costume à la mode, etc. L’une ne doute point que l’époux qu’on lui destine, et qu’elle n’a jamais vu, ne soit un Adonis ; l’autre se représente son Hélène comme la rivale de Venus. L’Oncle, qui veut écarter ces idées fausses et vaines, engage les deux amans à s’envoyer mutuellement leur portrait. Il fait lui-même celui de sa nièce, et diminue beaucoup la perfection de ses charmes ; il écrit en même tems à son neveu Adolphe d’en faire autant pour lui-même ; mais celui-ci qui ne croit pas qu’on puisse épouser une Hélène, sans être un Pâris, se fait peindre à l’antique, beau comme le berger du Mont Ida. En recevant ce portrait, Hélène raffole d’avance de son futur époux ; en recevant celui de sa future épouse, Adolphe prend des idées tout-à-fait différentes. Il arrive et déclare qu’ayant vu le portrait de la femme qu’on lui propose, il ne veut plus se marier ; Dormeuil qui ne veut pas rompre le charme aussitôt,engage sa nièce a voir Adolphe sans se faire connoître.

A la vue d’un jeune provincial gauche et niais, la pauvre Hélène sent toutes ses illusions s’évanouir, et proteste de son côté qu’elle ne veut point épouser, mais cette double résolution ne dure pas long-temps. Adolphe détrompé à la vue d’Hélène, éprouve un vif sentiment pour elle. Hélène, de son côté, en entretenant Adolphe, en démêlant en lui les plus heureuses qualités, perd insensiblement ses préventions, et conçoit qu’un bon cœur vaut encore mieux qu’une belle figure. L’Oncle survient sur ces entrefaites, seconde de son mieux ces heureuses impressions, et félicitant les jeunes époux sur leur changement, leur rappelle que la beauté est un avantage fugitif qui ne mérite point la préférence qu’on lui donne, et que c’est dans la vertu et les bonnes qualités du cœur que réside le mérite vrai et solide.

Cette pièce écoutée d’abord avec plaisir, a éprouvé cnsuite quelque défaveur. On s’est attaché aux mots beaucoup plus qu’aux idées, et au costume du jeune Adolphe beaucoup plus qu’à son rôle. M. Picard a très-bien joué celui de l’Oncle, et Mlle. Adeline a été entendue avec plaisir dans celui d’Helène.

Les Portraits infidèles peuvent être reproduits avec succes. On a souvent applaudi vivement des ouvrages qui valoient beaucoup moins.

Journal de Paris, n° 393 du 28 vendémiaire an 14 [20 octobre 1805], p. 2761 :

[Compte rendu bien différent de celui du Courrier des spectacles, celui du Journal de Paris se montre très sévère sur une pièce qu’il trouve mauvaise, et qui n’aurait besoin d’être l’objet d’un jugement que si elle représentait une menace pour le bon goût. Malgré son relatif succès (elle a pu aller à la fin), les Portraits infidèles ne doivent pas « alarmer les amis de l’art dramatique », qui n’est donc pas menacé. Pour arrive rà ce point de vue négatif, le critique a pris soin de faire l’analyse de la pièce, qu’il présente comme une fausse nouveauté. Le résumé de l’intrigue est surprenant : il réduit l’intrigue à une simple rivalité de deux jeune gens que leur oncle commun veut marier. Le critique du Journal de Paris ne parle pas de la volonté de l’oncle de manipuler la rencontre des jeunes gens en faisant de la jeune fille un portrait mensonger. Ce sur quoi il insiste, et qu’ignore le Courrier des spectacles, c’est sur l’opposition entre province et Paris. La pièce se réduit alors à une lutte de coquetterie, qui conduit la jeune fille à se jeter à la tête du jeune homme. Le ton adopté dans la fin de cette analyse est plutôt trivial, ce qui semble indiquer que le critique trouve la fin de la pièce un peu indécent. Et son refus de formuler un jugement est peut-être un moyen d’en souligner l’indécence : si la pièce ne menace pas « l’art dramatique », elle menace les bonnes mœurs, ce qui est autrement plus grave.]

Théâtre de l'Impératrice.

Les Portraits infidèles, comédie en un acte en prose.

Pour peu que notre lecteur veuille faire attention à ce titre: Les Portraits infidèles, il doit se figurer la pièce. Cependant, même lorsqu'on a deviné une énigme, on est bien aise d'en voir le mot, pour s'assurer qu'on ne s’est pas trompé ; voici donc l'analyse de cette nouveauté, qui, soit dit sans la moindre malice, n'a point parue [sic] des plus nouvelles.

Un Peintre, peu importe son nom, a pour nièce une jolie petite fille nommée Hélène, qu'il veut donner en mariage à un de ses neveux [sic] nommé Adolphe, lequel est un enfant de la Flèche (Flexia), & n'est jamais venu à Paris ; Hélène & Adolphe ne se connoissent point ; leur oncle veut les éprouver, & ce dessein, les engage à s’envoyer réciproquement leurs portraits. Celui d'Hélene la représente en laid, ou plutôt n'est pas ressemblant, & Adolphe, par un abus contraire, s'est fait peindre en Adonis. De sorte qu'en voyant le portrait de sa future, le jeune homme de la Flèche ne se soucie plus d'épouser la belle, & que celle-ci d'abord séduite par l'image trop flattée, ou trop flatteuse du galant, le trouve quand il se présente à elle , bien au-dessous de ce qu'il devroit être.

Le dépit d'Hélène est d'autant plus vif, qu'à sa première entrevue avec Adolphe , dont elle n'est point encore connue , elle l'entend se plaindre très amèrement du mariage auquel il est condamné ; Adolphe croit parler à une élève du peintre, & comme il la trouve très-jolie, il ne balance pas à lui faire une déclaration. Cette infidélité du petit provincial n’a rien que de très flatteur pour la petite Parisienne ; mais elle paroît avoir l’esprit mal faut, & dans son humeur difficile, elle adresse de très mauvais complimens au futur.

Que fait Adolphe ? il ôte les guêtres, change d’habit, & nouvel Anaximandre reparoît aux yeux de sa cousine, après avoir sacrifié aux grâces ; elle commence pour lors à le voir d’un œil moins défavorable ; puis elle le trouve fort à son gré ; puis, enfin, elle en devient tout à fait amoureuse.

Mais la coquetterie ne seroit pas punie, si, lorsqu’il lui plaît de r’aimer son cousin, elle n’avoit plus qu’à commander la noce ; n’est-il pas juste, n’est-il pas nécessaire qu’il fasse à son tour le renchéri ? Adolphe feint donc de vouloir porter ses vœux ailleurs, & voilà Hélene tout en émoi, qui vient se jetter à son cou ; elle le prie, elle le conjure d el’épouser, & comme il en a, au fonds, bien bonne envie, il ne se fait pas tirer l’oreille, &c.

Nous nous abstiendons de toute critique sur cette prétendue nouveauté ; les mauvaises pièces n'appellent la sévérité du Journaline, que lorsqu'elles obtiennent du succès, & menacent par là de corrompre le goût ; mais, quoique celle-ci se soit trainée jusqu’a la fin, il s'en faut bien qu'elle doive alarmer les amis de l'art dramatique.

L'auteur n'a pas été nommé.

Mercure de France, littéraire et politique, tome vingt-deuxième (an XIV), n° CCXXIV, 4 brumaire an 14 (samedi 26 Octobre 1806), p. 228-229 :

[L’essentiel est dit dans le premier paragraphe de ce compte rendu : une pièce qui aurait pu être bonne, si le style ne venait pas tout gâcher, en étant « rampant et sans couleur ».]

Théâtre de l'Impératrice. (Rue de Louvois.)

Les Portraits infidèles.

L'intention de l'auteur étoit morale, et sa pièce auroit pu être comique ; elle n'est que triviale. A la différence de ce qu'on remarque dans la plupart des nouveautés, le fonds en est beaucoup meilleur que la forme. Tous les jours nous voyons l'agrément des détails couvrir le vice ou la foiblesse du plan. Ici la fable n'étoit pas du tout mal imaginée ; un style rampant et sans couleur a tout gâté. Mieux écrite, cette bluette eût pu se soutenir.

Un peintre parisien a formé le projet d'unir sa nièce et son neveu (Hélène et Adolphe), qui ne se sont jamais vus. Tous deux ont la tête pleine d'idées romanesques ; le jeune homme croit qu'une épouse doit être une Vénus, et la jeune personne qu'un époux ne peut plaire que sous les traits d'un Adonis. Telle est la folie dont l'oncle entreprend la cure ; et le remède qu'il imagine est que chacun des deux envoie à l'autre son portrait, mais infidèle et peint en laid. Lui-même se charge de celui d'Hélène. Adelphe, avant de l'avoir reçu sans doute, envoie le sien de son côté ; mais loin de s'être conformé au désir de son oncle, il s'est fait donner les traits du beau berger Paris, ne croyant pas devoir paroître autrement aux yeux de son Hélène, et il est parti de la Flèche par le coche et en guêtres, pour se présenter en personne.

Le projet de l'oncle, qui vouloit que tous deux ressentissent une agréable surprise en se trouvant bien mieux que leurs portraits, est en partie dérangé par ce contretemps. L'original du Pâris de la Flèche, avec son air gauche et son-costume provincial, ne valant pas la copie aux jeux de la belle Hélène, elle déclare qu'elle n'en fera jamais son mari. « Ce jeune homme n'est pourtant pas mal, dit l'oncle. Il me ressemble. Est-ce que tu ne me trouves pas bien, dit-il à Hélène ?.... Pardonnez-moi, fort bien pour un oncle. » Cette naïveté a été applaudie.

Adolphe, au contraire, frappé de la charmante figure d'Hélène, croit que ce n'est pas là sa cousine ; il en devient subitemeut amoureux, et lui fait confidence du chagrin que lui cause le mariage projeté ; ce qui donne lieu à une assez jolie scène. L'oncle, après avoir désabusé le petit Pâris, lui annonce que sa figure déplaît, et lui dit qu'il faut trouver d'autres moyens de paroître aimable. Quant à sa nièce, il lui conseille, pour renvoyer honnêtement son prétendu à la Flèche, d'affecter tant de mauvaises qualités, qu'il s'estime trop heureux de recevoir son congé. Elle n'y manque pas ; à la première entrevue, elle affiche la fureur du plaisir, de la dissipation, de la dépense. Adolphe y applaudit, promet de travailler jour et nuit, afin de satisfaire ses goûts, ainsi que pour entretenir leurs enfans, si nous sommes, dit-il, assez heureux pour en avoir. Ces platitudes ont été mal accueillies du public ; mais Hélène n'y apercevant que l'empire de ses charmes et la preuve de l'heureux caractère de son cousin, pense qu'on en pourroit faire un assez bon mari. Sa figure ne lui semble plus si commune. Elle découvre qu'elle est agréable lorsqu'elle s'anime.

Le peintre, soit qu'il écoutât aux portes, soit qu'il eût deviné le résultat que devoit avoir cette conversation, paroît dans ce moment, annonce à sa nièce qu'il l'a proposée à un merveilleux, qui la refuse ; et à son neveu, qu'il lui a cherché et trouvé un excellent parti. Le dépit et la jalousie achèvent ce que l'humeur complaisante et l'amour du cousin avoient commencé. Hélène fait à son tour des avances pour obtenir qu'on la préfère à la rivale que l’oncle vient de lui créer.

Cette pièce n'a point réussi. L'auteur a été demandé à manière à n'être pas tenté de se faire connoître. Cependant elle se traîne encore ; mais elle n'ira pas loin. Mademoiselle Adeline a joué fort agréablement. Son amant n'a été que médiocre. Il est, vrai que c'est dans son rôle que se trouvent les plus grandes pauvretés.

La Revue, philosophique, littéraire et politique, an XIV, 1er trimestre, n° 6, 30 Brumaire (21 Novembre 1805), p. 373-374 :

[Pour une fois, fable bien conçue, dont on pouvait tirer du comique et même de la morale. Mais après le résumé de l'intrigue, la forme est critiquée : « la platitude, la trivialité du style » ont causé « une agonie très-douloureuse » à la pièce dont l’auteur a gardé l’incognito.]

Théâtre De L'impératrice. — Les Portraits infidèles, bluette en un acte, n'offraient point le défaut ordinaire des pièces modernes. La fable n'en était pas mal conçue, et l'auteur pouvait tirer un parti fort comique et même tant soit peu moral d'un pareil sujet.

Adolphe et Hélène pensent, comme la plupart des jeunes gens, que la beauté est le plus grand de tous les biens, et que le bonheur ne peut exister dans un ménage si l'un des deux époux a le malheur d'être laid. L'un et l'autre ont pour oncle un peintre de Paris. Hélène demeure avec cet oncle, et le jeune homme habite Laflèche. Comme ils ne se sont jamais vus, l'oncle qui veut les guérir de leur ridicule opinion, et qui a le dessein de les unir, imagine de leur faire s'envoyer réciproquement leurs portraits. Il se charge de peindre sa nièce, et envoie au cousin un portrait qui n'est nullement flatté ; Adolphe au contraire s'est fait peindre comme un Adonis. Hélène, lorsqu'il arrive à Paris, ne peut reconnaître dans Adolphe, l'original du portrait qu'elle possède et n'est point disposée à l'aimer. Adolphe au contraire est enchanté de trouver dans sa cousine, qu'il croyait une laideron, une jeune personne charmante. L'oncle alors conseille â son neveu de chercher à gagner par son amabilité le cœur d'Hélène, puisqu'il ne peut y prétendre par la figure. Il devient donc aimable, et réussit à plaire. On devine le reste. ....

Tel est le fond de cette petite pièce. La platitude, la trivialité du style ont causé sinon la mort subite de l'ouvrage, au moins une agonie très-douloureuse. L'auteur a gardé l'incognito.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 10e année, 1805, tome VI, p. 204 :

[En peu de mots, une belle exécution d’une pièce mal accueillie : style et invention ont peu de valeur, et le parterre a sifflé.]

Théâtre de l'Impératrice.

Les Portraits infidèles.

Un oncle qui vent marier son neveu et sa nièce envoie au jeune homme un portrait en laid de la demoiselle. Le jeune homme a envoyé, le sien très flatté. Il semble en conséquence assez laid, quand il arrive surtout avec un costume très-provincial. La demoiselle, au contraire, paroît d'autant plus belle que le portrait étoit moins beau : après quelques scènes de quiproquo, tout s'explique et s'arrange. Cela n'a pas paru fort plaisant au parterre; le style étant au niveau de l'invention, la pièce a été justement sifflée.

L’Esprit des journaux français et étrangers, tome III, frimaire an XIV [novembre 1805], p. 283-284 :

[Le critique trouve l’idée de la pièce « assez plaisante », mais «  cette fois les détails n'ont pas tenu ce que le fonds promettait » (d’habitude, c’est plutôt l’inverse : fonds faible et détails intéressants). L’intrigue paraît un peu étrange, et le dénouement « se devine » (sans doute depuis le début !). L’auteur n’a pas été nommé.]

Les Portraits infidèles, comédie en un acte.

Encore une pièce à la glace, encore une preuve que la multiplicité des ouvrages nuit à la perfection de l'art. L'idée de cette comédie était assez plaisante ; mais cette fois les détails n'ont pas tenu ce que le fonds promettait. Un peintre veut marier son neveu et sa nièce ; pour les corriger de certaines idées romanesques, il emploie un moyen assez bizarre. Il peint en laid la jeune personne, et envoie ce portrait au cousin. Le jeune homme a, au contraire envoyé son portrait extrêmement flatté. De là naissent quelques quiproquo. Le cousin, qui juge celle qu'on veut lui faire épouser, d'après le portrait qu'il a reçu, n'en veut pas, et devient pourtant amoureux d'elle sans la connaître. La jeune cousine, au contraire, commence par trouver son futur très-laid, parce qu'il se présente d'abord avec un costume provincial et un air gauche. Le dénouement se devine ; il n’a pas été heureux pour l'auteur, qui n'a point été nommé.

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