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Pas plus de six Plats

Pas plus de six Plats, comédie en trois actes et en vers, de Gustav Friedrich Wilhelm Großmann, traduite par J. H. E., 24 novembre 1814.

Théâtre de l’Odéon.

Les initiales du traducteur coïncident avec le nom de Jean-Henri Ebertz (17..-17..).

Titre

Pas plus de six plats

Genre

comédie

Nombre d'actes :

3

Vers / prose ?

vers

Musique :

non

Date de création :

24 novembre 1814

Théâtre :

Théâtre de l’Odéon

Auteur(s) des paroles :

Gustav Friedrich Wilhelm Großmann, traduction de J. H. E. [Jean Henri Ebertz]

Journal des arts, des sciences et de la littérature, huitième volume (dix-neuvième de l’ancienne Collection), n° 329 (cinquième année), 5 Novembre 1814, p. 168 :

Vendredi 4 Novembre.

On va jouer à l’Odéon la comédie allemande intitulée : Pas plus de six Plats, dans laquelle M. Etienne avait pris quelques traits de son Intrigante. Cette pièce germanique, depuis long-temps traduite, a été arrangée pour la scène française par un auteur connu.

Journal des arts, des sciences et de la littérature, huitième volume (dix-neuvième de l’ancienne Collection), n° 330 (cinquième année), 10 Novembre 1814, p. 192 :

Mercredi 9 Novembre.

L'Odéon, dont les mauvais plaisans disent que l'affiche est la feuille des bénéfices, en annonce encore un pour M. Perroud. Cette représentation aura lieu le jeudi 17 de ce mois, et se composera de pas plus de six plats, comédie en trois actes, imitée de l'allemand, que nous avons dejà annoncée, et de Henri IV à Meulan, petite pièce en un acte.

Journal des arts, des sciences et de la littérature, huitième volume (dix-neuvième de l’ancienne Collection), n° 333 (cinquième année), 25 novembre 1814, p. 255-256 :

[Une fois de plus, la question de l’originalité. La pièce allemande a inspiré une pièce française, mais cet emprunt est justifié : l’auteur de la pièce française, Etienne (qui a déjà eu de gros soucis avec le douloureux problème du plagiat, en plus des problèmes que la pièce imitatrice lui a valu) a fait mieux que le modèle qu’il utilise, marqué par le goût allemand, trop long, trop bavard, « froid et languissant ».]

Première représentation de Pas plus de six Plats, comédie en 3 actes, en prose, imitée de l'allemand.

Lorsque l'Intrigante fut représentée au Théâtre Français, l'Odéon, mis en gout par le succès éphémère de Conaxa, se disposa à jouer l'ouvrage allemand, dans lequel on savait, d'après la déclaration de M. Etienne lui-même, qu'il avait pris quelques idées fondamentales de sa pièce : mais avant que cette petite spéculation littéraire eût pu avoir lieu, l’Intrigante fut défendue par ordre supérieur ; imitations, parodies, pièces imitées par elle, en un mot, ascendantes et descendantes de la comédie proscrite, tout fut frappé du même coup.

Libre enfin de nous montrer cette pièce germanique dont notre curiosité avait été privée, l'Odéon l'a vue périr sous les coups redoublés des sifflets. On attend trop d'un enfant qui a eu tant de peine à naître, pour qu'il ne soit pas plus que tout autre exposé à la mort.

Cependant l'auteur qui s'était chargé de nous présenter cet ouvrage avait bien senti que l'impatience française ne s'accommoderait pas de cinq actes énormes, qui forment presqu'un volume, dans l'original. Il avait débarrassé le sujet de plusieurs épisodes et personnages peu utiles à l'action ; mais par une suite de cette faiblesse que les traducteurs ont toujours pour l'auteur qu'ils ont adopté, il n'avait pas assez élagué ces longs détails, ces conversations prolongées, cette peinture de mœurs trop minutieuse, que l'Allemagne applaudit, et que le goût français réprouve.

Le conseiller Renald honnête et riche roturier, a eu le malheur d'épouser une femme, dont la famille est à la fois pauvre, noble et orgueilleuse. La tante de Mme. Renald, surtout, croit que le conseiller, trop honoré par cette union, doit se trouver bien heureux de souffrir tous ses caprices, et de payer toutes ses dettes. Fatigué de ses prétentions, de celles d'un colonel, frère de cette femme altière, et de quelques autres individus de la famille, Renald veut enfin être maître chez lui, et pour écarter les parasites, il prend la résolution de n'avoir pas plus de six plats désormais sur sa table. Mme. de Smerlon, furieuse, cherche à exciter contre lui sa nièce, son frère, un courtisan à qui elle voulait marier la fille du conseiller. Toutes les menées de cette femme intrigante sont déjouées ; le vertueux Renald triomphe des préventions de sa famille, et le prince le dédommage d'une disgrace passagère, en l'élevant aux plus grands honneurs.

Ce drame, irréprochable aux yeux de la morale, a paru au public froid et languissant. Dès le premier acte, l'ennui s'était glissé dans la salle ; au second, les improbations sont devenues plus prononcées, et le troisième a été joué au milieu du tumulte.

Il est fort douteux qu'une réduction dans les six plats rendît ce repas plus attrayant pour le public, qui d'ailleurs dirait peut-être, à l'exemple de l'auteur de la Gastronomie !

Un dîner réchauffé ne valut jamais rien.

Journal des arts, des sciences et de la littérature, huitième volume (dix-neuvième de l’ancienne Collection), n° 333 (cinquième année), 25 novembre 1814, p. 263 :

[Stéphano le cadet, voilà qui ressemble à un jeu de mots sur le nom d'Etienne l'aîné ?]

Mercredi 23 Novembre.

Le même journal [la Quotidienne] assure que l’auteur allemand de Pas plus de six Plats ! est M. *. Stéphano le cadet. Le fait est que cette comédie est de la composition de M. Grossmann, comme l’a dit M. Martanville.

L’Esprit des journaux français et étrangers, tome XI, novembre 1814, p. 272-276 :

[La pièce Pas plus de six plats, présentée le même jour que Henri IV à Meulan, est une pièce imitée d’un original allemand qui a déjà été utilisé par Etienne pour sa pièce l’Intrigante, jouée en 1813 et qui a été interdite après quelques représentations. La comparaison de l’original et de la pièce d'Étienne montre de grandes différences. Le critique y voit « un défaut de goût et une grossièreté, de mœurs et de langage que la délicatesse de notre scène ne saurait supporter » (c’est le préjugé habituel envers le théâtre allemand, et peut-être tout ce qui est allemand). La pièce montre le conflit entre un « riche roturier » et sa femme, issue d’une famille noble et ruinée. Il refuse qu’on serve plus de six plats sur sa table, à une époque où on couvre la table d’une foule de plats. Il donne une leçon de simplicité à toute sa belle-famille et finit par la faire triompher aux yeux de tous, y compris du souverain de la cour allemande où la pièce est située : le bien roturier l’emporte sur la morgue nobiliaire. La pièce a été traduite avec lourdeur, et sa version scénique l’a resserrée en trois actes. Mais celui qui l’a adaptée pour la scène française n’a pas su lier entre elles ce qui apparaît comme des éléments sans lien (le critique ne comprend pas la structure de la pièce allemande, qui n’obéit pas aux règles « aristotéliciennes »). Il n’a pas osé s’en prendre à ce qu’il appelle « des germanismes, des barbarismes, des idiotismes ». La pièce a été trouvé mauvaise et n’a pas eu de succès public.]

Pas plus de six plats, comédie en trois actes, imitée de l'allemand, et d'Henri IV à Meulan.

On a dit assez plaisamment au sujet des fréquentes représentations à bénéfice qui se succèdent au théâtre de l'Odéon, que l'affiche de ce théâtre était la feuille des bénéfices. Tous ne sont pas également productifs, et quelques-uns des bénéficiers ont été réduits à la portion congrue. M. Perroud n'est pas de ce nombre infortuné. Le public, qui le voit toujours avec plaisir, s'est empressé de lui donner une preuve flatteuse et solide de sa bienveillance. L'acteur n'avait d'ailleurs rien négligé pour encourager ces heureuses dispositions en les stimulant par l'attrait du plaisir : il avait monté une pièce dont la représentation avait été, disait-on, défendue il y a un an par ordre supérieur.

Cette production de l'allemand Grossmann, était la source où l'on supposait que M. Etienne avait puisé les premières idées de sa comédie de l’Intrigante, et l’on ne peut nier qu'on n'y reconnaisse quelques-unes des données dramatiques et plusieurs traits des principaux caractères. Mais il faut ajouter aussi que la manière dont M. Etienne a mis en œuvre les idées que Grossmann a pu lui prêter, en ont fait sa légitime propriété, et l'on trouvera encore plus de différence entre l’Intrigante et Pas plus de six plats, qu'on n'en a remarqué entre Conaxa et les Deux Gendres. Ce n'est pas que la pièce allemande soit sans mérite, mais elle est gâtée par un défaut de goût et une grossièreté, de mœurs et de langage que la délicatesse de notre scène ne saurait supporter, et qu'on ne pouvait reprocher à l’Intrigante, malgré l'échec qu'ont fait essuyer à cette comédie des gens passionnés qui n'étaient pas venus au théâtre pour écouter et juger la pièce, mais pour affliger et humilier l'auteur. Ce n'est pas ici le lieu d'examiner les motifs par lesquels ils cherchaient à justifier leur haine, mais on ne doit pas craindre de dire que leurs moyens de vengeance étaient lâches et odieux.

La scène se passe dans la capitale d'un petit prince souverain d'Allemagne. M. le conseiller Renald, riche roturier, a épousé en secondes noces une femme dont la famille est pauvre, mais entichée de sa haute noblesse. Sa femme s'est laissé entraîner par l'exemple et les leçons de sa tante, (madame de Smerlon) femme altière et intrigante. Poursuivie par des créanciers, elle croit faire trop d'honneur à M. de Renald, qu'elle traite comme son intendant, en le chargeant de payer ses dettes qui se montent à une somme considérable. Les gens de qualité ne cessent d'assiéger la maison du conseiller qui veut enfin mettre un terme à la tyrannie de ses nobles parens, et être le maître chez lui. Il a résolu, quelle que soit à l'avenir la qualité de ses convives, de n'avoir pas plus de six de six plats sur sa table. Mme. de Smerlon s'irrite et s'emporte ; dans une de ses altercations avec le conseiller, elle lui dit : « que l'on reconnaît à son ton l'insolente grossièreté d'un roturier enrichi. » Celui-ci répond : « qu'on reconnaît aux manières de S. Exc. l'impudente vanité d'un noble ruiné. » Mme. de Smerlon conseille charitablement à sa nièce de tourmenter son mari, de l'excéder, afin de le rendre humble et soumis; mais Mme. Renald reconnaît ses torts, et abandonne le parti de sa tante. Son mari l'excuse et continue à se moquer de sa vaniteuse famille.

Soyons plus heureux, dit-il à sa femme, de nos six plats bien payés, que ces excellences avec leurs seize quartiers et leurs dix-huit plats empruntés. Le colonel, frère de Mme. de Smerlon, est de meilleure composition que sa sœur, parce qu'il sent qu'il ne peut se passer de l'argent du conseiller. Taisez-vous, lui dit sa sœur, du pain bis et de l'honneur ; mais le colonel, après une scène dans laquelle il a provoqué en duel le conseiller, est vaincu par la fermeté et la bienfaisance de cet honnête homme. Il devient plus raisonnable dès qu'il n'est plus sous l'influence de sa sœur ; il vient même loger chez le généreux Renald. Ce dernier refuse de marier sa fille à un courtisan, protégé de Mme. de Smerlon et veut l'unir à un jeune officier qu'elle aime, et envers qui il se propose de réparer les torts de la fortune. La vindicative Mme. de Smerlon ourdit des intrigues contre Renald ; de concert avec le courtisan, elle fait disgracier le conseiller, et enlever sa fille qu'il a eue du premier lit. L'intrigue est déjouée, le prince ouvre les yeux, le courtisan est exilé et le conseiller comblé des faveurs de son souverain.

Il existe de la pièce allemande de Grossmann une volumineuse traduction donnée par un écrivain qui ne se désigne que par des lettres initiales. L'auteur français qui s'est chargé de l'arranger pour notre scène, l'a resserrée en trois actes et débarassée de quelques parasites. Voilà les seuls services qu'il ait rendus, sinon à l'auteur allemand, au moins au public parisien. Il n'a pas daigné prendre la peine de coudre ensemble les scènes dont le défaut le plus choquant est de n'avoir pas l'air d'appartenir au même ouvrage.

Prises et jugées séparément, elles ne manquent ni de justesse ni de force ; mais elles perdent tout leur effet par l’isolement. Ou n'a pas senti qu'il fallait, pour tirer un heureux parti du sujet, se bien pénétrer des idées premières, et jeter au feu la pièce originale. Par ce moyen, on se fût au moins, garanti des germanismes, des barbarismes, des idiotismes qui permettraient de douter que la pièce française ait été écrite par un Français.

Le service des six plats a été trouvé mauvais et repoussé par le public, malgré toute la bonne grâce que mettait à l'offrir Perroud, qui se consolait peut-être en pensant que ce repas était payé d'avance.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 19e année, 1814, tome VI, p. 392-393 :

[Le compte rendu n’est pas tendre avec la pièce allemande, « gâtée par un défaut de goût, et une grossièreté de mœurs et de langage que la délicatesse de notre scène ne sauroit supporter », et, de plus, mal composée (des scènes sans lien entre elles).]

THÉATRE DE L'ODÉON.

Pas plus de six plats, comédie en trois actes et en prose, imitée de l’allemand, jouée le 24 Novembre.

On avoit fait beaucoup de bruit de la ressemblance qui existoit entre cette comédie allemande, et l’lntrigante de M. Étienne. Elle vient de paroître, et l'on ne peut nier qu'on n'y reconnoisse quelques-unes des données dramatiques, et plusieurs traits des principaux caractères. Mais il faut ajouter aussi que la manière dont M. Étienne a mis en œuvre les idées que Grossmann a pu lui prêter, en ont fait sa légitime propriété. La pièce allemande est gâtée par un défaut de goût, et une grossièreté de mœurs et de langage que la délicatesse de notre scène ne sauroit supporter. Il en existe une volumineuse traduction. L'auteur français l'a resserrée en trois actes, et débarrassée de quelques personnages parasites. Voilà les seuls services qu'il ait rendus au public parisien. Il n'a pas daigné prendre la peine de coudre ensemble les scènes, dont le défaut le plus choquant est de n'avoir pas l'air d'appartenir au même ouvrage.

Prises et jugées séparément, elles ne manquent ni de justesse ni de force; mais elles perdent tout leur effet par l'isolement.

La pièce est tombée tout à plat.

Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l’an 1815 (neuvième année), p. 96-98 :

[La pièce est présentée pour ce qu’elle est : l’adaptation à la scène d’une pièce allemande déjà utilisée par Etienne pour l’Intrigante. Puis l’article reprend le résumé de l'intrigue proposé par l’Esprit des journaux.]

PAS PLUS DE SIX PLATS, comédie en 3 actes imitée de l'Allemand, par M... - (23 novembre.)

(Au bénéfice de M. Perroud.)

Cette production de l'allemand Grossmann était la source où l'on supposait que M. Etienne avait puisé les premières idées de sa comédie de l'Intrigante, et l'on ne peut nier qu'on n'y reconnaisse quelques-unes des données dramatiques et plusieurs traits des principaux caracteres. Mais la manière dont M. Etienne a mis en œuvre les idées que Grossmann a pu lui preter, en ont fait sa légitime propriété. Voici l'analyse de la pièce allemande arrangée pour la scène française, telle qu'elle a été représentée à l'Odéon.

La scène se passe dans la capitale d'un petit prince souverain d'Allemagne. M. le conseiller Renald, riche roturier a épousé en secondes noces une femme dont la famille est pauvre, mais entichée de sa haute noblesse. Sa femme s'est laissé entrainer par l'exemple et les leçons de sa tante, madame de Smerlon, femme altière et intrigante. Poursuivie par des créanciers, elle croît faire trop d'honneur à M. Renald, qu'elle traite comme son intendant, en le chargeant de payer ses dettes, qui se montent à une somme considérable. Les gens de qualité ne cessent d'assiéger la maison du conseiller, qui veut enfin mettre un terme à la tyrannie de ses nobles parens et être maître chez lui. Il a résolu, quelle que soit à l'avenir la qualité de ses convives, de n'avoir pas plus de six plats sur sa table. Madame Smerlon s'irrite et s'emporte ; dans une de ses altercations avec le conseiller, elle lui dit « que l'on reconnait à son ton l'insolente grossièreté d'un roturier enrichi. » Celui ci répond : « qu'on reconnait aux manières de S. Exc. l'impudente vanité d'un noble ruiné. » Madame de Smerlon conseille charitablement à sa nièce de tourmenter son mari, de l'excéder afin de le rendre humble et soumis : mais madame Renald reconnait ses torts et abandonne le parti de sa tante. Son mari l'excuse et continue à se moquer de sa vaniteuse famille.

Soyons plus heureux, dit-il à sa femme, de nos six plats bien payés, que de ces excellences avec leurs seize quartiers et leurs dix-huit plats empruntés. Le colonel, frère de madame de Smerlon, est de meilleure composition que sa sœur, parce qu'il sent qu'il ne peut pas se passer de l'argent du conseiller. Taisez-vous, lui dit sa sœur, du pain bis et de l'honneur : mais le colonel, après une scène dans laquelle il a provoqué en duel le conseiller, est vaincu par la fermeté et la bienfaisance de cet honnête homme. Il devient raisonnable, dès qu'il n'est plus sous l'influence de sa sœur ; il vient même loger chez le vertueux Renald. Ce dernier refuse de marier sa fille à un courtisan protégé par madame de Smerlon, pour l'unir à un jeune officier qu'elle aime, et envers qui il se propose de réparer les torts de la fortune. La vindicative madame de Smerlon ourdit des intrigues contre Renald. de concert avec le courtisan, elle fait disgracier le conseiller et enlever sa fille qu'il a eue du premier lit. L'intrigue est déjouée, le prince ouvre les yeux, le courtisan est exilé et le conseiller comblé des faveurs de son souverain

Le service des six plats a été trouvé mauvais par le public qui, mécontent du repas qu'on lui donnait, a sifflé impitoyablement celui qui le lui avait offert.

La traduction de la pièce allemande, « Pas plus de six plats, tableau de famille en cinq Actes, par M. G. Gorsmann [sic] de Bonne [sic], traduit par S. H. E. Paris; Ceollot, in-8° » est annoncée dans l’Almanach des Muses de 1783, p. 317.

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