Le Retour, ou ils arrivent

Le Retour, ou ils arrivent, divertissement en vaudevillese n un acte, de Rougemont, 24 novembre 1807.

Théâtre du Vaudeville.

Titre

Retour (le) ou ils arrivent

Genre

divertissement en vaudevilles

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

24 novembre 1807

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

de Rougemont

Dans l'Almanach des Muses, la pièce est annoncée sous le titre abrégé : Ils arrivent.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Madame Cavanagh, 1807 :

Le Retour, ou ils arrivent ; Divertissement en Vaudevilles ; Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre du Vaudeville, le 24 Novembre 1807. Par B. de Rougemont, auteur de l'Hôpital Militaire, du Retour du Héros, etc.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 12e année, 1807, tome VI, p. 221 :

[« On ne peut analyser » (et on comprend facilement pourquoi on ne le peut pas) une œuvre aussi patriotique, on se contente donc de vanter des couplets, ses à-propos, la circonstance (la paix, bien sûr, et le retour des armées françaises).]

Ils arrivent.

On ne peur analyser cet ouvrage qui a pour but de célébrer le retour de nos braves. De jolis couplets , des à-propos agréables, la circonstance, devaient assurer un brillant succès à cette pièce de M. de Rougemont.

L.-Henry Lecomte, Napoléon et l'Empire racontés par le théâtre, 1797-1799 (Paris, 1900), p. 168 :

Vaudeville, 24 novembre 1S07 : Le Retour, ou Ils arrivent, divertissement en vaudevilles, par B. de Rougemont.

Durand, bourgeois de Paris, a l'habitude de marier une de ses filles chaque fois que se produit un événement heureux pour la France. Six ont été placées en semblable occurrence, et des trois qui lui restent il voudrait en établir au moins une à l'occasion du retour des armées françaises. Benjamin Doucet, jeune homme ridicule, qui a failli jadis épouser chacune des sœurs parties, épouserait bien une des sœurs présentes, mais ces demoiselles ont elles-mêmes fait leur choix, et Durand est tout étonné de se voir présenter, comme gendres, un soldat russe, un soldat prussien, un soldat autrichien, tous trois prisonniers de guerre et qui, en épousant des Françaises, entendent ne servir désormais que la France. Ravi d'être fidèle à sa coutume, Durand embrasse ses filles, serre les mains de leurs futurs, et les trois mariages ont lieu au bruit des tambours précédant nos soldats parés de fleurs et de couronnes.

Amusant à-propos, dont les couplets, chose importante, sont ingénieux et bien écrits. Exemple celui-ci, formulant un conseil aux rimeurs de-tous ordres :

Le peuple, dans son ivresse,
Aime à chanter nos succès,
Mais, soit caprice ou paresse,
Le peuple ne lit jamais.
            Remplissons
            De flons-flons
Le rivage de la Seine,
Pour que le peuple l'apprenne,
Mettons l'histoire en chansons.

 

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