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La Soirée de carnaval

La Soirée de carnaval, folie en un acte ; 13 février 1810.

Théâtre des Variétés-Panorama.

Titre :

La Soirée de carnaval

Genre

folie

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

?

Musique :

?

Date de création :

13 février 1810

Théâtre :

Théâtre des Variétés-Panorama

Auteur(s) des paroles :

inconnu

Almanach des Muses 1811.

Le Journal de Paris signale la seizième représentation de la Soirée de carnaval le 28 février (je ne suis pas allé au-delà).

Journal de l’Empire du 22 février 1810, p. 4 :

[Une pièce de carnaval (on est à la fin du mois de février), et les petits théâtres ont besoin de petites pièces comiques. Le Théâtre des Variétés peut compter sur la facilité de Brunet à assumer des rôles defemme, et c’est ce qu’il fait dans cette pièce : jaloux de ses maîtres partis à un bal d ecarnaval, il se déguise en femme, rencontre « un de ces niais qui viennent épouser de jolies filles à Paris, et ne les épousent jamais », qui veut l'épouser et se fait entreprenant. Mais évidemment l’affaire capote, et le niais n’a plus qu’à rentrer dans sa patrie. Le sort de la pièce est décrit en une phrase lourde de sous-entendus : « Il n'y a pas de raison pour que des milliers de pièces comme celle-là n'inondent pas tous les petits théâtres ».

Théâtre des Variétés.

La Soirée de Carnaval.

Pendant que le Théâtre Français donne la Folle Journée, qui est une véritable journée de Carnaval, les Variétés nous offrent une Soirée de Carnaval, ou la Métamorphose de Brunet en Femme. On dit que cet acteur est bien en femme ; c'est-à-dire qu’il est bien grotesque : c'est ce qu'on cherche. Brunet est dans la pièce un valet, un Jocrisse tant soit peu déniaisé, qui voyant ses maîtres aller au bal masqué,. veut y aller aussi, et pour cela se déguise en femme. Lorsqu'il est prêt à partir sous cet agréable travestissement, voilà qu’il arrive de Bar-sur-Aube un certain Boisfleury, un de ces niais qui viennent épouser de jolies filles à Paris, et ne les épousent jamais. Ce provincial a beaucoup moins de goût que les autres de son espèce ; car Brunet lui paroit une jolie femme ; il la prend pour sa future ; il en devient amoureux, la cajole, et même veut prendre quelques libertés, tant le jeu lui plait, lorsque son audace est réprimée par l’arrivée des maîtres de la maison. C’est alors que M. Boisfleury peut voir que Mlle Sophie, sa future, vaut mieux que M Brunet : mais il le voit trop tard : car Mlle Sophie, longtemps avant son arrivée, s’étoit pourvue d un amant qu'elle épouse. Le niais de Bar-sur-Aube, à qui on ne laisse à épouser que Mlle Brunet, s’en retourne dans sa patrie. Il n'y a pas de raison pour que des milliers de pièces comme celle-là n'inondent pas tous les petits théâtres.

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