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Les Six Ingénus ou la Famille des innocents

Les Six ingénus ou la Famille des innocens, ballet-pantomime, de Louis Duport, 7 janvier 1815.

Théâtre de la Porte Saint-Martin.

La pièce est parfois désignée par son seul sous-titre, avec le risque de confusion avec la pièce de Chazet et Sewrin, la Famille des Innocens, ou Comme l'amour vient.

Titre :

Six ingénus (les)

Genre

ballet-pantomime

Nombre d'actes :

1

Musique :

oui

Date de création :

7 janvier 1815

Théâtre :

Théâtre de la Porte Saint-Martin

Chorégraphe(s) :

Louis Duport

La Quotidienne, n° 8 du 8 janvier 1815, p. 4 :

[Les Trois Innocens, c’est le vaudeville de Chazet et de Sewrin, la Famille des Innocens, ou Comme l’amour vient.]

Les six Ingénus sont les Trois Innocents ; seulement le nombre est doublé, parce qu'on a compris les Innocentes dans le titre. L'auteur de la pantomime a suivi presque pas à pas la marche du vaudeville ; il a profité des situations qui lui ont paru les plus favorables à la danse : celles des jeux, du baiser, etc. etc. Je crois que c'est à Vienne que M. Duport a composé ce ballet ; mais je doute que dans cette capitale, ni dans aucune autre ville, il ait été exécuté aussi bien qu'il l'a été ce soir au théâtre de la Porte St.-Martin. Précision, grâce, souplesse, vivacité, les Six Ingénus ont tout réuni, et le suffrage unanime du public a été la récompense de leurs efforts.

M. Pierson, chargé des rôles de niais, a joué celui d'Innocentin avec la gaîté la plus comique et la plus franche.

Ce petit acte est terminé par un tableau villageois plein de fraîcheur, où tous les danseurs ont une nouvelle occasion de briller et de se faire applaudir. Si ce théâtre donnait encore quelques ballets aussi soignés , il mériterait le nom d’Opera du Boulevard.               A. D. C.

Mercure de France, volume 62 (janvier-février 1815), n° DCLXVIII (janvier 1815), p. 109

Le ballet des Six Ingénus, qu’on a donné ensuite [après Haine aux deux sexes créée le même jour au même théâtre], a obtenu un succès complet : ce sont les Innocens en pantomime. Ce divertissement, que M. Duport a composé pour le théâtre de Vienne, n’était pas connu à Paris : il a été exécuté par les danseurs du théâtre de la Porte Sait-Martin avec une grâce, une légèreté et un à-plomb qui a enlevé tous les suffrages : le plus niais surtout, M. Pierson, chargé du rôle d’Innocentin, a dansé dans la manière la plus originale ; son genre, ridiculement prétentieux, exige un très-grand talent, car il faut de l’esprit pour faire la bête, il faut beaucoup d’adresse pour paraître gauche.

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