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Sophocle et Aristophane

Sophocle et Aristophane ou la Réconciliation des arts, comédie en 2 actes, en vers, de Raffier et Joly, 30 germinal an 5 [19 avril 1797].

Théâtre françois de la rue de Louvois

Titre :

Sophocle et Aristophane, ou la Réconciliation des arts

Genre

comédie

Nombre d'actes :

2

Vers / prose

vers

Musique :

?

Date de création :

30 germinal an 5 (19 avril 1797)

Théâtre :

Théâtre français de la rue de Louvois

Auteur(s) des paroles :

Raffier, Joly

Almanach des Muses 1798.

Querelle entre Sophocle et Aristophane. Chacun donne une préférence exclusive au genre qu'il a adopté. Cependant on annonce à Sophocle que son fils l'a traduit devant l'aréopage, et qu'en l'accusant d'avoir perdu la raison, il demande qu'on lui ôte la gestion de ses biens. Aristophane, attendri, veut prendre sur lui le soin de sa défense : mais Sophocle s'en charge seul, et détruit l'imputation par un discours très-éloquent.

D'heureux détails, des longueurs. On a du plaisir à voir réunis dans cet ouvrage les grands hommes du plus beau siècle d'Athènes.

Courrier des spectacles, n° 104 du 1er floréal an 5 [jeudi 20 avril 1797], p. 2-3 :

[La nouvelle pièce utilise à la fois l’inimitié entre Sophocle et Aristophane et l’action judiciaire entreprise par les enfants de Sophocle contre leur père. Elle est jouée au Théâtre Français dont la troupe regroupe ses acteurs et ceux du Théâtre de la rue Feydeau. Le critique résume l’intrigue, qui commence par un débat entre les deux dramaturges sur les mérites relatifs de la tragédie et de la comédie, quand intervient l’affaire du procès entre Sophocle et ses enfants, dont Sophocle triomphe sans mal : il lui suffit de lire sa pièce nouvelle. La pièce (en vers) est très bien écrite, et le critique en cite plusieurs vers remarquables. Mais il souligne aussi qu’« elle est entièrement dénuée d’intérêt et d’action », et que le débat entre les deux dramaturges est fort peu dramatique. Les acteurs ont très bien joué, mais sans pouvoir faire oublier le caractère ennuyeux « d’une pièce qui pèche entièrement par le plan ». Par contre, le décor comme les costumes sont beaux.]

Théâtre Français.

L’inimitié qui exista entre Sophocle et Aristophane, relativement à la prééminence que chacun d’eux vouloit donner à son art ; l’indigne conduite des enfans du poëte tragique, qui citèrent leur père devant l’Aréopage pour lui ôter l’administration de ses biens, sous prétexte qu’il avoit perdu la raison. La victoire que ce père, plus qu’octogénaire, remporta sur eux, en lisant pour sa défense sa tragédie d'OEdipe, et la réconciliation sincère qui eut lieu à cette occasion entre lui et Aristophane, tel est le sujet de la pièce dont la première représentation fut donnée hier à ce théâtre, sous le titre de Sophocle et Aristophane, ou la Réconciliation des Arts, pièce dans laquelle il est aisé de voir que les auteurs, M.rs Favié et Joly, ont eu pour but la réunion des artistes du théâtre Français avec celui de la rue Feydeau. On ne peut qu’applaudir à leur intention , quoique cette réunion soit peut-être un peu moins desirée du public, depuis que les infatigables acteurs du théâtre Français ont prouvé, par leur zèle, qu’ils pouvaient présenter, même dans la comédie, des talens très-précieux aux amateurs. Voici, en peu de mots, l’analyse de cet ouvrage.

Aspasie a formé le projet de réconcilier Sophocle avec Aristophane ; et pour y parvenir, elle les fait trouver ensemble, et leur fait discuter paisiblement les avantages de leurs arts. Après avoir été souvent près de se piquer, les deux poëtes sont enfin parvenus à se rendre réciproquement justice, lorsqu’on vient avertir Sophocle qu’un de ses enfans l’a cité devant l’Aréopage pour le faire interdire. Aristophane, oubliant sa rivalité, s'offre pour le défendre ; Sophocle le refuse ; il ne veut pas davantage accepter le secours de Périclès, à qui il répond :

L’accusé seul ici doit parler dans sa cause.

Il paroît devant le tribunal, et lit, pour sa défense, sa tragédie d’OEdipe qu’il vient d’achever. Les juges ne tardent point à lui rendre la justice qu’il mérite ; et Aspasie présente une couronne à chacun des deux rivaux.

Cet ouvrage offre une foule de beaux vers : beaucoup sont relatifs à la réconciliation ; nous avons remarqué celui-ci :

Pardonnons les défauts en faveur des talens.

Le public a fort applaudi une tirade, finissant par ces vers :

Un parvenu tout fier d’étaler sa richesse,
Et qui déguise en vain sa première bassesse.

Cette pièce est généralement écrite avec la plus grande facilité ; mais elle est entièrement dénuée d’intérêt et d’action. Le premier acte sur-tout ne présente qu’une très-ennuyeuse discussion sur l’art dramatique  discussion fort bonne à lire, mais qui est très-mauvaise sur la scène, où l’on doit plutôt agir que parler.

M.lle Raucour a joué, avec des grâces infinies, le rôle d’Aspasie. Ceux de Sophocle et d’Aristophane ont été parfaite ment rendus par M.rs Saint-Prix et Saint-Fal ; ce dernier, dans le premier acte, a singulièrement bien pris le caractère enjoué de son personnage ; mais tous leurs efforts n’ont pu couvrir les défauts d’une pièce qui pèche entièrement par le plan ; on a bâillé, beaucoup même s'endormoient, et se sont réveillé pour applaudir avec transport, et à plusieurs fois, le vers suivant :

Mais que la guerre cesse où finit le danger.

Le salon grec, dans lequel se passe la scène, est très-galant, et digne à-la-fois d’Aspasie et de son amant. Tous les costumes sont beaux, et la dépense qu’a dû entraîner cette pièce, font regretter qu’elle ne laisse pas espérer un grand succès.

On avoit donné avant, la charmante pièce de la Métromanie. M. Saint-Fal y avoit joué le Métromane avec le plus grand succès. M. Ducroicy a mis beaucoup de gaîté dans celui de Francaleu. M.lle Moliere a généralement bien joué le rôle de suivante, mais sur-tout la scène où elle arrache le secret de M. de l’Empirée : elle a été fort applaudie ; M. Dupont ne l’a point été assez ; nous ne pouvons nous empêcher de trouver le public un peu injuste envers cet acteur, qu’il a cependant appris à aimer, et qui fait toujours de nouveaux efforts pour lui plaire.

L. P.          

Courrier des spectacles, n° 05 du 2 floréal an 5 [21 avril 1797], p. 2-3 :

[Contre la comédie héroïque, mêlant comique et tragique. Ce genre est décrété « vicieux par lui-même ».]

Théâtre Français.

L’amour de l’art, bien plus que celui de la critique, nous engage à revenir sur la comédie héroïque donnée avant-hier à ce théâtre. Nous rendons hommage à l’intention des auteurs. Le desir bien prononcé de voir les deux premiers théâtres de Paris se réunir, fait honneur à leur bon goût, et doit servir d’excuse à leur ouvrage, lequel d’ailleurs renferme, ainsi que nous l’avons déjà dit, de très-beaux vers, qui, en prouvant leurs talens pour la poésie, doivent, sous ce rapport, leur attirer l’estime du public. Ce n’est donc que pour le maintien de l’art en général, et sans attaquer particulièrement leur pièce, que nous allons parler contre le genre héroïque. Nous emprunterons ce que nous allons dire d’un ouvrage très-utile à l’art dramatique, et qui devrait être entre les mains de tous ceux qui veulent travailler pour le théâtre. Si l’art de la comédie de M. Cailhava étoit long-temps médité par un auteur avant qu’il entreprît de faire un ouvrage, nous osons assurer qu’il se garantirait du mauvais goût, et que s’il ne parvenoit pas à relever l’art dramatique, on n’auroit du moins à lui reprocher que de la foiblesse.

M. Cailhava, après avoir examiné dom Sanche, comédie héroïque de Corneille, ajoute :

« Si la pièce de Corneille est froide, si elle a paru telle dans sa nouveauté, et toutes les fois qu’on a essayé de la reprendre, si elle est cependant la meilleure de toutes les pièces héroïques, si elle a été faite par l’auteur le plus en état de traiter ce genre, devons-nous espérer de faire mieux ? non sans doute  ; le genre est vicieux par lui-même. Il ne peut se soutenir sans rentrer dans le genre comique ou tragique ; s’il tient de l’un ou de l’autre, on a raison de s’écrier : voilà le monstre !

Pourquoi parler si long-temps d’un genre oublié, me dira-t-on peut-être encore ? La mode est une divinité capricieuse, qui se répète souvent ; elle pourroit bien avoir la folie de remettre les comédies héroïques en vogue, et nous avons tout lieu de le craindre. Nos faiseurs de drames n’y visent-ils pas en tapinois ? »

M. Cailhava a malheureusement trop bien prévu les suites funestes de ces pièces larmoyantes qu’il a si victorieusement combattues, sans pouvoir parvenir à arrêter leurs progrès pernicieux.

Courrier des spectacles, n° 107 du 4 floréal an 5 [23 avril 1797], p. 2-3 :

[Dans tous ces extraits de comptes rendus, on retrouve l'idée que la pièce est bien peu dramatique. Un peu bavarde, bien écrite, elle devrait être plus agréable à la lecture qu'à la représentation.]

Théâtre Français.

Notre 104.e numéro rendit compte, le premier de ce mois, de la comédie donnée la veille à ce théâtre, sous le titre de Sophocle et Aristophane.On va lire ce qu’en ont dit divers journaux.

Journal de Paris, 2 floréal.

Sophocle et Aristophane, comédie en 2 actes, en vers, a été favorablement accueillie. Si des longueurs et des tirades déplacées ont parfois causé de légers mouvemens d’impatience, des scènes entières et des vers très-heureux ont souvent excité les plus vifs applaudissemens. Suit l'analyse....... Tel est le sujet de cette pièce, pleine de beautés de détails, mais qui manque d’intérêt, et offre souvent des longueurs.

Peut-être d’ailleurs paroîtra-t-il assez gauche d’avoir fait agiter par deux hommes d’un grand mérite une question usée, et qui n’est guère débattue que par les gens incapables de l’entendre. De tous temps on a pu louer ou blâmer chacun des deux genres en particulier ; mais depuis long temps on avoit renoncé à vouloir les comparer.

On aime à voir réunis, dans cet ouvrage, tous les grands hommes du plus beau siècle d’Athènes. Les auteurs ont su les faire parler avec noblesse, sans pourtant sortir, que rarement, du style familier de la bonne comédie. Peut-être cependant le rôle des amis d’Aristophane est-il manqué à quelques égards.

Les deux jeunes femmes qui prennent son parti, ont l’inconséquence et le ton léger des petites-maîtresses de notre siècle. Sans être sévère, on peut présumer qu’il doit y avoir eu quelque distance de celles-ci aux compagnes d’Aspasie et aux amies de Périclès.

Journal d'Indications, du 2 floréal.

Après s’être étendu sur la grande idée d’offrir à-la-fois, à nos regards surpris , le beau siècle d’Athènes, l’auguste Aréopage, l’heureux Périclès, la belle Aspasie, Sophocle, Aristophane et Zenaïs, ce journal donne l’analyse de la pièce, et dit :

Cette pièce n’a eu qu’un médiocre succès ; mais si les auteurs font quelques sacrifices, s’ils retranchent plusieurs scènes, leur ouvrage doit réussir. Nous nous permettrons quelques réflexions sur le jeu des acteurs, sur le sujet du poëme, et sur le poëme lui-même, lorsque nous aurons vu la seconde ou la troisième représentation.

Dans le Miroir, 3 floréal.

Sophocle et Aristophane, ou la Réconciliation des Arts, est le coup d’essai de deux auteurs qui annoncent du talent pour la poésie : ils se nomment M.rs Favié et Joly. La lecture de cet ouvrage didactique, nommé improprement comédie, doit beaucoup plus intéresser que la représentation, malgré tous les talens des acteurs qui y débitent de très-longues tirades. Le but des auteurs est d’autant plus digne d’éloges, qu’il ne tend qu’à la réunion des arts et des artistes Français qu’un mal-entendu divise et tient dispersés. Il y a, dans cet ouvrage, des longueurs interminables pour la scène, et cependant il n’y auroit rien d’inutile pour la lecture. C’est que les tableaux que le poëte dramatique doit présenter au spectateur, diffèrent essentielle ment de ceux que présente le poëte épique à ses lecteurs. Un ouvrage de ce genre doit être rapide et concis.

Feuilleton des Spectacles.

Analyse de la pièce..... Cette pièce a de très-beaux vers et des tableaux frappans ; mais elle est dénuée d’action et d’intérêt. Elle a été très-froidement accueillie par le public.

Chronique de Paris.

Analyse de la pièce..... Tel est le cadre de la pièce qui a été représentée hier au théâtre Français de la rue de Louvois, sous le titre de la Réconciliation des Arts. Elle a obtenu un succès qui a été interrompu par le froid dont plusieurs longueurs épisodiques, et qu’il est très-facile de retrancher, couvrent le sujet principal. Le rôle ingrat de l’ami d’Aristophane, l’extérieur et les principes du sénateur ennemi des talens, ont un peu contribué à l’espèce de défaveur qui s’est manifestée un moment, dont un style soutenu, une riche versification, des allusions piquantes sont parvenues à triompher.

Le Déjeuner, 3 floréal.

On a donné mercredi sur ce théâtre la première représentation de Sophocle et Aristophane ou la Réconciliation des Arts, comédie héroïque, en deux actes et en vers. Suit l'analyse..... Cette pièce n’est ni une comédie, ni un drame , ni une tragédie. Point de mouvement, point de gaîté, point de pathétique, par conséquent point d’intérêt. Ces défauts appartiennent au sujet, et l’ouvrage, qui n’est nullement théâtral, est en général purement écrit. Il renferme de beaux vers et quelques applications qui ont été vivement applaudie.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, troisième année (l'an cinquième, 1797), tome premier, p. 140 :

La pièce allégorique de Sophocle et Aristophane, représentée pour la seconde fois au théâtre de Louvois, et dégagée de quelques longueurs qui avoient paru refroidir l'intérêt, à la première représentation, a obtenu un plein succès. Cette pièce est le début de deux jeunes poëtes, Joly et Raffier, qui annoncent un talent distingué pour leur art, sur-tout quant à la partie du style, dont on a vivement senti le mérite. On ne sauroit trop applaudir à leur intention et à celle du théâtre de Louvois, qui leur a proposé le sujet. Opérer la réunion si désirée des principaux acteurs de Feydeau, est le but qu'ils ont en vue. Cet ouvrage devoit être représenté peu de jours après l'ouverture du théâtre, si des occupations imprévues survenues à quelques acteurs n'en avoient retardé l'étude.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1797, volume 3 (mai-juin 1797), p. 290-291 :

[Le résumé de l’intrigue fait assez bien apparaître le sentiment du critique : la pièce n’a pas d’unité. Puis le critique montre qu’elle est un objet non identifié : d’aucun genre connu, dépourvu des qualités d’une œuvre dramatique (mouvement, gaîté, pathétique) et donc dépourvu aussi d’intérêt. Cela ne lui enlève pas toute qualité : c’est le sujet qui est en cause (il n’est « nullement théâtral »), et on y trouve une écriture pure, « de beaux vers & quelques applications ».]

Sophocle & Aristophane , ou la Réconciliation des Arts, comédie héroïque, en deux actes & en vers.

Aspasie, jeune Athénienne, veut réunir Sophocle & Aristophane, & opérer ainsi le rapprochement des beaux-arts, divisés par l'inimitié de ces deux poëtes. — Elle les reçoit dans le palais de Périclès. — Tout le premier acte n'offre qu'une dissertation, bien écrite, sur le mérite de la tragédie & sur celui de la comédie, à la fin de laquelle on vient annoncer que Sophocle est accusé, par son propre fils, d'aliénation d'esprit. — Aristophane, par un mouvement généreux, oubliant toute haine, se présente pour le défenseur du poëte, son adversaire.

Le second acte offre l'assemblée du sénat, où Sophocle se justifie facilement en déclamant une scène de la tragédie d'Œdipe, qu'il vient de composer ; il est acquitté. Aspasie offre des couronnes aux deux poëtes, qui s'embrassent & deviennent amis.

Cette pièce n'est ni une comédie, ni un drame , ni une tragédie ; point de mouvement, point de gaîté, point de pathétique, par conséquent point d'intérêt. Ces défauts appartiennent au sujet ; & l'ouvrage, qui n'est nullement théâtral, est, en général, purement écrit. Il renferme de beaux vers & quelques applications qui ont été vivement applaudis.

Les auteurs ont été demandés. Nous regrettons de n'avoir pas retenu leurs noms — Ils sont, dit-on, jeunes, & méritent des éloges & des encouragemens.

C. G. Etienne et B. Martainville, Histoire du théâtre français, Depuis le commencement de la révolution jusqu’à la réunion générale, tome IV (Paris, an x – 802), p. 53-55 :

Si les grands noms appartiennent à l'histoire, le théâtre peut quelquefois aussi s'en emparer ; mais l'auteur doit alors conserver religieusement aux personnages célèbres le caractère qu'ils avaient : le poëte alors devient presque historien.

 Cette vérité de portraits fut le premier mérite qu'on remarqua dans Sophocle et Aristophane, comédie en deux actes et en vers, jouée, pour la première fois, sur le théâtre de Louvois, le 30 germinal an V.

Sophocle et Aristophane, donnant chacun une préférence exclusive au genre qui les a fait connaître sur la scène, sont devenus ennemis pour s'être trop peu ménagés dans une discussion littéraire qu'ils ont eue chez Aspasie : celle-ci, voulant les réconcilier, les réunit chez elle, et tâche, mais assez inutilement, de leur faire oublier leurs torts réciproques ; leur querelle ne fait que s'animer par les traits mordans qu'Aristophane lance contre son ancien ami.

Au moment où la dispute est le plus aigrie, on annonce à Sophocle que son fils l'a traduit devant l'Aréopage, et que, l'accusant d'avoir perdu la raison, il demande qu'on lui ôte la gestion de ses biens, Aristophane, touché du malheur de son ami, l'embrasse, lui demande pardon de ses torts, et le supplie de lui laisser le soin de sa défense. Mais Sophocle veut s'en charger lui-même, et, par un discours plein d'éloquence et de raison, il détruit aisément l'imputation calomnieuse qui n'a servi qu'à renouer les liens de l'amitié entre Aristophane et lui. Cette pièce , qui n'est réellement qu'une suite de conversations élégamment écrites, fut accueillie assez favorablement. Les auteurs, qui furent demandés, sont Raffier et Joly.

D’après la base César, la pièce a un sous titre: Sophocle et Aristophane, ou la Réconciliation des arts ; César la considère d’auteur inconnu ; elle a connu 3 représentations au Théâtre du Vaudeville (une erreur: c'était au Théâtre Français), les 19, 22 et 24 avril 1797.

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