Sotinet, ou la Porte bâtarde

Sotinet, ou la Porte bâtarde, vaudeville en un acte, de Bernard Gibert, 29 prairial an 8 [18 juin 1800].

Théâtre de la Gaîté.

L'identification de l'auteur provient de la France littéraire de Quérard, tome 3, p. 347.

Titre :

Sotinet, ou la Porte bâtarde

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

prose ?

Musique :

vaudevilles

Date de création :

29 prairial an 8 (18 juin 1800)

Théâtre :

Théâtre de la Gaîté

Auteur(s) des paroles :

anonyme (Bernard Gibert ?)

Almanach des Muses 1801

Courrier des spectacles, n° 1202, 30 Prairial, an VIII de la République, p.2 :

Théâtre de la Gaîté.

Force calembourgs, et des plus mauvais, force trivialités, pas l'ombre d'intrigue, des scènes décousues, et cependant quelques couplets bien tournés, quelques moments d'intérêt, voilà ce qui constitue la pièce donnée hier pour la première fois à ce théâtre sous le titre de Sotinet, ou la Porte bâtarde.

Sotinet vient de perdre un oncle qui lui a laissé en héritage une fortune assez considérable et une maison dont la porte bâtarde ne doit, d'après la volonté dernière du mourant, être abattue que cinquante ans après sa mort. Sotinet n'a cependant rien eu de plus pressé que d'appeler le maçon, maître Antoine, dont il aime la fille nommée Louison. Antoine, en travaillant à démolir la porte, trouve sous une pierre de l'argent et un sac, dans lequel est un papier : Sotinet l'ouvre, et on y lit que si l'héritier fait abattre la porte avant le terme fixé, l'argent appartiendra à l'ouvrier qu'il y aura employé. Maître Antoine est honnête, il refuse la somme qui lui appartiendroit de droit, et Sotinet reconnoissant lui propose d'épouser sa fille, et de lui faire partager son aisance.

Les auteurs n'ont été que foiblement demandés et n'ont pas été nommés. Ils ont fini par dire qu'ils étoient trempés comme une soupe dans la crainte des sifflets. Cette crainte n'étoit que trop fondée.

Le rôle du maçon est bien fait, et étoit sur-tout bien rendu par le cit. St.-Albin.

La France littéraire de Joseph-Marie Quérard, tome 3 (1829), p. 347, donne comme auteur Bernard Gibert et indique que la pièce n'a pas été imprimée.

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