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Le Tolérant ou la Tolérance morale et religieuse

Le Tolérant, ou la Tolérance morale et religieuse, comédie en cinq actes, en vers libres, de Demoustier. 4 floréal an 3 [23 avril 1795].

Théâtre de la rue Feydeau, ou des Comédiens françois

Titre :

Tolérant (le), ou la Tolérance morale et religieuse

Genre

comédie

Nombre d'actes :

5

Vers / prose

vers libres

Musique :

non

Date de création :

4 floréal an 3 (23 avril 1795)

Théâtre ;

Théâtre de la rue Feydeau

Auteur(s) des paroles :

Charles-Albert Demoustier

Almanach des Muses 1796.

C'est un déiste qui sachant apprécier les divers préjugés, sait en tolérer les effets dans autrui. Parmi les autres personnages, un Athée, un Juif, un Chrétien, un Turc, un Tartare, un Indien et un Chinois. Peu de vraisemblance et de conduite. Des détails brillans ; une excessive facilité.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez le citoyen Huet :

Le Tolérant, ou la Tolérance morale et religieuse, Comédie en cinq actes, en vers. Représentée pour la première fois par les Comédiens Français, sur le Théâtre de la rue Faïdeau, le 4 Floréal, an troisième de la république, 23 avril 1795 Par Charles-Albert Demoustier.

Un avertissement précède le texte de la pièce :

AVERTISSEMENT.

La Tolérance comprend la religion, la politique et les mœurs.

Je n'ai pu, dans ce moment-ci, traiter la Tolérance politique. Avant de concilier les lois des autres pays avec les siennes, il faut en avoir.

Je me suis un peu plus étendu sur la Morale, en développant ce principe :

« Il n'est que deux partis ; le vice et la vertu.

Mais j'ai traité plus particulièrement la Tolérance Religieuse ; et voici pourquoi : par une contradiction trop commune parmi les hommes, j'ai vu régner en même temps le Fanatisme et l'Atheïme [sic]. J'ai voulu parler au cœur l'Athée, et le convaincre que

C'est par le sentiment qu'on arrive à la foi ;

Et j'ai tenté de persuader au Fanatique que tous les gens de bien sont de la même religion. Je conviens qu'un plan aussi étendu ne pouvoit être resserré dans les cinq actes d'une comédie. Je sentois ce défaut même en composant l'ouvrage ; mais le désir et l'espoir d'être utile ont un attrait irrésistible ; et le succès d'estime accordé au Tolérant, m'a seul plus flatté que tous les applaudissemens donnés par l'Indulgence à mes autres ouvrages.

Réimpression de l'ancien Moniteur, tome 24 (Paris, 1862), Gazette nationale ou le Moniteur universel, n° 221, Primidi 11 Floréal an 3 (Jeudi 30 Avril 1795, vieux style), p. 321-322 :

[Le but de la comédie de Demoustier, c’est de plaider la belle cause de la tolérance en matière de religion. Le critique juge que c’est un but louable. Le Tolérant, c’est « un bon père de famille » dont chacun des enfants aime l’enfant d’un voisin intolérant, un dévot catholique et un juif. L’intrigue montre combien les enfants du Tolérant sont pleins de qualités, ceux des intolérants souffrent de leur mauvaise éducation, l’un en se dissipant (il est joueur), l’autre en demandant à être libéré de la tutelle paternelle qui l’opprime. Comme on pouvait s’y attendre, le bien triomphe du mal, et les deux enfants du Tolérant épousent l’enfant d’un des deux intolérants après avoir triomphé, dans un cas de ses vices, dans l’autre d’une autorité paternelle abusive. Le sujet n’est finalement pas neuf : le critique le rapproche de plus d’une pièce où la tolérance religieuse n’est pas mise en avant, et il constate que la tolérance se manifeste surtout dans des détails, comme cette improbable scène où le Tolérant met d’accord les représentants de diverses religions (mais la scène vient du Zadig de Voltaire, et elle passe mal au théâtre). Si le style semble avoir « de la facilité et de la grâce », il manque de naturel. Il y a pourtant dans la pièce « des traits comiques et vrais », notamment dans le rôle du juif, et finalement « l'ouvrage, plein d'une saine morale et de vers agréables, a paru faire plaisir », et l’auteur a été nommé, tandis que le critique souligne l’ensemble avec lequel les acteurs ont joué.]

THÉÂTRE DE LA RUE FEYDEAU.

Une nouvelle pièce, en cinq actes et en vers libres, du citoyen Dumoustier, auteur du Conciliateur, des Femmes, etc., a été assez bien accueillie. Elle est intitulée le Tolérant, et a pour but d'inspirer la tolérance des opinions religieuses. On voit que l'intention de l'auteur est louable ; ce sujet, rebattu dans les livres de nos philosophes, n'avait pas encore été traité sur la scène.

L'auteur a fait de son Tolérant un bon père de famille, ayant deux enfants avec lesquels il vit en ami ; il a pour voisins et pour associés, on ne sait comment, deux personnages bien différents de lui ; ce sont Cafard, dévot catholique, et le juif Ismaël ; le premier a un fils, le second une fille ; tous deux sont si durs, si cruels pour leurs enfants, que les pauvres jeunes gens les craignent et les trompent. Florville (c'est le fils de Cafard) est devenu athée et mauvais sujet, sans cependant avoir perdu tout sentiment d'honneur. Il aime la fille du Tolérant, et en est aimé. Judith, fille d'Ismaël, a de son côté une intrigue secrète avec le fils du Tolérant.

Pendant que les enfants de ce dernier se conduisent avec sagesse, aiment leur père, le consultent sur toute leur conduite, Florville joue, perd 1,000 écus, et prend un rendez-vous pour se battre : mais sa jeune maîtresse paie sa dette, va le chercher sur le champ de bataille, le ramène blessé, et le convertit de son athéisme. Judith, de son côté, se trouve si malheureuse, que non-seulement elle consentirait, mais qu'elle demande même par un billet à être enlevée de la maison de son père. Mais son jeune amant, qui a paru partager son projet, la ramène lui-même, et la pièce finit par un double mariage.

A en juger par le fond, la pièce devrait plutôt s'appeler le bon Père, ou l'Ecole des Pères, que le Tolérant. On voit que ce fond est un peu celui des Adelphes de Térence, et de l'Ecole des Maris : mais c'est dans les détails que se trouvent les leçons de tolérance, données par le héros de la pièce aux autres personnages. L'auteur a même introduit, dans une scène épisodique, un Turc, un Chinois, un Indien, un Tartare et un Quaker. Les quatre premiers se disputent entre eux sur l'excellence de leurs religions. Le Tolérant les concilie, et les fait tous dîner ensemble : c'est la scène de Zadig. Mais ce qui est fort plaisant dans un conte peut paraître déplacé et exagéré dans une pièce de théâtre. Cette scène décousue et bizarre n'a pas semblé produire un bon effet.

En général, il y a dans le style de la facilité et de la grâce ; mais n'y a-t-il pas aussi un peu trop de prétention et de partage ? L'auteur d'un ouvrage dramatique ne devrait-il pas tâcher toujours de se faire oublier, et de ne montrer que ses personnages, viser moins à l'esprit et plus au naturel ? Cependant il y a des traits comiques et vrais dans le rôle du juif Ismaël, et le personnage du jeune athée est assez bien indiqué. Au total, l'ouvrage, plein d'une saine morale et de vers agréables, a paru faire plaisir.

L'auteur a été demandé et nommé. La pièce est jouée avec beaucoup d'ensemble et de talent.

La Décade philosophique, littéraire et politique, an III (1795), tome 5, n° 38 (20 floréal), p. 298-300 :

Théâtre de la rue Feydeau.

Le Tolérant, comédie en 5 actes, donnée le 4 floréal.

C'est la tolérance des religions qui fait le sujet de cette nouvelle pièce du citoyen Demoustier, auteur du Conciliateur, des Femmes et des Lettres à Emilie. Son Tolérant est tout bonnement un déiste. Il a un fils et une fille ; et l’indulgence qui a présidé à leur éducation , a établi entre le père et les enfans une confiance sans bornes. Leurs voisins, le juif et le chrétien, ont suivi des principes tout différens  ils ont toujours traité fort durement leurs enfans : aussi, n’ont-ils point leur amitié. Le fils du catholique est devenu athée, et la fille du juif soupire après l’instant de s’affranchir du joug paternel. Elle s’adresse même, pour y parvenir, au fils du tolérant, dont elle est aimée ; mais ce jeune homme, plein de délicatesse, la ramène aux pieds de son père. La fille du tolérant ne se conduit pas moins bien avec l’athée, fils du juif, qu’elle aime ; elle paye une dette de jeu qu’il a faite, prend soin d’une blessure qu’il a reçue dans un duel, et finit par le convertir et en faire un déiste. Tout s’arrange le mieux du monde ; et un double mariage termine la pièce.

Cet ouvrage renferme des détails brillans qui ont été fort applaudis : le rôle du juif est joué d’une manière très-originale par Dazincourt, et celui du tolérant, avec l’intelligence et la grâce qu’on connaît à Molé.

On a fait la remarque que c’était moins la tolérance des religions qu’enseignait cette pièce, que la douceur nécessaire dans l’éducation. C’est peut -être pour éloigner ce reproche, et pour remplir un peu mieux son titre, que l’auteur a introduit quatre autres personnages dont la réunion est assez rare dans nos contrées : c‘est un turc, un tartare, un indien et un chinois. Le tolérant leur donne à dîner, ainsi qu’au juif et au catholique ; et il leur prouve que, puisqu'ils reconnaissent tous un Dieu, et que ce Dieu est le maître de toute la Nature, ils ont tous la même religion. Le chrétien et le juif sont seuls récalcitrans, et prodiguent à celui qui veut les mettre d’accord, les épithètes injurieuses dont on fait un si grand usage dans leurs sectes.

C’est, comme on voit, une des plus plaisantes et des plus philosophiques situations de Zadig , mise sur la scène ; mais dans Zadig, tout cela arrive en Perse, et la chose en est plus vraisemblable.

Il y a quelques années que cette comédie eût passé pour hardie, et qu’elle eût été fort utile ; mais à présent , est-ce bien l’intolérance en religion contre laquelle il faut nous mettre en garde ? On est assez généralement d’accord que chacun a le droit de faire chez soi toutes les cérémonies, et de prendre tous les costumes qu’il croit pouvoir être agréables au Ciel ; mais combien ne reste-t-il pas d’intolérans en politique, de ces gens toujours prêts à soupçonner des intentions perverses dans ceux qui ne partagent pas leurs opinions, et pour qui c'est être scélérat, que de n’être pas de leur avis ? Il serait bon de signaler les hommes de ce caractère, non pas pour les corriger ; l’entreprise serait trop difficile ; mais afin de développer les moyens qu’ils mettent en œuvre pour entraîner les moutons de l’espèce humaine, se faire des partis formidables, et enfin, écraser tous leurs opposants.

Il est un autre espèce d’intolérans que nous regrettons de ne pas voir au théâtre , et dont nous sommes persuadés que la peinture ferait de l’effet dans tous les tems, car
ils sont de tous les siècles et de tous les régimes  : ce sont les intolérans de société. Rien ne les satisfait ; ils tiennent registre des égards qu’il faut avoir pour eux ; les devoirs des autres sont leur grande occupation. Y manque-t-on ? On n’a plus à leurs yeux aucunes qualités, on ne peut être qu’un sot,. et un méchant. Avez-vous négligé une visite, ou manifesté en littérature, en musique, un avis. différent du leur, vous ne méritez que le mépris ou la haîne. Il ne faut pas auprès d’eux que personne agisse à sa fantaisie et selon ses principes, mais selon les leurs ; autremenr, il vous mettent le marché à la main ; si l’on
est leur femme, ils vous. parlent de divorce ; si l’on est leur parent, il faut se séparer, si l’on est amis, il faut se brouiller.

Ce caractère se fond très-bien dans celui de l’opiniâtre, qui est attaché à ses idées, seulement parce qu‘il est convaincu qu’il ne peut pas avoir eu tort. Tout cela tient à ce malheureux amour-propre, qui caractérise notre espèce, et la colère qui anime l’intolérant de société, est du genre de celle qui a porté les prêtres à brûler ceux qui n’ajoutaient pas foi à leurs reliques, et Robespierre à massacrer les citoyens qui n’avaient pas trouvé ses discours assez
beaux.           S.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1795, volume 2 (mars-avril 1795), p. 284-286 :

[En ces temps de bouleversements politiques, le compte rendu s’ouvre sur le constat d’une absence de lien avec les « opinions politiques ». Le sujet de la pièce, c’est donc la tolérance, dont le résumé de l’intrigue montre combien elle est peu répandue : l’histoire des amours des jeunes gens montre l’intolérance des associés du Tolérant. Mais, bien sûr tout finit par s’arranger. Le critique souligne combien la pièce est morale : elle montre les ravages du fanatisme religieux et ses effets inverses à ce qu’on en attendait. Paradoxalement, cette pièce vertueuse, bien écrite, bien versifiée, pleine de finesses et de grâces, n’a pas obtenu le succès qu’elle semble mériter. En cause, un certain vide de l’intrigue, et l’insuffisante liaison entre les scènes. Surtout, cette intrigue est également invraisemblable : comment un personnage tolérant peut-il s’associer, y compris au-delà des seules nécessités commerciales, avec des gens aussi peu ouverts (« aussi peu compatibles avec lui »). Dans l'École des maris, Molière ne commet pas la même erreur, et puise ses moyens dans la nature (encore et toujours la nature !).]

Le Tolérant, piece en cinq actes & en vers.

Le sujet de cette piece n'a aucun rapport aux opinions politiques; c'est un sage, qui sachant apprécier les différens préjugés, sans en excuser les conséquences, sait en tolérer les effets dans les hommes, ses semblables.

Commerçant de profession, il est associé avec deux hommes de religions différentes, mais dont les principes religieux ne sont que pour l'apparence, car tous deux obéissent, l'un à l'avarice sordide, il est Juif; & l'autre a une avidité vile pour le gain. Le Tolérant a un fils & une fille ; ses associés ont, l'un un garçon r l'autre une fille. Tous quatre deviennent amans ; mais élevés dans des principes différens , les enfans des deux associés attestent leurs peres & leurs demeures ; ceux du tolérant jouissent de la confiance de leur pere, & sont heuurcux. Le tolérant consent à l'union de ses enfans avec ceux de ses associés ; mais ces derniers s'y refusent, parce qu'ils les trouvent mal élevés ; la fille du Juif termine tout en quittant la maison de son pere pour se jetter dans les bras de son amant, qui, de son côté, fidele aux loix de l'honneur & de la probité, la remet entre les mains du pere. Le tolérant profite de cet événement pour proposer de nouveau l'union désirée par les jeunes gens ; elle est acceptée, & les amans sont unis.

Le but moral est sensible : 1°. les principes religieux servent les apparences, & sont nuls pour la conduite ; 2°. ils produisent sur les enfans dont on veut enchaîner la raison, des effets diamétralement opposés à ceux que l'on se propose : car le fils du Juif devient athée, & la fille de l'autre, honnête d'ailleurs, commet la faute la plus grave, en quittant son pere pour se livrer à son amant.

Cette piece, pleine de traits charmans, de tirades supérieurement versifiées, de vers heureux, de pensées fines, exprimées avec beaucoup de graces, n'a cependant pas obtenu un succès complet ; le spectateur a éprouvé des vides, & des actes entiers n'ont produit sur lui que peu d'intérêt. Cela provient sans doute de ce que l’action ne marche que par des moyens peu naturels, d'où il résulte que les entrées & sorties ne sont pas assez motivées.

Le défaut qui a frappé le plus généralement est le peu de vraisemblance qu'un homme du caractere du tolérant se soit associé à deux peres aussi peu compatibles avec lui, & qu'il manifeste même la prétention d'étendre ses liaisons au-delà des intérêts commerciaux. Moliere, dans ì'Ecole des maris, a voulu prôner les effets de la tolérance des peres avec leurs enfans ; mais ses moyens sont tous puisés dans la nature.

Nous croyons que la facilité & la gaieté du dialogue, & la grace de la versisication, mettront toujours cette piece au rang des ouvrages qui obtiendront dans tous les tems l'estime des amateurs.

(Annonces & avis divers, &c.)

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1795, volume 3 (mai juin 1795), p. 228-229 :

[Nouvel article sur le Tolérant, qui reconnaît le caractère moral de l'œuvre, mais en souligne aussi les ambiguïtés. Si elle est riche « d'une foule de détails piquans & d'un style toujours fleuri, toujours spirituel & délicat », elle est trop longue, il faudrait en resserrer l’action et supprimer des sscenes de cabinet, inutiles ou trop répétées ». Et surtout, c’est le principe même du sujet qui est contesté : il vaut toujours mieux partir d’und éfaut pour montrer comment on corrige celui qui en est affublé, ou comment on le punit : il fallait prendre «  pour son héros & pour titre de sa piece, l’Intolérant, comme Moliere a traité le Tartuffe, le Misantrope, &c. ». Cette idée, qui peut nous surprendre, repose sur la conception générale de la comédie, qui doit avir un but moral. Mais la pièce n’est finalement pas si mal jugée : c’est un ouvrage estimable, qui doit faire honneur à son auteur.]

Le Tolérant, comédie en cinq actes, en vers.

On trouve sans doute, dans celle-ci, du style, de l’esprit & des défauts charmans ; mais peut-être le fonds de l'ouvrage n'étoit il pas très-propre à être mis en scene. Le Tolérant en religion offroit moins de ressources que le Tolérant en politique : la moralité du premier se rapproche trop de celle de la chaire, & doit paroître neuve & singuliere au théatre. Quoi qu'il en soit, l’homme d'esprit tire parti des sujets les plus ingrats, & le citoyen Dumoutiers l'a prouvé. Gêné par le peu de comique de son plan, & par les nombreux personnages qu'il y a introduits, il l'a embelli d'une foule de détails piquans & d'un style toujours fleuri, toujours spirituel & délicat. Sans doute, en retranchant beaucoup de longueurs, en resserrant l'action, en sacrifiant plusieurs scenes de cabinet, inutiles ou trop répétées, son ouvrage gagnera considérablement : il auroit mieux conçu son plan, s'il eût pris pour son héros & pour titre de sa piece, l’Intolérant, comme Moliere a traité le Tartuffe, le Misantrope, &c. C'est l’homme vicieux qui doit fournir le but moral d'une piece de théatre : il faut le corriger ou le punir à la fin, & lui donner toujours l'homme vertueux pour contraste. Cette maniere de saisir un sujet offre toujours des moyens plus sûrs & une action plus simple. Tel qu'il est néanmoins, le Tolérant est un ouvrage estimable, qui doit faire honneur aux principes & au talent de son auteur, qui n'a jamais tracé que des sujets doux & des caracteres aimables ; il ne peut qu'ajouter, en un mot, à la réputation de Dumoutier.

D’après la base César, 2 représentations, les 23 avril et 1er mai 1795.

D’après André Tissier, Les spectacles à Paris pendant la Révolution, Volume 2, (de la proclamation de la République à la fin de la Convention nationale, 21 septembre 1792-26 octobre 1795), p. 477, la pièce, qui a été refaite en 4 actes, a connu trois représentations.

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