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Un moment d'humeur

Un moment d'humeur, comédie en un acte, en vers, mêlée d'ariettes, de Louis Hennequin, musique de Louis Sébastien Lebrun. 3 thermidor an 4 [21 juillet 1796].

Théâtre des Amis de la Patrie, rue de Louvois.

Titre :

Un moment d’humeur

Genre :

comédie mêlée d’ariettes

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

vers

Musique :

ariettes

Date de création :

3 thermidor an 4 (21 juillet 1796)

Théâtre :

Théâtre des Amis de la Patrie, rue de Louvois

Auteur(s) des paroles :

Louis Hennequin

Compositeur(s) :

Louis Sébastien Lebrun

Almanach des Muses 1797.

La pièce reprend les personnages de la comédie de l'année précédente, Émilie et Melcour : mêmes auteurs, même nom des personnages, même théâtre sur lequel les deux pièces ont été créées à quelques mois d'intervalle. Il s'agit bien pourtant de deux pièces différentes, dont on peut trouver les brochures sur internet.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Huet, an 4 (1796) :

Un moment d’humeur, comédie en un acte, en vers, mêlé d’ariettes. Paroles de L. Hennequin. Musique de L. S. Lebrun. Représentée pour la première fois sur le théâtre des Amis de la Patrie, rue de Louvois, le 3 Thermidor, an 4. de la République, (21 Juillet 1796).

Gazette nationale ou le Moniteur universel, n° 319 du 19 thermidor an 4 [6 août 1796], p. 1274 :

[Le critique porte un jugement plutôt sévère sur la pièce, qui, d'après lui, survit seulement par ses détails. L'intrigue est centrée sur la tentative d'« une jeune femme légère, dissipée, en un mot, une femme du jour » de faire prendre conscience à « un amant brouillé avec sa maîtresse » de sa conduite inacceptable (il a osé sourire à une autre...). La pièce est considérée comme mal construite, puisqu'elle abuse des entrées et sorties non motivées (c'est un point très important) Et elle ne doit son succès qu'à l'esprit dont elle est remplie et à la qualité de son écriture. Les auteurs, nommés, ont même droit à une courte présentation.]

THEATRE DE LA RUE LOUVOIS.

Un Moment d'humeur : Tel est le titre d'une petite comédie en vers, mêlée de chant, que l'on vient de donner à ce spectacle. Un amant brouillé avec sa maîtresse, qui, pour l'éprouver, a paru sourire à un autre voilà tout le sujet de cette piece, qui n'aurait pas intéressé longtems, si elle n'eût plu par les détails.

Céphise se charge de réconcilier les deux amans. C'est une jeune femme légere, dissipée, en un mot, une femme du jour, et qui a la prétention, pour une petite maîtresse, de n'être qu'estimable. Elle imagine de faire tomber Melcour à ses genoux dans un moment où Emilie va paraître. Celle-ci est d'abord piquée contre tous deux ; elle se radoucie [sic] bientôt, et moins prompte que Melcour à juger sur les apparences, elle l'invite à se justifier. Céphise explique qu'elle a voulu mettre l'ombrageux Melcour dans la nécessité de se justifier devant sa maîtresse, pour lui faire sentir combien il avait eu tort de ne pas vouloir l'entendre avant de la condamner.

Il y a dans cette petite piece trop d'entrées, trop de sorties qui ne sont point motivées ou qui le sont mal. Il en est de même de quelques situations.

Malgré ses défauts, cette piece ne pouvait manquer d'avoir du succès : elle est semée d'esprit et bien écrite.

Cet ouvrage est du citoyen Hennequin, auteur de la Partie quarrée et d'Emilie et Melcour. – La musique est du citoyen Lebrun, artiste du théâtre de la rue Feydeau ; elle est agréable, mais contient beaucoup de souvenirs.

D’après la base César, Un moment d’humeur de Hennequin pour le texte et Lebrun pour la musique a été jouée 16 fois au Théâtre du Lycée des Arts, du 21 juillet au 8 décembre 1796.

 

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