Allons en Russie, vaudeville épisodique en un acte, de M... [Moreau de Commagny] et Henrion, 1er Nivôse an 11 [22 décembre 1802].
Théâtre de la Cité-Variétés.
Au premier nivôse, le Courrier des spectacles annonce que le théâtre de la Cité fait relâche. Mais le lendemain 2 nivôse, il annonce qu'on y donne la deuxième représentation d'Allons en Russie, qui a donc bien pu être créé la veille. On peut garder comme date de création celle du 1er Nivôse an 11 [22 décembre 1802].
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Fages, an 11 – 1802 :
Allons en Russie, vaudeville-épisodique en un acte, Par MM. M*** et Henrion, auteurs des Amours de la Halle ; Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Cité-Variétés, le premier Nivôse an XI.
Courrier des spectacles, n° 2120 du 4 nivôse an 11 [25 décembre 1802], p. 2 :
[Le compte rendu de la pièce de Moreau et Henrion est publié immédiatement après celui qui rend compte de l'homonyme Allons en Russie du Théâtre Montansier. Contrairement à ce dernier, la pièce de Moreau et Henrion a réussi, « grace à quelques détails piquans et à quelques couplets ingénieux. ». Dans les deux pièces, il est question de jeunes artistes rêvant d'aller faire carrière en Russie. Berville obtient grâce à la ruse (la malhonnêteté ?) d'un ami de quoi épouser celle qu'il aime et qui va partir en Russie comme chanteuse. Les auteurs ont été nommés.]
Théâtre de la Cité.
Encore une pièce intitulée : Allons en Russie. C'est un vaudeville-épisodique dont le plan est peu de chose, et qui a réussi grace à quelques détails piquans et à quelques couplets ingénieux.
M. Flibourg, correspondant du théâtre de Pétersbourg, chargé d’engager des artistes de tout genre à Paris, reçoit tour-à-tour un Poëte, un Peintre, un Danseur, un Souffleur et un Auteur, et en un mot, tous ceux que l’ambition ou la nécessité forcent de quitter Paris. Il vient d’engager Cloris, jeune cantatrice, dont Berville est épris, mais que M. Frac son père, et tailleur de la troupe, lui refuse en mariage , parce qu’il n’a pas mille écus de dot.
Belfort, son ami, qui n’est connu ni de Frac ni de Flibourg, se fait passer pour un correspondant du théâtre de Londres, et présente un engagement avec un dédit de mille écus qu’il a fait signer à Cloris à l’insçu de son père. Celui-ci qui a fait à Flibourg un autre dédit, préfère donner les mille écus au faux correspondant, qui les rend à son ami ; et celui-ci finit par obtenir de Frac la main de Cloris.
Les auteurs demandés sont MM. Moreau et Henrion.
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