Alphonse et Séraphine

Alphonse et Séraphine, comédie en trois actes, de Faur, 27 novembre 1792.

Théâtre du Palais-Variétés.

Mercure universel, tome 21, n° 632 du jeudi 29 novembre 1792, p. 463-464 :

[Comme il n'y a rien à dure de la pièce, le critique n'en dit rien : une « comédie à l'espagnol et en trois actes » sans originalité aucune, puisque « tout y est prévu ». Une seule qualité : l'interprétation de Beaulieu, qui seule a permis à la pièce d'aller à son terme. Et l'article s'achève sur l'action charitable de l'acteur, un vrai patriote reconnu comme tel partout où il est passé.]

Theatre du Palais-Varietés.

La multitude de nouveautés dont on innonde le public, ne nous a pas offerte [sic] encore de pièce sur laquelle il y a moins à dire que sur Alphonse et Séraphine, comédie à l’espagnol et en trois actes, donnée avant-hier à ce théâtre. Tout y est prévu ; et si elle a été écoutée, l’auteur doit s’en prendre à Beaulieu que le public a trouvé trop plaisant pour s’en aller.

Les belles actions ont droit à notre justice ; les publier est un devoir bien plus que de les louer ; nous ne devons point passer sous silence, que cet artiste estimable (Beaulieu) pendant ses tournées dans les départemens, a pris sur le fruit de son travail la somme de 4200 livres, pour la consacrer au soulagement des incendiés de Limoges, et généralement à toutes les victimes, soit des fléaux, soit de leur patriotisme. Il n’est pas une ville, sans en excepter Bruxelles, où ce comédien n’ait professé hautement les sentimens du civisme le plus pur et le plus recommandable.

La pièce n'est pas connue de la base César, mais elle est signalée par Louis-Henry Lecomte, Histoire des théâtres de Paris, le Théâtre de la Cité, 1792-1807 (Paris, 1910), p. 17 :

27 novembre : Alphonse et Séraphine, comédie en 3 actes, par Faur.

Episode du roman de Gil Blas, auquel un rôle de jardinier, plaisamment tenu par Beaulieu, valut une sorte de succès. — Non imprimé.

Le compte rendu de Lecomte ne contredit pas celui du Mercure universel.

Le théâtre de la Cité est encore, en novembre 1792, le Théâtre du Palais-Variétés.

L'épisode de Gil Blas exploité par Alphonse et Séraphine est sans doute le même que celui sur lequel repose la Caverne ou les Voleurs, de Dercy, musique de Lesueur, joué en 1793 au Théâtre Feydeau..

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