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Arlequin qui rit et Gilles qui pleure

Arlequin qui rit et Gilles qui pleure, vaudeville en un acte, de Maurice [Armand-Louis-Maurice Séguier], joué le 21 Thermidor an 7 (8 août 1799).

Théâtre du Vaudeville.

Titre :

Arlequin qui rit et Gilles qui pleure

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

21 thermidor an 7 (8 août 1799)

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

Maurice [Armand-Louis-Maurice Séguier]

Mercure de France, tome 7, 25 thermidor an 7 (12 août 1799), p. 228-229 :

THÉÂTRE DU VAUDEVILLE.

21 Thermidor.

Arlequin qui rit et Gille qui pleure,

Vaudeville, en un acte.

Le titre original de cette bluette avait amené assez de monde au théâtre du Vaudeville.

Arlequin et Gille n'ont point donné de leurs nouvelles à leurs épouses depuis quatre ans qu'ils les ont abandonnées. Colombine, qui croit son cher Arlequin mort, est sur le point d'épouser son oncle, Cassandre, quand Arlequin et Gille paraissent. Ils se sont faits marchands d'orviétans. Arlequin amuse le public, avec ses chansons joyeuses et piquantes : Gille, au contraire, l'ennuie, avec ses complaintes tristes et monotones. Mais Colombine et Gillette ont reconnu, chacune, leur mari. Gillette va trouver Arlequin, et l'engage à la raccommoder avec Gille. Pendant ce tems, Colombine va en dire autant à Gille. Arlequin fait tout ce qu'il peut pour amener Gille à une reconciliation avec sa femme. Gille, à son tour, trouve Arlequin dans d'excellentes dispositions pour pardonner à la sienne. Ils vont, chacun de leur coté, chercher, l'un, Gillette, l'autre, Colombine. Les deux époux se retrouvent dans les bras de leurs chères moitiés, et un mutuel oubli du passé cimente cette double réunion.

Cette pièce est longue, et se traîne avec lenteur. Le rôle d'Arlequin qui rit n'a pas fait rire, et celui de Gille qui pleure n'a pas paru plaisant. L'intérêt est languissant. Les acteurs vont, viennent, entrent et sortent, sans que rien ne soit motivé. Le dialogue et les couplets sont en général, peu saillans : quelques uns, cependant, ont été justement applaudis et répétés.

L'auteur a été demandé ; et le cit. Laporte (le nommer, c'est faire son éloge) est venu annoncer que la pièce était du cit. Maurice, auteur du Maréchal Ferrant d'Anvers.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 5e année, 1799, tome II, p. 538-539 :

[Dans l’ordre : constat de l’insuccès relatif, résumé de l’intrigue (dont le dénouement est mis en relation avec Misanthropie et Repentir (une pièce moins gaie...); jugement sans appel (« ouvrage […] long et froid »), et nom de l’auteur, avec renvoi à une de ses pièces antérieures.]

THÉATRE DU VAUDEVILLE.

Arlequin qui rit et Gilles qui pleure,

Cette pièce a été jouée sans beaucoup de succès le 21 thermidor : Arlequin et Gilles ont été obligés de quitter leur maison, lassés de la conduite de Colombine et de Gillette, leurs femmes. Ils reviennent au bout de quatre ans, et jurent tous deux de ne pas leur répondre si elles viennent implorer leur pardon. Colombine et Gillette les ont entendus et imaginent un moyen de les fléchir. Gillette parle à Arlequin pour Colombine , et Colombîne à Gilles pour Gillette. Les deux femmes viennent ensuite et présentent à leurs époux le fruit de leur mariage. Les époux s'attendrissent et se réconcilient, comme dans Misanthropie et Repentir.

Arlequin qui rit de tout, et Gilles qui s'afflige de tout, ont donné le titre à cet ouvrage qui est long et froid. L'auteur a été demandé. C'est le C. Maurice, auteur du Maréchal ferrant d'Anvers.

Dans la base César, l'auteur est inconnu ; quatre représentations, les 8, 10, 12 et 19 août 1799.

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