L'Apothéose de Beaurepaire, pièce nouvelle en un acte et en vers, de Charles Louis Lesur, 21 novembre 1792, l'an premier de la République.
Théâtre français de la République.
Une des trois pièces consacrées à la mort de Beaurepaire, avec la Patrie reconnaissante ou l'Apothéose de Beaurepaire de Jean-Joseph Lebœuf, musique de Candeille et la Mort de Beaurepaire ou les Héros Français de Dumaniant.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez la Citoyenne Toubon :
L'Apothéose de Beaurepaire, pièce nouvelle en un acte et en vers, Représentée pour la première fois au Théâtre Français le 21 novembre 1792, l'an premier de la République. Par Charles Louis Lesur.
Une « note historique » précède le texte de la pièce :
NOTE HISTORIQUE.
Beaurepaire, Commandant de Verdun, lors du siége de cette Ville par les Prussiens, se brûla la cervelle en plein Conseil de Guerre, plutôt que de consentir à l'infamie d'une capitulation....
L'Assemblée nationale législative, voulant rendre honneur aux mânes de ce grand homme, et perpétuer la mémoire de cette action héroïque, décréta, le 13 Septembre 1992, que ses cendres seroient déposées au Panthéon Français, et qu'on graveroit sur son tombeau l'inscription suivante :
Il aima mieux mourir, que de capituler avec les tyrans.
Le transfert au Panthéon, que la pièce est censée montrer, n'a jamais été fait, et Beaurepaire continue à reposer dans l'anonymat le plus complet dans le cimetière de Sainte-Menehould.
Selon la base César, la pièce a été jouée 12 fois au Théâtre de la Nation, du 21 novembre 1792 au 10 mars 1793.
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