Les Bons Gobets, ou Comme on s’aime à Montmorency, vaudeville en un acte, de Francis, 12 décembre 1808.
Théâtre des Variétés.
La brochure ne donne comme auteur que Francis (le baron d’Allarde). Mais Brazier est également cité comme auteur, entre autres par la Bibliothèque de Monsieur de Soleinne, tome 2, p. 261. Le Catalogue général de la BNF en fait aussi le coauteur de la pièce.
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Titre :
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Bons Gobets (les), ou Comme on s’aime à Montmorency
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Genre
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vaudeville
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en prose
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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12 décembre 1808
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Théâtre :
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Théâtre des Variétés
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Auteur(s) des paroles :
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Francis
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Madame Cavanagh, 1809 :
Les Bons Gobets, ou Comme on s’aime à Montmorency, vaudeville en un acte, en prose ; Par M. Francis. Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Variétés, boulevard Montmartre, le 12 décembre 1808.
Un gobet, c’est, dans la langue familière, un morceau, une bouchée que l’on gobe, et par extension, une personne un peu niaise (Trésor de la Langue française informatisé).
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 13e année, 1808, tome VI, p. 380 :
[Le titre donné est inexact : il faut lire Les Bons Gobets, ou Comme on s’aime à Montmorency.
Pour rendre compte de la pièce nouvelle, le critique nous résume une autre pièce sur le même sujet, avant de dire en quoi la pièce nouvelle diffère de la précédente (les jeunes paysans se travestissent pour venir au rendez-vous : ce n’est pas tout à fait une innovation !). Deux éléments de jugement : le caractère leste des couplets, que le public a « improuvé » (le public tient au respect de la morale au théâtre), et l’existence de longueurs, malgré lesquelles la pièce est agréable.]
Les Bons Gobets, ou comme on aime à Montmorency, vaudeville joué le 12 décembre.
On a donné, il y a cinq ans, au théâtre du Vaudeville, une petite pièce intitulée la Ville et le Village. Deux jeunes gens de Paris prétendoient qu'on n'aime pas mieux aux champs qu'à la ville, et faisoient avec leur oncle la gageure de séduire deux jeunes fiancés bien innocens et bien amoureux. Les villageois résistoient à l'épreuve, et faisoient gagner la gageure à l'oncle. C'est absolument la même chose dans la pièce nouvelle, si ce n'est que le paysan vient au rendez-vous du Monsieur, en habit de femme ; et la jeune villageoise à celui de la Dame, en habit de garçon.
Les couplets de cet ouvrage sont lestes au dernier degré; quelques-uns ont été fortement improuvés. A quelques longueurs près, la pièce est agréable ; elle est de M. Francis.
Un survol rapide du Journal de Paris de l’année 1809 permet de repérer au moins 30 représentations tout au long de cette année.
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