La Citerne

La Citerne, mélodrame en quatre actes, en prose et à grand spectacle, de Guilbert-Pixerécourt, musique d’Alexandre Piccini, ballets de Hullin,14 janvier 1809.

Théâtre de la Gaîté.,

Titre :

Citerne (la)

Genre

mélodrame à grand spectacle

Nombre d'actes :

4

Vers / prose ?

en prose

Musique :

oui

Date de création :

14 janvier1809

Théâtre :

Théâtre de la Gaîté

Auteur(s) des paroles :

R. C. Guilbert-Pixerécourt

Compositeur(s) :

Alexandre Piccini

Chorégraphe(s) :

Hullin

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1809 :

La Citerne, mélodrame en quatre actes, en prose, et à grand spectacle ; Par R. C. Guilbert-Pixerecourt ; Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté, le Samedi 14 Janvier 1809. Musique de M. Alexandre Piccini, de la Musique particulière de S. M. l’Empereur. Ballets de M. Hullin ; Décorations de MM. Alaux.

Journal de l'Empire, 19 janvier 1809, p. 3-4 :

[Le feuilleton du Journal de l'Empire n'a pas eu l'honneur de figurer parmi les comptes rendus sélectionnés pour célébrer la Citerne, et nous en extrayons la partie consacrée à résumer l'intrigue. Le critique prend bien soin de préciser qu'il s'est limité à l'essentiel, à la foi pour ménager la surprise aux futurs spectateurs, et pour ne pas entrer « dans un labyrinthe de détails » dont il craint de ne pas réussir à se retrouver. Une lacune cependant : il oublie de parler du clou du spectacle, qui est l'effondrement de la citerne à la fin, au cours de l'incendie du château. C'est pourtant bien ce que les autres critiques mettent en avant.]

Je ne puis qu'indiquer ici légèrement le sujet : une analyse plus détaillée ôteroit aux spectateurs le plaisir de la surprise, et m'entraîneroit moi-même dans un labyrinthe d'incident dont je sortirois avec peine.

Don Raphaël, brave marin célèbre par ses exploits, a été fait prisonnier par des pirates d'Afrique. Dans son absence, il a été calomnié et condamné comme traitre à la patrie. Un faux ami, nommé Fernand est en possession de sa fille et de sa fortune, en qualité de tuteur : il voudroit épouser sa pupille Séraphine ; mais elle a un amant. Fernand, pour écarter cet amant, emploie un intrigant nommé Picaros, qui l'avoit servi autrefois, et qu'il retrouve dans les prisons de l'Inquisiiton : c'est un caractère à peu-près pareil à celui de Figaro ; mais plus prononcé, plus voisin de celui d'un filou et même d'un brigand. Ce Picaros joue le rôle du père de Séraphine : par son autorité paternelle, il éloigne sa fille de son amant, et la conduit au vieux château où est la citerne : la citerne se trouve occupée par des voleurs et des pirates. Le hasard veut aussi que le véritable père de Séraphine soit dans ce même château ; une petite sœur de Séraphine, déguisée en jokey, s'y trouve de même et y joue un rôle charmant. C'est Mlle Caroline Soissson qui prête à ce rôle sa jolie figure : c'est son début dans la parole ; et quand on parle aussi bien, on a raison de ne pas se borner à la danse muette.

Séraphine court mille dangers ; elle est continuellement sur le point de tomber aux mains des pirates : à chaque instant on frémit pour elle. Sa petite sœur l'accompagne comme son bon ange. Picaros lui-même éprouve des remords, se convertit, et devient un des libérateurs de Séraphine. Il y a de grands combats à la fin ; le château embrasé s'écroule ; au milieu des feux et de la fumée, on reconnoît don Raphaël, Séraphine et la petite Clara, échappés à l'incendie et à la fureur de leurs ennemis : c'est un dénouement a grands fracas, et chacun sort émerveillé de ce qu'il a vu.

Dans le tome 2 du Théâtre choisi de Guilbert de Pixerécour (Nancy, 1841), le texte de la citerne est précédé d'un large choix de « jugements des journaux », p. 377-383 :

[Tous les articles sont accompagnés de la date du 15 janvier 1809, qui est celle de la création de la pièce, et non celle de la publication de l'article.]

Journal de Paris. 15 Janvier 1809.

La première représentation de la Citerne, au théâtre de la Gaîté, vient d'obtenir un brillant succès.

Ce mélodrame était attendu depuis plusieurs années ; mais les conceptions de M. de Pixerécourt, le Corneille du Boulevard, ne sont-elles pas toutes à l'épreuve de l'attente la plus prolongée ? Ne surpassent-elles pas toujours l'idée qu'on s'en forme d'avance, quelque bizarres que puissent être les conjectures auxquelles elles ont donné lieu ? Quelle imagination, si vive et si extravagante qu'elle fût, pourrait se figurer seulement la dixième partie des inventions extraordinaires que M. de Pixerécourt vient de prodiguer, comme en se jouant, dans son nouveau chef-d'œuvre, et dont nous sommes encore tout émerveillés ?

Suit l'analyse:

Il y a sans doute dans cette pièce beaucoup plus d'incidents qu'on n'en trouverait dans les trois théâtres réunis de Corneille, Racine et Voltaire ; ce n'est pourtant qu'une faible partie des miracles qui remplissent les premiers de ces quatre grands actes, où, suivant le précepte d'Horace, la surprise et l'admiration vont toujours croissant jusqu'au dernier, qui représente l'intérieur de la citerne, construction du genre le plus neuf et le plus bizarre. La pièce se termine par l'entier écroulement de cette voûte souterraine, et la salle elle-même est près de crouler, tant l'enthousiasme des spectateurs fait alors partir d'applaudissements.

Il ne faut pas songer à suivre ici dans tous leurs développements les imbroglio-mélodramatiques de M. de Pixerécourt; il ne serait même pas facile d'expliquer nettement à nos lecteurs, comment il a su appliquer tant de choses extraordinaires sur un aussi faible canevas. On doit laisser quelque aliment à la curiosité des spectateurs ; disons pourtant que rien n'a été ménagé pour leur satisfaction : élégance et richesse de costumes, hardiesse et grandiose de décorations, tout rappelle à notre souvenir cette magnificence si vantée du théâtre de la porte Saint-Martin, laquelle rappelait, comme chacun sait, les antiques prodiges d'Athènes et de Rome.

Une actrice qui jusqu'ici ne s'était distinguée que par la danse pantomime, Mlle Caroline, a rendu le rôle de Clara avec beaucoup d'intelligence.

Les ballets sont de M. Hullin, la musique est de M. Piccini. Tout a été applaudi avec transport, et l'auteur du poëme demandé par des milliers de voix, au moment où nous quittions la salle, a sans doute été forcé de se rendre au vœu de la foule enivrée.

Dusaulchoy.          

Gazette de France. 15 Janvier 1809.

Première représentation de la Citerne.

M. de Pixerécourt vient de faire un pas de géant dans l'art mélodramatique. Jusqu'ici l'on s'était contenté de nous donner des mélodrames en trois actes, et encore les trouvait-on souvent d'une assez bonne longueur : la nouvelle pièce intitulée la Citerne en a quatre, et cependant elle a paru trop courte aux nombreux amateurs qui ont assisté à la première représentation. Ce mélodrame est le plus intéressant, le plus chargé d'incidents, de situations romanesques, de surprises, de coups de théâtre, qui ait encore paru aux Boulevards. M. de Pixerécourt, en imaginant de construire sa pièce en quatre actes, s'est donné ses coudées franches, et il en a usé tout à son aise. Ce canevas est enrichi par tant d'imbroglios, par la richesse si pompeuse des costumes et des décorations, qu'il a séduit facilement la multitude. Ce qui a surtout excité l'enthousiasme, c'est la vue assez singulière de l'intérieur de la citerne et son écroulement qui a lieu avec un fracas épouvantable. Y a-t-il en effet rien de plus beau dans un mélodrame que le bruit des coups de fusils et des combats au sabre, que la fumée de la poudre qui enveloppe toute la salle dans un épais brouillard, et que l'écroulement d'un château ou d'une forteresse ? Aux Boulevards, il ne s'agit pas de frapper juste, mais de frapper fort. C'est aussi l'avis de M. de Pixerécourt et de bien d'autres.

Deuxième représentation de la Citerne.

Annoncée depuis longtemps, attendue avec impatience, la Citerne vient enfin d'ajouter un nouveau titre à la gloire de son auteur, et de satisfaire les vœux d'un public dont l'esprit ne peut se rassasier de merveilles. Les premières représentations de ce nouveau mélodrame seront à jamais célèbres dans les annales du théâtre de la Gaîté et passeront sans doute jusqu'à nos derniers neveux, comme des monuments du bon goût de leurs pères. Jamais, en effet, le temple de Melpomène n'a vu sous ses portiques, même dans un jour consacré aux chefs-d'œuvres des grands-maîtres de la scène, la foule se presser avec autant d'avidité qu'elle le faisait à l'entrée de la Citerne, sous les modestes abris de la petite maison de Momus. L'affluence des équipages, le concours des piétons, le merveilleux de la Chaussée-d'Antin luttant dans la foule avec le rustique habitant du faubourg Saint-Antoine; tant de mouvement, tant de peine pour se procurer du plaisir ; tout cela formait pour l'observateur philosophe, un spectacle aussi piquant et plus instructif que celui qui l'attendait dans l'intérieur de la salle ; et la fameuse citerne, en s'écroulant à la fin de la pièce, n'a pas produit plus d'effet que la chute des fatals guichets annonçant à la multitude consternée que les bureaux étaient fermés irrévocablement. Au reste, tandis que tant de malheureux se livraient au dehors à tout leur désespoir, la foule des élus s'étouffait en dedans. Là, tout ordre était anéanti, tous les rangs étaient confondus, les premières loges avaient cessé d'être les seules places où l'on pût décemment paraître ; les secondes loges, le paradis même brillaient d'un éclat inaccoutumé. On dit qu'on a même vu, dans ce désordre affreux, des femmes enfouir au parterre du théâtre de la Gaîté, des toilettes dignes des plus beaux jours de l'Opéra ; ce qui prouve, en passant, que l'amour propre le cède quelquefois, chez les femmes, à l'amour du plaisir.

M. de Pixerécourt, le Corneille du genre mélodramatique, en connaît tous les secrets, en possède à fond toutes les ressources. Il dispose avec un art infini tous ces petits moyens qui, dans l'occasion, produisent l'effet le plus surprenant ; il fait passer tour à tour dans l'âme du spectateur la crainte et l'espérance, l'horreur et le plaisir.

Les guerriers de la Gaîté sont depuis longtemps renommés pour leur valeur et pour leur adresse ; mais je ne dois pas oublier les décorations ; en général elles laissent peu de chose à désirer. Et lorsqu'au dénoûment la fameuse citerne s'écroule au milieu des coups de fusils, des combats et des flammes, le délire des spectateurs a été à son comble, et des applaudissements multipliés ont semblé présager à l'immortel ouvrage plus de cent représentations.

Colnet.          

Courrier de l'Europe. 15 Janvier 1809.

Je ne crois pas qu'il y ait eu un mélodrame plus longtemps attendu que celui-ci : il devait être représenté il y a deux ans à la porte St.-Martin ; il devait l'être dans l'ancienne salle de Nicolet ; mais la suppression de l'un de ces spectacles, la vétusté et l'exiguité de l'autre, ont forcé d'ajourner avec la pièce les jouissances du public. Enfin, la restauration de la salle de la Gaîté a permis d'établir cet ouvrage, qui sort de la classe des pièces ordinaires, et qui doit faire époque dans les annales du mélodrame. Il est en quatre actes : c'est une nouveauté qui doit avoir des suites étonnantes. Qui pourra en effet arrêter maintenant l'ardente imagination de jeunes auteurs, dont les têtes aussi fécondes que le cerveau de Jupiter, produisent des héros de mélodrame tout armés de pied en cap ! Ils ne voudront plus être circonscrits dans un cercle trop étroit ; et bientôt, par émulation, on ne verra plus que des mélodrames en quatre et même cinq actes. Ajoutez aux moyens que ce genre possède pour séduire la multitude, l'étalage des grands sentiments, la pompe du style, l'éclat des décorations, la variété des ballets, le bruit des combats, et tout ce que l'on est convenu d'appeler les grands effets du théâtre, et la muse du mélodrame règnera, sans rivale, sur le théâtre de sa gloire, sur les Boulevards. Aussitôt que l'affiche annonce une première représentation, l'affluence assiége les portes de la salle privilégiée qui a l'avantage d'offrir une nouveauté. C'est ce qui arriva hier au soir : toutes les places furent occupées de bonne heure, tant était grande l'impatience des curieux. Dès le premier acte, on s'aperçut que l'ouvrage que l'on allait entendre exigeait une attention soutenue, tant les fils de l'intrigue parurent nombreux et compliqués. L'auteur paraît cependant avoir été maître de son sujet, de manière à ce que tous les incidents se rattachent à l'objet principal. Il a atteint le but qu'il s'était proposé; il a cherché à intéresser, et son ouvrage offre dans son genre tout ce qui peut satisfaire les amateurs. – Suit l'analyse.

On doit rendre justice à l'auteur, qui a su répandre de l'intérêt sur un personnage odieux par lui-même, et que la force des circonstances parvient à ramener dans le sentier de l'honneur. Son Picaros est en effet un rôle fortement conçu, c'est la cheville ouvrière de la pièce. Ce rôle était dans l'origine destiné à Bourdaix, lorsqu'il était au théâtre de la porte Saint-Martin. Hier, il a été confié à Tautin, qui l'a joué en acteur habile.

L'auteur a été demandé avec enthousiasme à la fin de la représentation; c'est M. de Pixerécourt.

Salgues.          

Le même. 16 Janvier 1809.

Jamais la citerne où Joseph fut jeté par ses frères n'eut une plus grande célébrité que celle qui vient de s'ouvrir sur nos Boulevards. Le succès de ce mélodrame va toujours croissant; rien ne saurait refroidir l'empressement des amateurs : que le ciel se charge de nuages et verse des torrents de pluie, que la neige tombe en flocons sur la terre et intercepte les communications, qu'un dégel subit couvre le pavé d'une glace périlleuse, rien n'arrêtera l'ardeur du public; qu'importe un bras de plus ou de moins, pourvu que la curiosité soit satisfaite le jour même où la prudence retenait auprès de ses pénates la moitié de la population de la capitale, les curieux ont affronté tous les dangers, et la salle s'est trouvée remplie comme aux plus beaux jours. A quoi tient cet enthousiasme ? A la richesse du spectacle, à la variété des situations, à l'intérêt du sujet, à l'exécution très-agréable des ballets, enfin, à tout ce prestige qui donne tant de prix au mélodrame et répand sur lui tant d'éclat.

Tout y est soigné; les rôles secondaires même n'y sont pas négligés : objet digne de remarque dans un genre où l'on s'attache plutôt à flatter les yeux qu'à occuper l'esprit.

Parmi les décorations de la Citerne, il en est une qui mérite une attention particulière ; elle est digne de fixer l'attention des amateurs : c'est celle qui représente la citerne elle-même ; la voûte qui couvre cette enceinte, l'escalier en spirale qu'on y a pratiqué, et quelques autres parties, sont des ouvrages fort curieux, et dont le mérite prouve qu'on n'a rien négligé pour contribuer au succès de la pièce et aux plaisirs du public.

Salgues.          

Petites affiches. 15 Janvier 1809.

La Citerne est, au dire des amateurs, ce qu'on a vu de plus fort en mélodrame jusqu'à ce jour. Il faut convenir aussi que M. de Pixerécourt, à qui l'on doit cet ouvrage, est un de nos auteurs qui entendent le mieux les effets, les situations et ce qu'on appelle la charpente des pièces. Sa nouvelle production est une véritable encyclopédie du mélodrame, et doit nécessairement attirer longtemps la foule. Comme l'intrigue de la Citerne est extrêmement compliquée, nous en supprimons l'analyse.

Les deuxième et troisième représentations de la Citerne ont été aussi brillantes que la première ; tout porte à croire que ce mélodrame aura un succès durable, et attirera longtemps la foule aux Boulevards, comme l'ont toujours fait presque tous les ouvrages de M. de Pixerécourt, que l'on a surnommé le Schakespeare français. Personne ne peut disputer à cet auteur la supériorité que lui ont acquise dans ce genre de littérature une suite continue de triomphes plus éclatants les uns que les autres ; et la palme qu'il a méritée n'a pu jusqu'ici lui être ravie par aucun des nombreux rivaux qui se sont élancés après lui dans la vaste carrière du mélodrame.

La Citerne paraît être une des pièces de l'auteur qu'il a le plus soignées, tant pour le fond de l'intrigue, que pour le style et les détails. Cet ouvrage est digne d'être placé à côté de l'Homme à trois visages, de Tékéli, de la Femme à deux maris, etc.

Les décorations et les costumes sont de la plus grande beauté. L'écroulement de la citerne, qui se fait avec un bruit épouvantable, est d'un effet admirable. Les ballets sont tracés avec élégance et exécutés d'une manière brillante.

Tous les acteurs ont joué avec un ensemble et une intelligence dignes d'éloges. Le rôle principal, celui de Picaros, est confié à M. Tautin, qui l'a joué avec un rare talent; les autres sont remplis par MM. Marty, Ferdinand, Paschal, etc.

Ducray-Duminil.          

Journal d'Indications. 15 Janvier 1809.

Première représentation de la Citerne. Le désir de voir la première représentation d'un mélodrame depuis si longtemps annoncé, avait attiré avant-hier au théâtre de la Gaîté, une société nombreuse et brillante. On s'attendait à trouver dans la pièce nouvelle des décorations magnifiques, des costumes riches, des coups de théâtre, du fracas, enfin tout ce qui constitue essentiellement le mélodrame; l'espoir des spectateurs n'a point été trompé; la Citerne fera certainement époque dans les annales des Boulevards. Il y a longtemps qu'on n'avait donné de pièce où les incidents fussent aussi multipliés, les coups de théâtre plus fréquents et mieux exécutés que dans le mélodrame nouveau : l'auteur, pour être plus sûr de plaire, a réuni dans son ouvrage tout ce qui pouvait flatter les différents goûts des spectateurs ; il a eu l'art d'intéresser et de faire rire tout à la fois ; aussi son mélodrame a-t-il eu le succès le plus brillant.

Les ballets ont aussi été très-applaudis ; ils sont de la composition de M. Hullin. M. Tautin a rendu le rôle de Picaros d'une manière très-remarquable  ; longtemps le public le verra avec plaisir dans ce rôle il a été bien secondé par ses camarades et par l'aimable Mlle Picard. L'auteur de la Citerne, dont le succès est maintenant et pour toujours assuré, est M. de Pixerécourt.

Babié.          

Dans le Tableau chronologique de mes pièces, dressé par l’auteur, on relève que la Citerne a été représenté 201 fois à Paris et 187 fois en province, ce qui fait 388 représentations de la création à la publication du Théâtre choisi de Pixerécourt, tome 1 (1841) (p. lxvi). La Citerne a d’abord été reçue au Théâtre de la Porte Saint-Martin, avant d’être créée sur le Théâtre de la Gaîté.

La Citerne est utilisé comme exemple par Eléna Réal, « Pathétisme et hybridation des genres dans les didascalies des mélodrames de Pixerécourt », in Mélodrames et romans noirs, 1750-1890, Presses Universitaires du Mirail, Toulouse, 2000, p. 224-234.

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