Le Cordonnier de S. Flour, vaudeville en un acte. 17 germinal an 8 [7 avril 1800].
Théâtre Montansier-Variétés
Almanach des Muses 1801
Philippe Bourdin, Lointains auvergnats, glorieux gaulois : Stéréotypes littéraires et mythe des origines au XVIIIème siècle, conférence à la bibliothèque de l'Université de Clermont-Ferrand, compte rendu sur Internet, http://bibliotheque.clermont-universite.fr/lointains-auvergnats-glorieux-gaulois-stereotypes-litteraires-et-mythe-des-origines-au-xviiieme :
A la fin du XVIIIème siècle, les descriptions littéraires de la province se vivent sur les scènes parisiennes à travers les personnages du Cordonnier de Saint-Flour ou du Fermier d’Issoire : l’Auvergne apparaît comme ce bout du monde vanté par Voltaire dans Jeannot et Colin, ce refuge des primitifs, de la naïveté et de l’utopie.
Courrier des spectacles, n° 1130 du 18 germinal an 8 [8 avril 1800], p. 2 :
[Le compte rendu de la représentation de la veille ne parle guère de la pièce (juste un mot, « cordonnier ») : ce qui intéresse, c’est la rentrée d’un des acteurs vedettes du théâtre Montansier, Tiercelin.]
Théâtre Montansier.
Où allez-vous ce soir, me demandoit un de mes amis ? — Je vais au théâtre Montansier. — Quoi ? voir Brunet ? — Non. — Et qu’y a-t-il donc qui vous y appelle ? — La rentrée de Tiercelin.
Nous voilà partis, nous arrivons. Grande foule, applaudissemens réitérés, tout pique notre curiosité, et nous voyons Tiercelin sous l’accoutrement d’un Chaudronnier, offrir l’acteur parfait en ce genre ; et nous aimons à lui payer, comme le public, le tribut d’éloges qu’il mérite à tous égards.
On attend la remise du Porteur d’eau, ou les Deux Jocrisses, qui devroit avoir lieu depuis la rentrée de Tiercelin , dont elle a fait en grande partie la réputation.
Le titre de la pièce annoncée n'est pas exact : il s'agit des Deux Jocrisses ou le Commerce à l'eau d'Armand Gouffé dont Tiercelin tenait le rôle principal.
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