Les Coquettes de village, vaudeville en un acte, de M. Simonnin, 12 février 1814.
Théâtre du Vaudeville.
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Titre :
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Coquettes de village (les)
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Genre
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vaudeville
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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12 février 1814
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Théâtre :
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Théâtre du Vaudeville
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Auteur(s) des paroles :
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Simonnin
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Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 19e année, 1814, tome I, p. 417-418 :
[Un sujet qui a déjà été traité (le critique donne deux exemples), ce que confirme le résumé de l’intrigue. La pièce comporte des invraisemblances qu’il faudrait corriger, et un dénouement trop brusque que l’auteur est invité à adoucir. Et c’est tout.]
Les Coquettes de village, vaudeville en un acte, joué le 12 février.
M. Germon, un des plus riches propriétaires du village où il est né, a été élevé à Paris. Trompé par quelques coquettes de la capitale, il a résolu d'épouser une jeune paysanne, persuadé qu'il n'y a point de coquettes au village, et que là seulement se trouvent la candeur et l'innocence. Il fait part de son projet à la mère Mathurine, et la bavarde n'a rien de plus pressé que de raconter ce qui lui a été dit en confidence. Toutes les filles se disposent à faire la conquête de M. Germon.
Sur ces entrefaites, arrive de Paris, Madame de Merenville, jeune veuve que Dermon a aimée, et qu'il a dû épouser. Elle se joint aux paysannes ses rivales ; et, servant le désir qu'elles témoignent d'avoir de beaux habits, elle leur fait cadeau de robes à la mode, leur donne en outre des leçons de grâce qui leur réussissent fort mal, et elle en reçoit en échange des leçons de gaucherie dont elle profile avec adresse pour jouer le rôle de paysanne. En voyant ses prétendues chargées d'une toilette ridicule, Germon reconnoît que les femmes sont partout les mêmes, que souvent on retrouve la ville au village, et il renonce à son projet. Il reconnoît parmi les coquettes villageoises Madame de Merenville, que ses habits de paysanne ne déguisent point assez ; mais il dissimule, l'oblige bientôt à se trahir, lui offre sa main, et jure d'avoir à l'avenir plus de confiance dans les femmes de la ville, et un peu moins dans celles du village.
L'idée de cette pièce est la même que celle de la Petite Ville et de la Ville au Village ; il seroit nécessaire d'y corriger quelques invraisemblances et d'adoucir la brusquerie du dénouement. L'auteur est M. SIMONN1N.
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