Diane et les satyres, ou Une vengeance de l’Amour, pantomime en deux actes de Franconi jeune, musique de Darondeau, divertisssements de Jacquinet, décors de Gay, 18 février 1815.
Théâtre du Cirque Olympique.
Pantomime à ne pas confondre avec Une vengeance de l'Amour, de E.-F. Varez et Thierry, musique de Lanusse, jouée sur le Théâtre de l'Ambigu-Comique au printemps de 1813.
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Titre :
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Diane et les satyres, ou une Vengeance de l’Amour
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Genre
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pantomime
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Nombre d'actes :
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2
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Vers ou prose ,
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livret en prose
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Musique :
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oui
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Date de création :
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18 février 1815
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Théâtre :
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Cirque Olympique
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Auteur(s) des paroles :
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Franconi jeune
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Compositeur(s) :
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Darondeau
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Chorégraphe(s) :
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Jacquinet
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Décorateur(s) :
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Gay
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1815 :
Diane et les Satyres, ou une Vengeance de l’Amour, pantomime en deux actes, avec un prologue, Et mêlée de Divertissemens, Jeux et Chasses ; Par M. Franconi jeune ; Musique de M. Darondeau ; Divertissemens par M. Jacquinet ; Décors par M. Gay ; Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre du Cirque Olympique, le 18 février 1815.
Journal de l’Empire, 25 avril 1815, p. 2 :
[Les feuilletons sont rares dans le Journal de l’Empire en ce mois d’avril, politiquement compliqué (les Cent-Jours), et celui du 25 avril tente de combler le retard pris dans l’analyse des nouveautés théâtrales. Le Cirque Olympique a présenté cette pantomime mythologique qui a bien plu au critique, qui lui trouve bien du charme. En choisissant un sujet connu de tous, les Franconi se sont épargné bien des soucis : personne ne peut se poser de question sur ce qu’on lui montre. Et la qualité du spectacle, costumes, décors, ballets, fait de la pantomime un succès digne de rester au répertoire.]
L'antique mythologie commence à devenir bien vieille. Vénus, les Grâces, les Zéphyrs, les Amours, tout cela est bien usé, et si usé qu'un de nos poëtes les plus féconds et les plus originaux a cru devoir remplacer par une théogonie nouvelle les fables grecques et le merveilleux d'Homère : de sa propre autorité il a détrôné les divinités du paganisme, et une foule de dieux sont sortis tout armés de son poétique cerveau, comme autrefois Minerve sortit du cerveau de Jupiter.
Toutefois, si nous sommes un peu las de l’éternelle fraicheur d'Hebé et de l’imperturbable vertu de Diane, il faut pourtant convenir que les sujets empruntés à la fable sont encore ceux qui conviennent le mieux à la pantomime, où les acteurs étant privés du secours de la parole, ont besoin de parler aux yeux.
Le sujet n'est jamais assez tôt expliqué : or, tous les personnages, dans la mythologie, ayant leurs attributs particuliers et leur physionomie consacrée, il est bien difficile, lorsqu'un de ces dieux s’avance sur la scène que les gens les moins familiers avec les fables d'Homère ne reconnoissent pas sur-le-champ Jupiter, Apollon et Phœbe ; il leur faudroit bien du temps avant de savoir ce que c'est que Théose, Motion et Ménie.
Il n'y a donc pas de doute, comme on. l'a déjà remarqué, que ce ne soit un grand avantage pour la pantomime de s'emparer d'un sujet connu : celui de Diane et les Satyres ne laisse rien à desirer sous ce rapport. Qui n'a pas entendu parler de Diane et de sa chasteté, du malheureux Actéon si méchamment changé en cerf ? Qui ne connoît le bel Endymion, ne fût-ce que par l’admirable tableau d'un des premiers peintres de l’école française ?
En réunissant toutes ces fables en une seule, les auteurs ont donné plus de vivacité et d’intérêt à leur action. Rien de ce qui ajoute à l’éclat et à la pompe de ce genre de spectacle n'a été négligé par l'administration : l’élégance, la fraîcheur des costumes, la beauté des décorations, la vivacité piquante des ballets ; tout assure à cette nouvelle pantomime un succès qui la maintiendra long-temps au courant du répertoire.
Mercure de France, volume 62, n° DCLXXII (25 février 1815), p. 365 :
[Une fausse nouveauté donc, selon le Mercure de France, qui ne parle pas des Franconi, et ne connaît que Hapdé.]
Cirque Olympique. — Diane et les Satyres, ou une Vengeance de l’Amour, pièce nouvelle par le titre , n'a pas de droit à un article, parce que ce n'est qu'une reprise ; ce mélodrame de M. Hapdé, joué sous le titre d’Actéon changé en cerf, a déjà été jugé dans ce Journal. Non bis in idem. A. D. C.
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