La Double fête [Ourry, 1810]

La Double fête, vaudeville, d'Ourry, 14 août 1810.

Théâtre des Variétés.

Les pièces homonymes ne manquent pas : celle de Lepitre au Théâtre des Jeunes Artistes en 1801, mais aussi celle de Jean-Baptiste-Charles Vial, en 1818 à l'Odéon, à l'occasion de l'inauguration de la statue de Henri IV et de la fête de Louis XVIII. La double fête est celle du pouvoir célébrée par le peuple.

Titre :

Double fête (la)

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

 

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

14 août 1810

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

Ourry

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome IV, p. 400 :

[Le compte rendu ne dit pas clairement que l’objet de la pièce est de célébrer Napoléon et sa famille à l’occasion de la Saint-Napoléon. Une intrigue sans surprise (l’amant qui, dans un concours, fait mieux que tous et obtient (sans surprise) l’enjeu, qui est bien entendu la main de sa bien aimée). « Des couplets à l'éloge de LL. MM ».]

La Double Fête, vaudeville joué le 14 août.

Un vieux militaire veut marier sa fille le jour même des fêtes que l'on célèbre, et donner la main de cette jeune personne à celui qui se distinguera par quelque ouvrage marquant. Deux concurrens se présentent ; l'un est un peintre, et l'autre un auteur : le premier a fait un tableau qu'il croit un chef-d'œuvre, et qui n'est qu'une croûte ; le second a composé un poème sur la glace, et qui est aussi froid que le sujet. On se moque de ces deux personnages ; mais Henri, l'amant de la jeune personne, a fait des couplets qui sont préférés au tableau et au poème ; Henri est officier français, décoré de la croix d'honneur; tant de titres lui méritent la main de sa maîtresse.

Ce cadre sert à amener des couplets à l'éloge de LL. MM. L'auteur est M. Ourry.

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