La Double fête, vaudeville en un acte de Lepitre, 20 germinal an 9 [10 avril 1801].
Théâtre des Jeunes Artistes.
Les pièces homonymes ne manquent pas : celle d'Ourry, au Théâtre des Variétés en 1810, mais aussi celle de Jean-Baptiste-Charles Vial, en 1818 à l'Odéon, à l'occasion de l'inauguration de la statue de Henri IV et de la fête de Louis XVIII. Les deux pièces ont une signification politique très claire, peut-être moins évidente dans celle de Lepitre.
Courrier des spectacles, n° 1503 du 21 germinal an 9 [11 avril 1801], p. 2 :
[Après avoir rendu compte de la Caverne infernale ou la Manie du suicide, créé le 19 germinal, le critique parle rapidement de la Double fête, très vite résumée, et presque aussi vite jugée (de façon peu favorable : « peu de gaîté […] beaucoup de froid », pauvreté des couplets (« presqu'aucun couplet saillant »). L'auteur est nommé.
— On donnoit hier au même théâtre, avant cette pièce, la Double Fête, vaudeville nouveau, en un acte. Voici le fonds de cet ouvrage : Un capitaine de canonniers rentré dans ses foyers, est sur le point d’épouser une jeune personne : il apprend qu'elle en aime un autre. Lui-même facilite à son rival les moyens de s’unir à son amante.
Il y a bien peu de gaîté dans cet ouvrage, et il y règne beaucoup de froid : on n’y a remarqué presqu’aucun couplet saillant. L’auteur est le citoyen Lepitre.
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