Le Duel nocturne

Le Duel nocturne, opéra comique en un acte, de Charles de Longchamps, musique d’Henri-Jean Rigel, 2 nivôse an 14 [23 décembre 1805].

Théâtre de l’Opéra Comique.

Titre :

Duel nocturne (le)

Genre

opéra comique

Nombre d'actes :

1

Vers ou prose ,

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

oui

Date de création :

2 nivôse an 14 [23 décembre 1805]

Théâtre :

Théâtre de l’Opéra-Comique

Auteur(s) des paroles :

Charles de Longchamps

Compositeur(s) :

Henri-Jean Rigel

L’Esprit des journaux français et étrangers, tome I, janvier1806p. 279-280 :

[Le compte rendu suit celui de Il Finto sordo, qui n’a pas réussi. Ici aussi une déception (une chute dont on ne dit pas le nom). Le sujet est jugé intéressant, mais c’est l’exécution qui est manquée. Quelques passages du dialogue ont paru comiques, mais l’ensemble est trop long et les scènes sont mal reliées entre elles. La musique vaut mieux : elle « est simple, chantante, et très-bien adaptée aux paroles » et on attend un second ouvrage pour juger le compositeur dont c’était le début au théâtre.]

L'Opéra-Comique n'a pas été plus heureux que l'Opéra-Buffa dans le choix de sa dernière nouveauté. Il y a quelque comique dans l'idée principale du Duel nocturne. Un amant refusé par le père de sa maîtresse, parce qu'il est habitué à se battre, et qui réussit à faire battre entre eux ses deux rivaux pour les mettre aussi mal que lui dans l'esprit de son futur beau-père, pouvait offrir une situation plaisante ; le public a goûté l'idée, et fort peu son exécution ; il a applaudi à quelques passages du dialogue, qui a de la gaieté et auquel ou reconnaît un homme d'esprit ; mais il a sifflé des scènes trop longues et sans liaison. Il est fâcheux que M. Rigel, dont le talent n'est pas encore connu à la scène, ait choisi cet ouvrage pour y débuter comme compositeur. Sa musique est simple, chantante, et très-bien adaptée aux paroles. On a remarqué un quatuor habilement dialogué, une scène bien coupée, et de petits airs .d'un tour heureux et facile. Ce début appelle un second ouvrage, et un meilleur choix; mais on assure que le nom de l'auteur des paroles était bien fait pour donner à celui de la musique une confiance qui a été malheureusement déçue.

C’est le Théâtre de l'Opéra-Comique Paris : répertoire 1762-1972 de Nicole Wild et David Charlton, p. 231, qui nous a fourni le nom du parolier et du musicien, ainsi que la date de représentation première et unique de l’opéra comique.

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