Les Deux veuves, comédie en un acte et en prose, par M. Rigaud, 9 ventôse, an VII [27 février 1799].
Théâtre de l’Odéon.
Ces Deux veuves ne sont pas les mêmes que celles de Ségur jouées à partir de décembre 1796 au Théâtre du Vaudeville.
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Titre
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Deux veuves (les)
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Genre
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comédie
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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prose
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Musique :
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non
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Date de création :
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9 ventôse an 7 [27 février 1799]
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Théâtre :
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Théâtre de l’Odéon
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Auteur(s) des paroles :
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M. Rigaud
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Laurens Je, an VII :
Les deux Veuves, comédie en un acte, en prose, par A. F. Rigaud. Représentée par les Comédiens Français de l’Odéon, le 9 ventôse an 7.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 4e année, 1799, tome VI, p. 264 :
[La plus grande part du compte rendu est consacrée à résumer une intrigue fondée sur des travestissements de femmes en hommes pour tromper une rivale et obtenir de se marier avec son amant. Si la pièce est « bien dialoguée », elle est jugée invraisemblable, sans plus de précision. Le critique ajoute la source du sujet (une fois de plus Gil Blas) et nomme l'auteur.]
Les deux Veuves.
La petite comédie donnée sous ce titre à l’Odéon le 9 ventôse, a été applaudie. En voici l'analyse.
Eugénie, jeune veuve, a vu au bal Florestan, pour lequel elle a conçu de l'amour, et elle forme le projet d'en faire son époux. Son oncle a parié qu'elle n’y réussira pas : pour gagner sa gageure, elle se déguise en homme, sous le nom de Lindor son frère, et, suivie d’Elise sa femme-de-chambre, également déguisée, elle se rend à l'hôtel garni où loge Florestan. Eugénie apprend du maître de l'hôtel, que Florestan est sur le point d'épouser Léonore, veuve riche et coquette ; alors elle fait passer Florestan, dans son esprit, pour un libertin qui ne fait aucun cas d'elle, et feint de l'aimer beaucoup plus sincèrement, Léonore remet entre les mains de son nouvel amant, la promesse de mariage que Florestan lui avoit faite. Eugénie, toujours sous les habits de Lindor, renoue connoissance avec Florestan, lui parle de sa sœur, et sous ses propres habits achève de l'enflammer. Quand elle est sûre de son fait, elle revient sous les habits de Lindor, et avoue son stratagème en présence de sa rivale.
Cette petite pièce est bien dialoguée, mais elle pêche contre la vraisemblance. Le sujet est tiré d'une épisode de Gil Blas.
L'auteur a été demandé : c'est le citoyen Rigaud.
Almanach littéraire, ou Etrennes d’Apollon, seconde année (an X – 1802), p. 253-254 :
Les deux Veuves, comédie en un acte et en prose, par A. F. Rigaud. Chez le même [Laurens jeune].
Cette petite pièce a été représentée par les comédiens français de l'Odéon, le 9 Ventôse an 7. Elle eut du succès, et .comme on peut la monter arec cinq acteurs dont trois femmes, elle est susceptible d'être jouée avec agrément sur tous les théâtres des Départemens. L'intrigue présente deux travestissemens fort agréables, à femmes en hommes, qui doivent flatter l'amour-propre des jeunes premières et des soubrettes.
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