Eumène et Codrus, ou la Liberté d'Athènes

Eumène et Codrus, ou la Liberté d'Athènes, tragédie républicaine en trois actes et en vers, de de Murville.

Publication : Bordeaux : Lafforest, an 3 [1794-1795]

Charles Vatel, Charlotte de Corday et les Girondins, pièces classées et annotées, tome 1 [1864-1872], p. LXIV-LXV :

[Après avoir dit que « le Barneveldt de Lemierre n'a[vait] dù son succès qu'à un vers, le seul qui ait survécu à tout le répertoire de l'auteur » (– Caton se la donna. – Socrate l'attendit !), il passe au cas d'Eumène et Codrus.]

Souvent même on se contentait de moins encore. Le patriotisme tenait lieu de talent. Dans le compte rendu d'une tragédie contemporaine [Eumène et Codrus ou la Liberté d'Athènes], je lis cette appréciation : « Il y a des inversions forcées, des vers durs ou lâches, des pensées fausses mais le patriotisme a dicté cet ouvrage, et les maximes dont il est semé ont trouvé de l'écho dans l'âme des spectateurs. »

En d'autres termes, la pièce est mauvaise, mais les intentions sont bonnes ; cela suffit, c'était là le passe-port des pièces de circonstance.

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