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Franche et Monmutin

Franche et Monmutin, parodie en quatre morceaux de Blanche et Montcassin, tragédie en cinq actes, de Piis, Barré, Radet et Desfontaines, 15 Brumaire an 7 [5 novembre 1798].

Théâtre du Vaudeville.

Blanche et Montcassin, ou les Vénitiens est une tragédie en cinq actes, en vers, d'Arnault, créée sur le Théâtre de la République le 25 Vendémiaire an 7 [16 octobre 1798].

Titre :

Franche et Monmutin

Genre

parodie

Nombre d'actes :

 

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

15 brumaire an 7 [5 novembre 1798]

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

Piis, Barré, Radet, Desfontaines

Almanach des Muses 1800

Ce sont les personnages de la tragédie travestis.

De la gaîté, tout le mérite qu'un ouvrage de ce genre peut avoir.

Courrier des spectacles, n° 623, du 16 brumaire an 7 [6 novembre 1798], p. 2-3 :

[La parodie proposée a eu du succès, et le critique donne le nom des auteurs, ce qui garantit en effet que la pièce a été bien accueillie. Il résume ensuite l’intrigue pour faire saisir la fidélité des parodistes à la pièce originale. C’est au fond une simple confusion sur le choix d’un époux effectué par le père de la jeune Franche : il n’a pas choisi celui que souhaite Franche. La pièce est placée dans le milieu des sociétés occultes, et le pauvre Monmutin risque la trépanation pour s’être égaré chez un magnétiseur. Mais tout finit par s’arranger, puisqu’on n’est pas dans une tragédie. Qualité première de cette parodie : sa fidélité au plan de la pièce d’origine, dont les défauts sont bien montrés, ce qui fait que la parodie parle surtout à ceux qui connaissent Blanche et Montcassin. Le couplets sont un peu faibles, et les actes du début et de la fin sont moins bien parodiés que ceux du milieu. Bonne interprétation « avec beaucoup d’ensemble ».]

Théâtre du Vaudeville.

Franche et Montmutin, parodie de Blanche et Montcassin, ou les Vénitiens, a attiré hier beaucoup de monde au théâtre du Vaudeville. Cette parodie a eu beaucoup de succès ; les auteurs ont été demandés, et le cit. Delaporte est venu annoncer qu’elle étoit des cit. Piis, Barré, Radet et Desfontaines.

Montmutin, ci-devant empirique et vendeur d’orviétans, a eu l’adresse de renverser les dogmes des Magnétiseurs ; la faculté de la Franche Médecine, pour prix de son éloquence, le reçoit au nombre de ses membres, et arrête en même tems que tout membre de la Faculté qui communiquera avec un magnétiseur, sera atteint et convaincu de folie, et comme tel condamné à l’opération du trépan. Montmutin aime Franche, fille de Contrarini , l’un des trois de la Commission Doctorale, et Franche répond aussi à son amour ; mais Jean Chapeau, autre membre de la commission des trois, et pareillement amoureux de la fille de Contrarini, offre à celui-ci de terminer leurs anciennes rivalités, et lui propose de lui céder quelques-uns de ses malades et d’épouser sa fille ; Contrarini accepte la proposition, et fait part à Franche du dessein qu’il a de la marier au plus fameux docteur de la Faculté

L’amour est toujours enclin à se flatter, et Franche se persuade très-aisément que son père n’a eu en vue que Monmutin. Celui-ci arrive et reçoit de sa maitresse l’assurance de leur mariage, leur joie est bientôt troublée par Jean Chapeau qui se présente à Franche comme l’époux que son père a choisi. La joie de Monmutin est à son comble ; cependant il conserve encore assez de sang froid, pour ne pas éclater devant son rival, et même pour garder un morne silence. Jean Chapeau sort, ce qui laisse à Franche la faculté d’avouer à son amant que son père s’est fort mal expliqué, ce qui a donné lieu à ce quiproquo ; elle rassure Monmutin et se flatte de fléchir son père, mais celui-ci est inflexible à ses prières, et ordonne à Monmutin de sortir de chez lui et de n’y plus mettre les pieds. Monmutin le menace et sort furieux.

Contrarini propose à Jean Chapeau de l’unir clandestinement au milieu de la nuit ; la pharmacie est le lieu choisi pour former cet hymen. Franche reçoit l’ordre de s’y rendre. Aussi-tôt son arrivée, Monmutin est introduit dans la Pharmacie, malgré les justes représentations de Prudence, bonne de Franche. Les deux amans se jurent une foi inviolable devant la statue d’un petit Cupidon : Au même moment un grand bruit se fait entendre ; aucune issue n’étant praticable, Monmutin, pour ne pas compromettre l’honneur de sa maîtresse, saute lestement par la fenêtre du jardin qui communique à celui d’un Magnétiseur.

L’auguste cérémonie commence, Contrarini ordonne à sa fille de prendre Jean Chapeau pour son époux ; Franche s’évanouit , et ne se réveille de son assoupissement , que lorsqu'elle est bien sûre qu’elle n’a plus rien à craindre de ce fatal mariage.

Le conseil des trois est convoqué pour juger Monmutin, qui a été pris dans le jardin du Magnétiseur ; on le fait comparoître devant ses juges, et d’après ses réponses affirmatives, le conseil le condamne au trépan ; Jean Chapeau seul s’y oppose par générosité pour son rival ; et comme il ne faut pas que le dénouement d’une parodie, soit tout-à-fait aussi horrible que la catastrophe d’une tragédie, tout finit à la grande satisfaction de Franche et de Monmutin.

Cette parodie, ainsi qu’on le voit par l’analyse, est entièrement calquée sur le plan de Blanche et Montcassin ; elle en fait sentir les principaux défauts avec beaucoup de justesse et de goût ; peu de choses, même dans les détails, ont échappe à à la sagacité des auteurs ; mais il faut avoir vu plusieurs fois Blanche et Montcassin pour pouvoir apprécier toute la finesse de leur critique. Quant aux couplets, ils ne nous ont pas paru aussi saillans qu’ont coutume de les faire les auteurs de cette parodie. Nous ajouterons à nos observations que les premier et cinquième actes ne sont pas aussi bien parodiés que les trois autres.

Cette pièce a été jouée avec beaucoup d’ensemble par les artistes de ce théâtre, les citoyens Delaporte, Hypolite, et la citoyenne Belmont, et femme Henry ont sur-tout très-bien rendu les rôles de Monmutin, de Contrarini et de Franche.

La Décade philosophique, littéraire et politique, septième année de la République. Ier trimestre, n° 6 (30 Brumaire), p. 364-366 :

[D’entrée, un reproche, et de taille : on rit peu à cette parodie écrite pourtant par des auteurs qui savent faire rire. Peut-être ont-ils voulu suivre de trop près la pièce parodiée ? Le critique pense qu’il aurait mieux valu se concentrer sur quelques situations à parodier. De même le titre est mal choisi / Franche ne l’est guère, et Mont-Cassin, «  qui se soumet de si bonne grâce à la sentence du tribunal des Trois » n'a rien d'un mutin. Comment faire rire dans une parodie ? Le critique se propose d’en donner la recette : « Il suffit d'un contraste d'idées, d'un rapprochement entre un sentiment noble et son analogue trivial, pour faire rire », et il en donne des exemples empruntés à la nouvelle parodie. Les auteurs de tragédies auraient bien tort de s’offusquer du traitement qu’on fait subir à leur travail : les rires de la parodie n’empêchent pas qu’on pleure à la tragédie.]

Théâtre du Vaudeville.

On a donné à ce théâtre une parodie de Blanche et Montcassin, intitulée Franche et Monmutin. — Qu'on m'explique pourquoi une parodie composée par les auteurs les plus enjoués que nous ayons, fait rire cinq ou six fois au plus. Qu'on m'explique pourquoi une parodie où il n'y a presque pas un mot qui ne soit une critique fine ou un trait d'esprit agréablement tourné, parait longue. Ne serait-ce point qu'on a suivi trop servilement, pas à pas, la pièce parodiée ? La gaieté est fugitive ; elle s'envole, lorsqu'on veut régler sa marche. Trois ou quatre situations de la tragédie, ridiculisées dans une action folle, auraient peut-être produit un bien meilleur effet. Cette parodie ressemble à son titre : Franche et Monmutin suit de trop près Blanche et Montcassin, et n'est pas plaisant..Cela l'est d'autant moins qu'on ne peut pas reprocher la franchise à Blanche qui laisse son prétendu, Capello, dans l'erreur relativement à ses sentimens, et que Moncassin qui se soumet de si bonne grâce à la sentence du tribunal des Trois, ne saurait passer pour un mutin.

On peut remarquer par occasion, contre l'opinion de plusieurs personnes, que ce ne sont pas les plus mauvaises tragédies et les défauts les plus saillans qui prêtent le plus à la parodie. Il suffit d'un contraste d'idées, d'un rapprochement entre un sentiment noble et son analogue trivial, pour faire rire, et par conséquent pour atteindre le but que se propose la parodie. Le trait le plus plaisant de celle-ci, est peut-être le serment que font les deux amans devant un petit Cupidon de plâtre, pour parodier les promesses que se font, devant l'autel, Montcassin et Blanche, de rester fidelles l'un à l'autre ; situation noble, intéressante, naturelle, dans la tragédie du C. Arnault.

On en pourrait dire autant de ce vers où l'Officier du tribunal des Trois, dit en montrant la salle des jugemens et, tout à côté, la salle des exécutions :

C'est ici que l'on juge , et c'est là qu'on punit.

Ce vers est beau, et le parodiste en a fait un vers plaisant, en le mettant dans la bouche d'un garçon Chirurgien qui dit :

C'est ici qu'on ordonne, et c'est-là qu'on opère.

Le même vers est parodié encore plus gaiement peut-être, sur un de nos théâtres des boulevards , où il est ainsi travesti en parlant d'un festin :

C'est ici que l'on cuit, et c'est là que l'on mange.

Les auteurs de tragédie ont en conséquence très-grand tort de s'affliger des parodies. Les éclats de rire qu'on fait à la parodie quand elle est gaie, n'empêchent point qu'on ne pleure à la tragédie quand elle est touchante ; et si une parodie pouvait faire quelque tort à une pièce dans sa nouveauté, ce que je ne crois pas, au moins ne lui en ferait-elle aucun dans la suite : Zaïre fait tous les jours nos délices, soit au théâtre, soit à la lecture ; et l'on a oublié jusqu'au nom de sa parodie qui pourtant chagrina tant Voltaire.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 4e année, 1798, tome IV, p. 264-265 :

[La pièce est une parodie, et l’article commence par montrer le rapport entre les deux œuvres, ressemblances et différences. Cette comparaison permet de résumer l’intrigue, avant de faire l’éloge des comédiens, qui ont su parodier les acteurs tragiques. Le nom des auteurs permet ensuite de les justifier : leur état d’esprit en critiquant les défauts de l'œuvre d’Arnaud n’était pas l’envie ou la jalousie, mais de s’amuser entre amis (« un moment de gaieté ») tout en attirant l’attention sur la pièce d’Arnaud. Une restriction pour finir : le quatuor des auteurs du Vaudeville a déjà été plus drôle et plus spirituel...]

Les auteurs du Vaudeville ont donné le 15 brumaire, sous le titré de Franche et Mon-Mutin, une parodie de la tragédie de Blanche et Mont-Cassin ou les Vénitiens, dont nous avons donné l'analyse.

Ils ont suivi exactement le fonds de l'intrigue, mais ils ont transformé en un corps de médecins le sénat de Venise, et ont fait de Mont-Cassin, sous le nom de Mon-Mutin, un charlatan que ses succès font agréger au corps de la faculté, au lieu d'un héros que sa valeur fait admettre au nombre des nobles et des sénateurs vénitiens. La défense de s'introduire chez un ambassadeur étranger est remplacée par la défense faite à tout membre de la faculté d'entrer en relation avec les Mesmeristes, et même de mettre le pied chez eux : l'infraction de cette loi doit être punie, non pas comme dans la tragédie, par le trépas, mais par le trépan.

Mon-Mutin, amoureux de Franche, et rival de Jean Chapeau ( c'est ainsi qu'est traduit le nom de CapeJlo), saute par une croisée chez les Mesmeristes, pour sauver la réputation de Franche, avec laquelle il est prêt [sic] d'être surpris par Contrarini son père, dans le laboratoire de celui-ci. Il s'y étoit rendu avec Franche, pour faire, en présence d’un Amour de plâtre placé sur la cheminée, ce qu'il appelle lui-même un mariage sous la cheminée.

Surpris dans sa fuite, et condamné par le conseil des trois à subir la peine du trépan, il n'y échappe que parce qu'il a la tête fort dure, et il épouse Franche, du consentement de son rival.

On ne peut qu'applaudir à la manière exacte dont les acteurs, chargés des principaux rôles, ont parodié les acteurs tragiques. Le citoyen Laporte, dans le rôle d'arlequin Mon-Mutin, a parfaitement copié certaines attitudes de Talma, de même que le citoyen Julien, chargé du rôle de Jean Chapeau, a fait sentir plusieurs gestes affectés de Baptiste. La citoyenne Henri, alternativement innocente et héroïque, dans le rôle de Franche, a été justement applaudie.

Au reste, les quatre auteurs, qui sont les citoyens Piis, Baré, Radet et Desfontaines, assurent dans le couplet adressé au public, que cette petite critique des défauts qui se trouvent dans la pièce du citoyen Arnaud, loin d'être dictée par l'envie ou la jalousie, est l'ouvrage d'un moment de gaieté, et ne doit servir qu'à faire remarquer davantage les beautés de son ouvrage.

Cette parodie ne nous a paru, ni aussi gaie ni aussi spirituelle que d'autres ouvrages du même genre dus aux mêmes auteurs.

L’Esprit des journaux français et étrangers, vingt-huitième année, volume VI, ventôse an 7 [février 1799], p. 186-189 

[Curieusement, la parodie de Blanche et Montcassin, qui s’intitule Franche et Monmutin, est signalée sous le nom de la pièce originale. Le critique est un peu fâché avec les noms des personnages, et à force de jongler entre Montcassin et Monmutin, entre Blanche et Franche, il finit par confondre tragédie et parodie. Pour l’essentiel, son but est de montrer combien la parodie suit la tragédie, en transformant l’action de l’original en scènes burlesques. Il suffit pour cela de suivre le fil des deux pièces et de noter comment les parodistes transforment les données tragiques. A la fin, le bilan est positif : la pièce est drôle, pleine d’esprit, avec « de jolis couplets ». Seul reproche, quelques longueurs. Le succès s’explique tant par l’équipe des auteurs, Piis, Barré, Radet que par celle des acteurs (dont un excellent parodiste de Talma).]

Blanche & Montcassin.

Les auteurs ont suivi aussi exactement qu'il leur a été possible, la marche de la tragédie. Au lieu d'un sénat ils ont fait une réunion de médecins ; au lieu d'un jeune héros français, reçu sénateur de Venise, ils ont représenté un jeune arlequin, charlatan de son métier, qui est admis dans le sein de la faculté, en considération de ses talens extraordinaires. Capello est parodié par Jean Chapeau. Au lieu de condamner à mort tout membre de sénat qui auroit mis le pied dans la maison d'un ambassadeur étranger, les docteurs condamnent au cruel traitement de la folie tout médecin patenté qui aura été vu ch z un professeur de magnétisme. Franche est ainsi que Blanche (à l'intérêt près), victime d'un mal-entendu, sans lequel il n'y auroit pas de pièce ; son père est, comme le père noble de la tragédie, un vieillard brusque, entêté , & surtout dévoré d'ambition. D'abord jaloux de Jean Chapeau, qui lui a enlevé plusieurs malades à l'année, il se réconcilie avec lui quand celui-ci demande à devenir son gendre, & lui offre une restitution d'abonnés, La scène de la chapelle n'a pas été oubliée ; au lieu de s'unir au pied d'un autel consacré à la Vierge, les deux amans se jurent amour éternel devant une petite statue de Cupidon, placée sur une cheminée, ce qui leur fait dire, inutilement peut-être, qu'ils font un mariage sous le cheminée. Surpris dans ce moment par l'arrivée subite de plusieurs personnes, Monmutin saute par une croisée & a le malheur de tomber dans le jardin d'un mesmériste, au milieu des baquets mystérieux. Il est reconnu, arrêté & traduit par-devant la faculté, qui nomme une commission de trois membres pour le juger. La scène où le père de Blanche menace de se poignarder, si elle s'oppose à sa volonté, est aussi conservée dans la parodie ; mais au lieu d'un poignard, le vieux médecin tire de son gousset un joli petit eustache, & sa fille, loin de s'en épouvanter, le persifle avec autant d'esprit que de raison sur un moyen usé & peu motivé. Cette pièce, quoiqu'en un seul acte, offre plusieurs changemens de décorations. On a fort heureusement imité celle du 5me. acte, & jusqu'à la lampe de plomb dont la lueur est si lugubre, Cette lampe donne même à Monmutin l'occasion de faire ce qu'on pourroit appeler un triste calembourg : quoi ! dit il en soupirant, vous n'avez que cela des lumières ! La générosité de Capello envers son rival, sa protestation contre l'arrêt rendu, le refus qu'a fait Montcassin de se disculper ; enfin l'arrivée de Blanche au milieu des juges pour témoigner en faveur de son amant, tout est fidèlement imité , à l'exception du dénouement que les parodistes n'ont pas voulu ensanglanter. Au moment de subir une douche derrière le rideau fatal, Monmutin est sauvé par
le généreux Jean Chapeau, & il épouse sa belle maîtresse, avec le consentement un peu forcé de l'entêté beau-père.

Il y a dans cette pièce très-gaie & très-spirituelle, une foule de jolis couplets, de critiques fines, judicieuses & sans amertume, & de la boufonnerie sans rivalité ; il seroit à désirer seulement qu'on y retranchât quelques longueurs.

Nous avons remarqué avec plaisir que les auteurs ont relevé très plaisamment ce vers du C. Arnaut.

« Mes larmes en torrent alloient chercher les siennes. »

En effet cette idée boursouflée est, dans la tragédie des Vénitiens, une tache d'autant plus marquante, qu'elle s'y trouve environnée des plus beau vers.

Les auteurs de Blanche & Monmutin sont les CC. Piis, Barré & Radet, qui, soit en société, soit isolément, comptent presque autant de succès que de productions.

La pièce a été jouée avec beaucoup d'ensemble. Le C. Laporte, chargé du rôle de Monmutin, a parodié le C. Talma de manière à ce que personne ne s'y méprît, & la Cne. Henry, dans le rôle de Franche, a joué avec une finesse & chanté avec un goût qui lui ont captivé tous les suffrages.

Dans la base César : auteur(s) inconnu(s). 11 représentations, du 5 novembre au 25 décembre 1798.

 

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