La Fille de quinze ans, comédie en deux actes, imitée de l'anglois de Garrick, de Boursault-Malherbe; créée sur le théâtre des Variétés-Étrangères le 29 novembre 1806.
La première a lieu le même jour que l'Avis aux vieillards ou les Deux Klinsberg.
La pièce imitée est l'œuvre de David Garrick (1717-1779), un acteur anglais très célèbre.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Antoine-Augustin Renouard, 1807 :
La Fille de quinze ans, comédie en deux actes, imitée de l'anglois de Garrick ; Représentée, pour la première fois, sur le théâtre des Variétés Etrangères, le 29 novembre 1806.
La brochure ne donne pas le nom de celui qui a imité la pièce de Garrick.
Le Courrier des spectacles, n° 3585 du 3décembre 1806, p. 2 rend compte de trois pièces du Théâtre des Variétés-Étrangères, A quoi cela tient-il ? Les Deux Klinsberg ou l'Avis aux vieillards et la Fille de quinze ans.
L'article accorde uen large place à la première des trois pièces, et il évoque surtout les deux autres pour montrer que le Théâtre français vaut largement les productions allemandes et anglaises. Pour le théâtre allemand, l'Avis aux vieillards sert de preuve, c'est une pièce « qui couvre à peine d’un voile de politesse ses propositions libertines, [et] n’offre pas un tableau bien édifiant ». Il passe ensuite à l'exemple anglais de la Fille de quinze ans :
On en peut dire autant de la Fille de quinze ans ; c’est, comme dit Molière, une petite dessallée qui a quatre amans à-la-fois, et qui en mystifie trois ; un mauvais petit cœur qui forme le projet de faire battre deux de ses prétendans pour s’en défaire ; mais les oppositions que le poète a ménagées dans cette pièce en assurent le succès.
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