Grotius, ou le Fort de Loevesteen

Grotius, ou le fort de Loevesteen, mélodrame historique en trois actes et à spectacle, d’Alexandre Ferrières, musique d'Adrien Quaisain, ballets de M. Millot, 20 mars 1810.

Théâtre de l'Ambigu-Comique

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1810 :

Grotius, ou le Fort de Loeventeen, mélodrame historique en trois actes et à spectacle, par M.      Musique de M. Quaisain ; Ballets de M. Millot ; Représenté, pour la première fois, sur le Théâtre de l’Ambigu-Comique, le 20 Mars 1810.

A la place des points de suspension, le nom de l’auteur est plutôt de Ferrières que Dumaniant, malgré ce que suggère le Catalogue général de la BNF (qui donne deux fois la brochure publiée chez Barba, une fois avec le nom de Ferrières, une fois avec celui de Dumaniant).

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, année 1810, tome 2, p. 166 :

[Le compte rendu de ce « mélodrame historique » manque un peu d'enthousiasme : le personnage principal n'est pas à sa place dans ce genre de pièce, et l'aventure qu'on lui prête n'est pas neuve. Bien que la pièce n'ait pas réussi, le nom de l'auteur est donné.]

THÉATRE DE L'AMBIGU COMIQUE.

Grotius , ou le Fort de Loevenstein, mélodrame en trois actes, joué le 20 mars.

Faute de mieux, on met des savans en scène : mais les noms en us, consacrés ordinairement à faire rire, font mauvais effet dans un mélodrame. La ruse de l'épouse qui sauve son mari dans une malle que l'on croit contenir des livres, pouvoit être bonne autrefois ; mais, au théâtre, on en a vu bien d'autres. M. et Madame Grotius n'ont pas réussi. L'auteur est M. De Ferrières.

Le Journal de Paris signale le 30 mars 1810, p. 8, la huitième représentation de Grotius, ou le Fort de Loevensteen [recherche arrêtée au 4 avril].

Cette pièce est bien d’Alexandre de Ferrières, son attribution à Dumaniant pouvant être une simple confusion avec une autre pièce de Dumaniant, Hugo Grotius.