Le Gâteau des Rois (Francis d'Allarde)

Le Gâteau des Rois, comédie grivoise et poissarde, mêlée de couplets, de Francis, 5 janvier 1809.

C’est la date qu’annonce le Journal de Paris pour la première représentation (la veille de l'épiphanie).

A ne pas confondre avec la pièce homonyme de Destival et Plancher-Valcour, créée le 5 janvier 1792.

Théâtre des Variétés.

Titre :	Gâteau des Rois (le)
Genre	comédie grivoise et poissarde, mêlée de couplets
Nombre d'actes :	1
Vers / prose	en prose, avec des couplets en vers
Musique :	vaudevilles
Date de création :	5 janvier 1809
Théâtre :	Théâtre des Variétés
Auteur(s) des paroles :	Francis

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Madame Cavanagh.

Le Gâteau des rois, comédie grivoise et poissarde, en un acte, mêlée de couplets ; Par M. Francis. Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre des Variétés, boulevard Montmartre, le 4 janvier 1809.

Journal de Paris, n° 8 du dimanche 8 janvier 1809, p. 53 :

[On ne peut mettre tout le monde d’accord, inutile de se prononcer entre les opinions opposées, mais la pièce est au moins bien jouée, et l’auteur a eu l’honneur d’être demandé, et nommé.]

Il n’est pas facile de contenter tout le monde ; les uns aiment le genre gracieux, les plaisanteries fines & délicates ; les autres veulent de grosses bouffonneries, des changes & force calembourgs. Le Gâteau des Rois (pièce nouvelle du théâtre des Variétés) est une petite comédie du genre poissard ; elle a été fort bien applaudie par les amis de la grosse gaieté ; quelques autres, au contraire, en ont blâmé le ton grivois ; nous ne prononcerons pas entre ces opinions diverses, mais s’il est vrai que tous les genres soient bons, hors le genre ennuyeux, il s’en faut que celui de cette pièce soit à dédaigner ; l’ouvrage est d’ailleurs fort bien joué, notamment par Brunet, Tiercelin & Bosquier-Gavaudan. L’auteur a été demandé, & l’on a nommé M. Francis.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 14^e année, 1809, tome I, p. 185 :

[Pièce de circonstance, que le critique condamne à ne pas survivre à la circonstance (on ne tire les rois que le 6 janvier, pour l’épiphanie, mais on les tire tous les ans : la pièce a survécu, j’en trouve trace en 1825). Comédie poissarde, elle imite, dans des scènes de la vie courante, le langage qu’on attribue au bas-peuple, ce qui semble amuser le public (qui n’est pas spécialement du bas peuple : on aime s’encanailler).]

THÉATRE DES VARIÉTÉS.

Le Gâteau des Rois, comédie poissarde, jouée le 5 janvier.

Les pièces que fait naître la circonstance lui survivent rarement. La petite comédie du Gâteau des Rois n'a d'autre mérite que celui de l'a-propos. Brunet qui, sous le nom de Biscotin, est le roi de la fève, se sert de son autorité pour ordonner qu'on lui fasse épouser sa maîtresse. Voilà tout l'effet que produit le Gâteau des Rois. Quelques scènes poissardes ont amusé.

L'auteur est M. Francis.