La Lettre

La Lettre, comédie en vaudevilles, en un acte, de d'Avrigny. 7 nivose an 3.

Théâtre du Vaudeville

Titre :	Lettre (la)
Genre	comédie en vaudeville
Nombre d'actes :	1
Vers / prose	en prose, avec des couplets en vers
Musique :	vaudevilles
Date de création :	7 nivose an 3 [27 décembre 1794], d’après la brochure
Théâtre :	Théâtre du Vaudeville
Auteur(s) des paroles :	d’Avrigny

Almanach des Muses 1796.

Sur la page de titre de la brochure , à Paris, chez le Libraire, au Théâtre du Vaudeville, an Troisième (collection Marandet) :

La Lettre, comédie en un acte, en prose et vaudeville, Par C. J. Lœuillart-Davrigny ; Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre du Vaudeville, le 7 Nivose, l'an 3^me. de la République Française.

7 nivôse an III = 27 décembre 1794.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1795, volume 3 (mai juin 1795), p. 229 :

[Une petite pièce, dont il n’y pas grand chose à dire : « l'ouvrage est un peu froid, mais il est écrit avec goût & présente des couplets bien tournés ». L’intrigue, jugée simple, est résumée rapidement, avant de donner le nom de l’auteur, déjà connu, et encouragé.]

THÉATRE DU VAUDEVILLE, RUE DE CHARTRES.

La Lettre, comédie en vaudeville, en un acte, a obtenu, dernièrement sur ce théatre, un succès mérité ; l'ouvrage est un peu froid, mais il est écrit avec goût & présente des couplets bien tournés. L'intrigue en est simple : un jeune étourdi qui aime sa cousine & en est aimé, a écrit une lettre d'amour à une coquette ; il sait que cette coquette veut lui faire perdre le cœur de sa cousine, en lui montrant sa lettre, & il parvient à retirer cette lettre des mains de cette méchante femme, qui est jouée ainsi qu'elle le mérite. Cette comédie est le premier essai, dans le genre du vaudeville, du citoyen Devregny, à qui l'on doit d'autres productions estimables, au théatre de la rue Favart. Le succès de cette jolie bagatelle doit beaucoup l'encourager.

Annales dramatiques, ou dictionnaire général des théâtres, tome 5, Paris, 1810, p. 358-359 :

Lettre (la), vaudeville en un acte, par M. d'Avrigny, au Vaudeville, 1795.

Un jeune volontaire, nommé Lindor, doit épouser sa gentille cousine Lucille ; c'est le vœu qu'exprima la mère de Lindor, en mourant ; c'est aussi celui qu'a confirmé Roudon, père de Lucille. Le jour que Lucille atteindra sa quinzième année sera aussi celui de son mariage : tout est bien convenu, et les jeunes gens sont vivement épris l'un de l'autre. Maïs Lindor ne s'avise-t-il pas de faire sa cour à la coquette Cidalise, et de lui adresser une lettre ? Celle-ci fait voir cette lettre à Lucille, dans l'intention de la brouiller avec Lindor : c'est ce qui arrive. Elle boude son jeune cousin, et lui fait froide mine. Ce sont ces brouilleries qui forment l'intrigue de cette pièce, et c'est la réconciliation des amans qui en fait le dénouement.

Le tissu de ce vaudeville est assez agréable. On y trouve, çà et là, quelques couplets bien tournés; mais on n'y voit rien de piquant.

D'après la base César, la pièce a connu 1 représentation le 30 mai 1795, au Palais des Variétés, puis 21 représentations au Théâtre du Vaudeville, du 31 mai 1795 au 4 novembre 1799 (5 en 1795, 1 en 1796, 11 en 1798, 6 en 1799). La date de création ne concorde pas avec celle que donne la brochure.