Le Lovelace de la Halle, folie poissarde en un acte, de L. Camel, terminée par un divertissement de caricatures de Hullin, créée sur le théâtre de la Gaîté le 12 février 1809.
Théâtre de la Gaîté.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1809 :
Le Lovelace de la Halle, folie-poissarde en un acte, Par M. L. Camel ; Terminé par un Divertissement de Carricatures, Par M. Hullin ; Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté, le 12 Février 1809.
Mémorial dramatique ou Almanach théâtral pour l'an 1810, p. 183 :
D'abord le résumé d'une intrigue montrant un Lovelace de marché, un séducteur universel, jusqu'à ce que les autres hommes du marché lui donnent une bonne leçon qui le ramène à un statut moins glorieux. Puis un jugement sans appel : la pièce est immorale. Et elle n'a pas eu de succès.]
Le Lovelace de la Halle, vaudeville poissard en un acte , par M. Camel. (12 février.)
Cocasse , dresseur et peintre des para pluies du marché des Innocens, trompe tour-à-tour plusieurs femmes ; il en courtise quatre à-la-fois. Pour lui, les forts sont dédaignés ; chaque belle se fait une gloire d'obtenir un regard de Cocasse. Cependant les amans outragés se réunissent pour donner une leçon à leur rival, et prouvent aux Dulcinées du héros de la Halle, qu'il n'est qu'un séducteur. Trois de ses maîtresses ont des preuves de son infidélité, et le pauvre Cocasse devient le jouet de tout le monde.
Rien n'était plus trivial , plus dégoûtant que le dialogue et les couplets de cette farce, qui n'a point eu de succès .
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