Lisez Plutarque, opéra-comique en un acte, paroles de Martainville et Alexis Daudet, musique de Charles-Henri Plantade, 15 vendémiaire an 10 [7 octobre 1801].
Théâtre Montansier.
A ne pas confondre avec le Lisez Plutarque de Léger et Chazet, musique de Solié, créé sur le Théâtre de l'Opéra Comique National, rue Feydeau le 1er nivôse an 10 [22 décembre 1801].
Courrier des spectacles, n° 1681 du 16 vendémiaire an 10 [8 octobre 1801], p. 2 :
Théâtre Montansier.
Lisez Plutarque, opéra représenté hier pour la première fois à ce théâtre, n’a point eu de succès. Le sujet de cet ouvrage est tiré d’une anecdote d’un oncle qui envoie son neveu à Paris, en lui recommandant de lire Plutarque lorsqu’il n’aura plus d’argent. Le jeune homme perd tout au jeu. Son oncle lui demande s’il a suivi son conseil, de lire Plutarque. Le neveu avoue sa négligence, et est tout étonné, en l’ouvrant, d’y trouver une lettre-de-change considérable.
La musique, d’abord assez jolie, a paru en suite s’affoiblir avec l’ouvrage, qui arriva avec peine à la fin. Les auteurs, nommés au milieu du bruit, sont les citoyens Martinville et Daudet, et celui de la musique le citoyen Plantade, connu par le joli opéra de Palma.
Porte-feuille français pour l'an IX (1801), p. 195 :
Lisez Plutarque, opéra en un acte, paroles de Martainville et Daudet, musique de Plantade, représenté le 15 vendémiaire.
Jolie musique. Faible succès.
Le Papillon, ou, Recueil de chansons, romances et pièces fugitives, deuxième année (an 11, 1803), p. 251 :
[La pièce est jugée sévèrement, paroles et musique, alors que d'autres sources, dont le Courrier des spectacles, jugent la musique de Plantade très supérieure à celle de Solié dans le Lisez Plutarque de l’Opéra Comique en 1801.]
Lisez Plutarque, opéra en un acte. Le 15 vendémiaire. C'est le trait d'un oncle qui envoie son neveu à Paris, en lui recommandant de lire Plutarque quand il n'aura plus d'argent. Le jeune homme perd son argent, et, à la demande, ouvre son Plutarque, qui n'est qu'un coffret rempli d'or. Chute. La musique et les paroles étaient d'une faiblesse extrême.
Auteurs, les citoyens Martainville et Daudet; musique, Plantade.
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