Lucile ou l'Amant à l'épreuve, comédie en un acte et en prose d'A. M. Coupart fils, 16 thermidor an 11 [4 août 1803].
Théâtre des Jeunes Artistes.
L'annonce de la première représentation, dans le Courrier des spectacles, comporte une erreur : le titre devient Lucile ou l'Amante à l'épreuve.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Maldan, an 11 (1803) :
Lucile, ou l'Amant à l'épreuve, comédie, en un acte et en prose ; Par A. M. Coupart, fils. Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Jeunes-Artistes, le 16 Thermidor an XI.
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PERSONNAGES
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ACTEURS.
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FLORICOURT, amant de Louise.
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Gontier.
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DERVAL, ami de Floricourt.
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Lefebvre , jeune.
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ANTOINE, valet de Floricourt.
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Douvry.
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LUCILE, jouant cinq rôles. |
Mlle. Martin. |
1°. Une vieille Bavarde, grand chapeau et voile.
2°. Un Fat, chapeau sur les yeux, etc.
3°. Une jeune Ouvrière, cornette avancée, baragouin Allemand ou Anglais.
4°. Un Négociant Provençal, habit et perruque de ́ financier.
5°. Un Commissionnaire, patois Savoyard, sareau brun, grand chapeau.
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Courrier des spectacles, n° 2343 du 17 thermidor an 11 [5 août 1803], p. 2 :
[C'est une pièce à tiroirs, et elle doit sa réussite à l'actrice qui y assume cinq rôles. La pièce est écrite avec esprit, mais son interprète principale a entraîné l'adhésion du public. « Sans attirer la foule », cette petite pièce sera un complément pour « une piece de longue haleine ».]
Théâtre des Jeunes-Artistes.
Premiere représentation de Lucile, ou 1'Amant à l'Epreuve.
C’est une petite piece à tiroirs qui a réussi, et l’on sait que les ouvrages de ce genre doivent moins leur succès à l’intrigue qu’à l’agrément de la piece et au jeu des acteurs. Ces derniers ne sont pas pour peu de chose dans la réussite de Lucile ; et si l’auteur doit s’applaudir d’avoir tracé quelques rôles avec esprit, il doit aussi une partie des applaudissemens qu’il a reçus à la jeune actrice qui les a joués. En effet, on ne peut que donner des éloges à Mlle Martin, qui a saisi les nuances des différens personnages avec beaucoup d’intelligence, et qui les a rendus d’une maniéré très-agréable pour elle et pour le public. Tour-à-tour vieille Femme, Jockey, Fat, Négociant et Commissionnaire, elle a réuni tous les suffrages ; et quelques voix même se mêlant à celles qui demandoient l'auteur, le cit. Coupart, vouloient qu’elle parût avec lui. Ce n’étoit point enthousiasme, c’étoit justice.
Ce petit ouvragé en un mot, sans attirer la foule, pourra se donner sous une piece de longue haleine, et sera vu toujours avec plaisir à ce théâtre.
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