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Le Mari d’emprunt, ou les Deux Angola

Le Mari d’emprunt, ou les Deux Angola, comédie mêlée de vaudevilles, de Léger, 7 mai 1807.

Théâtre des Variétés-Panorama (Théâtre de la Cité).

Almanach des Muses 1808.

A ne pas confondre avec le Mari d'emprunt de Dalbaytua et Hennequin musique de G. Berteau (1801).

Courrier des spectacles, n° 3739 du 8 mai 1807, p. 2 :

[Le critique était de bonne humeur quand il a vu la pièce, et il la présente de façon amusée. Elle vaut d’abord par le costume d’Angola (de noir) que s’est confectionné Brunet, amené à tenir le rôle du futur marié dans une tentative pour berner le parrain d’une fille à marier. On craint de montrer le fiancé véritable (un Angola, mais un vrai cette fois), et on lui substitue un homme déguisé en Angola. Le parrain finit par se laisser prendre, jusqu’à ce qu’apparaisse l’Angola authentique. Plus de quiproquo, et le parrain laisse à sa filleule le choix de son mari. Dans une telle pièce, « beaucoup de quolibets, de mots très-gais, de couplets agréablement tournés ». Les deux acteurs qui font les Angola « jouent d’une manière très-gaie », et l’auteur a été nommé.]

Théâtre de la Cité-Variété.

Le Mari d'empruut [sic], ou les deux Angola.

Les deux Angola peuvent former le tableau parallèle de la Mort de l’ours blanc, quoique le fonds en soit moins burlesque.

Le costume de Brunet suffîroit seul pour faire la fortune de la pièce. Comme il est chargé du rôle d’Angola, il s’est appliqué, autant qu’il a pu, à s’habiller d’une manière digne de-sou nom ; mais outre ce mérite, la pièce en a encore un autre qui a assuré son succès et la soutiendra pendant quelque tems. Elle est composée comme il convient pour le Théâtre Montansier, beaucoup de quolibets, de mots très-gais, de couplets agréablement tournés, dont quelques-uns ont été répétés.

La principal héros est un M. Dupré, personnage âgé et riche, parrein d’une jeune fille à laquelle il a promis douze mille francs de dot pourvu qu’elle épousât un jeune homme dont la figure lui convînt, à lui Dupré. Mad. Dupuis, mère de la jeune personne a déjà arrangé un mariage, mais l’époux futur, nommé Angola, est si ridicule, qu’elle prend le parti d’engager un de ses parens nommé Firmin à se présenter devant M. Dupré sous le nom d’Angola. Firmin fait ce qu’on désire. Dupré donne d’abord dans le piège ; mais le véritable Angola survient. Le quiproquo égaie beaucoup la scène. Dupré ne sachant plus quel est le vrai futur, engage sa filleule à choisir elle-même. Elle donne la préférence à Firmin. Dubois et Brunet jouent d’une manière très-gaie dans cette petite pièce qui est de M. Léger.

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