Monsieur Croque-Mitaine, ou le Don Quichotte de Noisy-le-Sec, extravagance en un acte et en vaudevilles, avec un prologue, de Marc-Antoine Désaugiers, Brazier et Merle, 1er avril 1813.
Théâtre des Variétés.
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Titre :
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Monsieur Croque-Mitaine, ou le Don Quichotte de Noisy-le-Sec
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Genre
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extravagance (comédie) en vaudevilles
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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1er avril 1813
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Théâtre :
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Théâtre des Variétés
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Auteur(s) des paroles :
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Marc-Antoine Désaugiers, Brazier et Merle
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1813 :
Monsieur Croque-Mitaine, ou le Don Quichotte de Noisy-le-Sec, extravagance en un acte et en vaudevilles, avec un prologue, de MM. Désaugiers, Brazier et Merle. Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre des Variétés, le 1er avril 1813.
Le prologue montre l’auteur aux prises avec le régisseur et les machinistes du théâtre, et qui s’inquiète beaucoup du sort futur de sa pièce.
Journal de l'Empire du 10 avril 1813, p. 4 :
[Geoffroy a encore un peu de place à la fin de son feuilleton, et il en profite pour parler rapidement de deux pièces qui n'en valent pas la peine à ses yeux. Il règle rapidement le sort du Mari par hasard avant d'enchaîner avec le compte rendu très rapide de Monsieur Croquemitaine, créée un premier avril et qui ne vaut guère mieux. Il n'a rien à en dire, puisque c'est « un amas de gros calembours qui ne sont pas du ressort de la critique », la production d'un auteur qui a de l'esprit quand il n'a qu'une pointe d'ivresse ».]
Quant à M. Croquemitaine, le don Quichotte de Noisy-le-Sec, qu'il attende : mérite-t-il qu'on en parle ? c'est un grand impertinent qui ose donner un poisson d'avril au public, tandis que la plupart des nouveautés qui paroissent tous les mois de l'année sont, pour le public autant de poissons d'avril. La pièce est un amas de gros calembours qui ne sont pas du ressort de la critique ; et, pour tout dire en un mot ce n'est que la moitié d'une pièce et une débauche complète d'un auteur qui a de l'esprit quand il n'a qu'une pointe d'ivresse : d'où je conclus qu'il n'est pas nécessaire de dire quelque chose de plus de M. Croquemitaine : c'est ainsi qu'à peu de frais je me débarrasse de mon arriéré.
Geoffroy.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 18e année, 1813, tome II, p. 453 :
[Le compte rendu se contente de confirmer la folie de la pièce, sans en rien dire de précis. Sans doute le critique pense-t-il qu’elle ne mérite pas qu'on s’y attarde]
M. Croque Mitaine, ou le Don Quichotte de Noisy-le-Sec, extravagance en un acte, avec un prologue, jouée le premier avril 1813.
Le titre d'extravagance convient à merveilles à cette parade, où l'on ne trouve en effet rien qui ait le sens commun. Elle finit par une espèce de cacophonie qui a failli la faire tomber. C'étoit un vrai poisson d'avril.
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