Monsieur Dupinceau, ou le Peintre d'enseignes

Monsieur Dupinceau, ou le Peintre d’enseigne, facétie en un acte, par M. A... C... [Armand Croisette et A.-J.-B. Simonnin], 29 janvier 1808.

Théâtre des Variétés.

Titre :

Monsieur Dupinceau, ou le Peintre d'enseigne

Genre

facétie

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

29 janvier 1808

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

A.... C.... [Croisette et Simonnin]

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 13e année, 1808, tome I, p. 441 :

[Compte rendu sévère : la pièce n’est pas originale, elle reprend les Mannequins ou la Bonne fée (comédie en prose de Mussot-Arnoult, jouée à l'Ambigu-Comique d'Audinot en 1779 : c'est le n° 1773 de la Bibliothèque dramatique de Soleinne, tome 3, p. 225), et elle est inférieure à son modèle : « ni vraisemblance, ni dialogue spirituel, ni jolis couplets », Brunet, acteur au talent comique pourtant réputé, n’a pu l’imposer. L’auteur a choisi un semi-anonymat.]

THÉATRE DES VARIÉTÉS.

M. Dupinceau, facétie en un acte, jouée pour la première fois, le 29 janvier.

C'est la pièce des Mannequins, qui se jouoit jadis chez Audinot, que l'on a refaite ou plutôt défaite. On n'a remarqué dans cette pièce ni vraisemblance, ni dialogue spirituel, ni jolis couplets : aussi a-t-elle été sifflée quatre ou cinq jours de suite, malgré le jeu comique de Brunet. L'auteur ne s'est fait connoître que par ces initiales A... C... Nous rendrons compte, dans le prochain numéro, de la Bonne Femme, ou l’Adoption, vaudeville joué le 12 février.

L'Opinion du parterre, cinquième année (janvier 1808), p. 279-280 :

29 Janvier.

Première représentation de M. Dupinceau, ou le Peintre d'enseignes, en un acte. Cette pièce avait été représentée il y a plusieurs années, sur le théâtre de l'Ambigu, sous le titre des Mannequins ; elle était d'Arnoult, auteur de quelques ouvrages qui ont eu une certaine vogue au boulevard : on a cherché à la rajeunir, et cet essai n'a pas été heureux. On peut douter que la pièce d'Arnoult fût plus pauvre et plus niaise que celle qu'on a voulu lui substituer. D'ailleurs, on en a déja donné une imitation au théâtre de Corse, sous le titre des Deux Statues. C'est un petit opéra fort gai, toujours revu avec plaisir. Rien n'était donc moins utile que de recrépir le vieux canevas d'Arnoult. Aussi, depuis la quatrième scène jusqu'à la dernière,.M Dupinceau s'est-il vu constamment en butte aux sifflets, qui ont hâté la chute du rideau. En vain, les auteurs ont-ils demandé grace pour leur ouvrage, comme pièce de carnaval : le public a été inexorable. Puisse-t-il l'être toujours pour de pareilles rapsodies !

Le Dictionnaire des Ouvrages Anonymes d'Antoine-Alexandre Barbier, troisième édition (1875), tome III, p. 341, attribue la pièce à A*** C*** (Armand Croizette et A.-J.-B. Simonnin. Elle a été publiée en 1808 à Paris, chez Barba.

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