Monsieur et Madame Denis ou la Veille de la Saint Jean, tableau conjugal en un acte et en vaudevilles, par MM. Désaugiers et de Rougemont, 23 juin 1808.
Théâtre des Variétés.
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Titre :
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Monsieur et Madame Denis ou la Veille de la Saint Jean
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Genre
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tableau conjugal en vaudevilles
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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23 juin 1808
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Théâtre :
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Théâtre des Variétés
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Auteur(s) des paroles :
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Désaugiers et de Rougemont
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1808 :
Monsieur et Madame Denis, tableau conjugal en un acte et en vaudevilles, par MM. Désaugiers et de Rougemont; Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Variétés, le 23 juin 1808. Suivie de la Chanson de M. et Madame Denis, par Marc-Antoine Désaugiers. Seconde édition corrigée.
La Chanson de Monsieur et Madame Denis est une chanson très populaire de Marc-Antoine Charpentier. Dans Chants et chansons populaires de la France, Dumersan date cette chanson vers 1805 (Désaugiers a alors trente-trois ans) (p; 526) et présente ainsi la chanson :
Cette ingénieuse bouffonnerie dialoguée est une des plus piquantes productions de la joyeuse verve de Désaugiers ; ce Désaugiers qui était né chansonnier, comme Lafontaine était né fablier. Si le mot de succès populaire n'eût pas existé, il eût fallu le créer pour cette chanson modèle ; l'enseigne de la rue, le devant de cheminée, l'éventail, la tabatière, tout offrit dans le temps les portraits de Monsieur et Madame Denis, nombreuses copies du tableau-chantant où ils avaient été peints de main de maitre.
Quoique la chanson fût déjà elle-même une sorte de petite comédie, le théâtre ne manqua pas de s'en emparer. Le public accueillit une bluette dont elle fournit le sujet au théâtre de la Gaité ; il courut longtemps applaudir le spirituel vaudeville du théâtre des Variétés, où Désaugiers s'était fait à lui-même un fort heureux emprunt. On peut dire qu'il avait donné une nouvelle teinte de comique à ses personnages dans cette spirituelle folie, dont tout le monde a retenu ces deux vers originaux :
Deux vieux époux sont deux tisons,
Qui ne brûlent plus, mais qui fument.
Enfin, lorsqu'il y a quelques années Théaulon rendit un spirituel hommage à l'auteur qu'il est allé trop tôt rejoindre, dans son vaudeville intitulé les Chansons de Désaugiers, la scène de Monsieur et Madame Denis fut une de celles qui excitèrent les bravos les plus vifs et le rire le plus franc.
Malgré leur succès, toutes ces pièces ont disparu, mais la chanson originale leur survit et leur survivra longtemps. Elle méritait une des premières places dans notre Musée populaire, car MONSIEUR ET MADAME DENIS resteront comme un de ces TYPES qu'à l'exemple de la comédie la chanson est fière d'avoir créés.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 13e année, 1808, tome IV, p. 159 et p. 160 :
[La pièce est donnée dans deux théâtres (mais il vaut mieux la voir aux Variétés qu’à la Gaieté). Une pièce plutôt mince (pas d’intrigue, bien sûr), ce qui n’empêche pas le succès, fondé aux Variétés sur la qualité du jeu des acteurs.
Aux Variétés, Monsieur et madame Denis ou la Veille de la Saint Jean.
A la Gaîté, Monsieur et madame Denis ou Souvenez-vous en.]
THÉATRE DES VARIÉTÉS.
Monsieur et Madame Denis , vaudeville joué le 23 juin.
Il n'est pas un carrefour qui n'ait retenti des souvenez-vous-en, de M. et Madame Denis : l'auteur de cette chanson, M. DÉSAUGIERs, s'est adjoint M. ROUGEMONT, et ils ont mis en scène les deux époux du dix-huitième siécle : ils sont représentés par Brunet et Madame Barroyer de la manière la plus comique. Pour de l'intrigue, il n'en faut pas attendre ; mais tout le monde ira voir M. et Madame Denis jouer au loto et danser le menuet.
THÉATRE DE LA GAIETÉ.
On joue aussi à ce théâtre M. et Madame Denis qui ont été vivement applaudis par les habitués du boulevart ; mais, sans compter le jeu des acteurs, ils doivent pour l'esprit et la gaieté, céder le pas à ceux des Variétés.
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