Ne seringuez pas tant

Ne seringuez pas tant, parodie de Tippoo-Saib ou la Prise de Seringapatam, de Gauthier, 29 thermidor an 12 [17 août 1804].

Théâtre des Délassemens, boulevard du Temple.

Courrier des spectacles, n° 2732 du 20 août 1804, p. 2 :

[Compte rendu d'une parodie reposant sur une transposition, les Indiens (d'Inde) devenant des apothicaires. Action calquée sur la pièce qui sert de modèle, gaieté dans les couplets. Mais surtout une qualité appréciée : l'auteur, un inconnu, ne s'est « permis aucune personnalité » (pas de plaisanterie au détriment de quelqu'un).]

Théâtre des Délassemens.

Première représentation de Ne seringuez pas tant, parodie de Tippoo-Saïb, ou la Prise de Séringa-Patam.

Le titre de cet ouvrage indique assez dans quelle profession on a placé les personnages qui parodient les Anglais et les Indiens de la pièce de Tippoo-Saib.

Il s’agit d’une contestation entre les apothicaires de Bordeaux et ceux de Blaye. L’action est calquée presqu’entièrement sur .le mélodrame de Tippoo. Il y a de la gaîté, des couplets faciles et agréables, et l’on a remarqué que l’auteur, en riant de la pièce de la Porte St.-Martin, ne s’étoit permis aucune personnalité.

L’auteur est M. Gauthier, nom peu connu encore dans la république des lettres.

Le Journal de Paris annonce huit représentations de cette parodie, jusqu'au 25 fructidor an 12 [12 septembre 1812].

Lors de la création de Tippoo-Saïb, tragédie de Jouy, l'Esprit des Journaux français et étrangers rappelle la pièce de Gobert et Jean-Baptiste Dubois, Tippoo-Saib ou la Prise de Seringapatam et la parodie qu'elle fit naître :

L'Esprit des Journaux français et étrangers, février 1813, p. 260 :

Il y a quelques années qu'on donna, au théâtre de la Porte Saint-Martin, un mélodrame sous le titre de Tippoo-Saïb, ou le Siége de Seringapatnam. Il fut suivi, bientôt après, d'une parodie burlesque intitulée : Ne Seringuez pas tant. Ces deux ouvrages, après quelque temps de vogue, finirent par être totalement oubliés.

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