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L'Obstiné

L'Obstiné, comédie en un acte et en vers, par Lanoue ; 23 août 1810.

Théâtre de l'Impératrice.

Almanach des Muses 1811.

Ouvrage déja imprimé, et dont la représentation a eu peu de succès.

La base César évoque une représentation en 1757 et une publication en 1786. La pièce figure dans le tome 2 des Œuvres de théâtre de M. de La Noue [1765], p. 129-182.

Le Journal de l’Empire indique le 23 août la première représentation de l’Obstiné, comédie en un acte en prose (vers ou prose, je ne sais pas : la pièce de Lanoue est bien en vers ; ce qui a été joué en 1810 devrait l’être aussi...).

Journal de l’Empire, 25 juillet 1810, p. 3 :

[Le compte rendu renvoie bien à Lanoue, dont ce serait un ouvrage posthume, comme la fameuse comédie de Collin d’Harleville, La Querelle des deux Frères, ou la Famille bretonne, jouée sur le même Théâtre de l’Impératrice à partir du 17 novembre 1808. Mais la pièce de Lanoue est inférieure à celle de Collin. Si elle n’est pas sans qualités (« des scènes dialoguées vivement et avec esprit, quelques traits de caractère assez brillans »), elle ne dépeint pas un véritable caractère : le critique parle de « caractère mixte », et montre que l’obstiné se retrouve dans d’autres caractères, avant de définir ce qu’est vraiment l’obstination. Si la pièce a réussi, elle le doit à quelques détails, son fond n’étant rien. Et elle ne vaut pas l’Opiniâtre de Brueys (1640-1723), jouée le 19 mai 1722, selon la base César qui n’indique que cette seule représentation.]

Théâtre de l’Impératrice.

Première représentation de l’Obstiné.

On nous a donné l’Obstiné comme un ouvrage posthume de Lanoue, comme on nous a donné les Querelles comme un ouvrage posthume de Collin ; mais les Querelles ont fait plus de bien à ce théâtre que ne lui en fera l’Obstiné, qui n’a d’autre mérite que des scènes dialoguées vivement et avec esprit, quelques traits de caractère assez brillans. L’Obstiné est, au reste, un caractère mixte, qui rentre dans plusieurs autres : c’est aussi le Bourru, le Contrariant, l'Impatient. Le véritable obstiné est celui qui ne démord jamais de son opinion quand il a tort, et même qui la soutient, quand il a raison, avec une hauteur, une aigreur très-contraire à la politesse et à l’esprit de société.

L’Obstiné n’a réussi que par quelques détails : le fond n’est rien. Le même sujet a été beaucoup mieux traité en trois actes par Bruéis, sous le titre de l’Opiniâtre.

 

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