La Pace, opéra en un acte, de d’Azzia, musique parodiée de divers compositeurs italiens (Paesiello, Cimarosa, Guglielmi, Mozart, Winter) et de Tarchi, 30 brumaire an X (21 novembre 1801).
Théâtre de l’Opéra Buffa.
Date fournie par la Rivista musicale italiana, 1910, p. 849.
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Titre :
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Pace (la)
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Genre
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opéra / cantate
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Nombre d'actes :
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1
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Vers ou prose ,
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en vers
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Musique :
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oui
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Date de création :
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30 brumaire an X (21 novembre 1801)
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Théâtre :
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Théâtre de l’Opéra Buffa
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Auteur(s) des paroles :
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Alessandro d’Azzia
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Compositeur(s) :
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divers compositeurs italiens (Paesiello, Cimarosa, Guglielmi, Mozart, Winter), Tarchi
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Dans le « répertoire complet des opéras-bouffons (buffa et seria) italiens, représentés à Versailles, devant la Cour, et à paris, depuis 1746 », que fournit la Bibliothèque dramatique de monsieur de Soleinne, catalogue rédigé par P. L. Jacob, tome quatrième (Paris, 1844), on trouve p. 140 :
La Pace, cantata a sei voci, v. [en vers], parole di Alessandro d’Azzia. La Paix, cantate à six voix, paroles d’Alexandre d’Azzia, mus. adaptée de Paesiello, Cimarosa, Guglielmi, Mozart, Winter, imitation libre du cit. ***.
L’Esprit des journaux français et étrangers, trentième année, frimaire an X [décembre 1801], p. 229 :
[Scène lyrique, dont on dit seulement qu’elle a un contenu mythologique au service de la politique française (paix avec l’Angleterre, dite paix d’Amiens), que le livret, qui contient « quelques traits poétiques », est d’un certain d’Azzia, qu’on a repris la musique de compositeurs italiens célèbres, à laquelle Tarchi a ajouté quelques morceaux (et on les a remarqués). Bilan somme toute assez maigre...]
THÉATRE DE L’OPÉRA BUFFA.
On a exécuté sur ce théâtre une scène lyrique, intitulée la Pace, & dans laquelle, sous les auspices du maître des dieux, la Paix unit Mars, protecteur de la valeur française, à Neptune, armé de son trident, pour la cause d'Albion. Le C. d'Azzia est l'auteur de cette scène, dans laquelle on remarque quelques traits poétiques. Les compositeurs sont les plus célèbres de l'Italie, dont on avoit parodié la musique ; cependant on attribue à un compositeur moderne, le C. Tarchy, quelques morceaux qui ont été remarqués.
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