La Petite guerre, ou l’Officier Protée

La Petite guerre, ou l’Officier Protée, prologue mêlé de vaudevilles d’une fête militaire, de Marc-Antoine Désaugiers, 10 août 1810.

Théâtre des Jeux Gymniques.

Titre :

Petite guerre (la), ou l’Officier Protée

Genre

prologue mêlé de vaudevilles d’une fête militaire

Nombre d'actes :

 

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

10 août 1810

Théâtre :

Théâtre des Jeux Gymniques

Auteur(s) des paroles :

Marc-Antoine Désaugiers

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome IV, p. 400 :

[Le compte rendu nous informe peu sur ce prologue et cette fête militaire. On saura juste qu’ils ont eu du succès.]

THÉATRE DES JEUX GYMNIQUES.

Salle de la Porte S. Martin.

La petite Guerre, ou l’Officier Protée, prologue d'une fête militaire.

Ce prologue et cette fête militaire ont eu du succès. La fête se passe en évolutions et en danses. Le sujet du prologue est un mariage qui donne lieu à la fête. Ce vaudeville est de M. Désaugiers.

L.-Henry Lecomte, Historie des théâtres de Paris : les Jeux Gymniques, 1810-1812, le Panorama dramatique, 1821-1823, p. 22 :

[L’inépuisable L.-Henry Lecomte nous permet de mieux connaître cette œuvre éphémère, construite sur une intrigue peu originale, et dont le dénouement ne peut surprendre. Une fois de plus, le mariage vient clore une dispute entre amants, dispute née d’une jalousie sans fondement. La pièce se situe à l’intersection des fêtes du mariage de l’Empereur avec Marie-Louise (il a eu lieu au printemps) et des victoires napoléoniennes en Autriche.]

7 août : La Petite guerre, ou l’Officier Prothée, prologue mêlé de vaudevilles en 1 acte, par Désaugiers.

Seymour :                  M.       Foignet.

Rosalie de Marcy :    Mmes Cahis.

Justine :                                 Julie Marchand.

La scène se passe aux environs d'Inspruck. Pendant que l'officier Seymour remplit une mission en France, Rosalie de Marcy, jeune veuve qu'il aime, est l'objet d'attentions galantes de la part de cinq autres officiers. Instruit du fait par la suivante Justine, Seymour veut savoir si l'un de ces soupirants a intéressé Rosalie. Habile en l'art des métamorphoses, il se présente à sa maîtresse sous l'aspect d'un orfèvre juif, puis sous ceux d'un maître de danse, d'une vieille modiste et d'un arlequin. Chacun de ces personnages offre, au nom d'un des cinq galants, de riches présents à Rosalie qui les refuse ; mais Seymour fait à vue ses changements, l'un d'eux est surpris par la veuve qui, pour se venger, feint une vive tendresse pour certain Sainville. Colère de Seymour, puis explications qui se terminent naturellement par le mariage des amoureux.

Accolée tardivement à L'Arsenal d'Inspruck, cette bluette amusante s'accompagnait d'une fête militaire destinée à clore le dit Arsenal, mais ces deux adjonctions ne prolongèrent que peu l'existence d'un ouvrage jugé mal venu.

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