La Pièce nouvelle, vaudeville (en un acte), de J. A. Jacquelin, Marc-Antoine Désaugiers et Gamas, 26 pluviôse an 10 [15 février 1802].
Théâtre des Jeunes Élèves, rue de Thionville.
Pièce à ne pas confondre avec la pièce du même titre, de 1799.
Courrier des spectacles, n° 1817 du 1er ventôse an 10 [20 février 1802], p. 2 :
[La Pièce nouvelle est présentée après un court compte rendu de la Mort de Molière. Cette présentation est favorable, la pièce, une arlequinade, étant pleine de couplets tournées avec grâce, et ses interprètes étant jugés très comiques. Auteurs demandés et applaudis.]
On donne depuis quelques jours à ce même théâtre une petite arlequinade qui a parfaitement réussi.
Cassandre, directeur de spectacle, promet sa fille Colombine à Arlequin, auteur attaché à son théâtre, s’il lui fait un bon couplet d’annonce ; Gilles, souffleur attaché à la troupe, veut lutter avec lui, et vient copier par-dessus son épaule le couplet qu’il compose, et Arlequin qui s’en apperçoit en fait un ridicule. Gilles va le porter à Cassandre qui trouve ce couplet détestable, et celui d’Arlequin assez bon.
Tel est à-peu-près l’apperçu d’un joli petit vaudeville qui étoit nécessaire à ce théâtre pour annoncer les pièces nouvelles, et son titre est la Pièce nouvelle. Il est rempli de couplets tournés avec grâce, et joué avec un ensemble vraiment comique par les jeunes Warin, Angot, Chartier, et Mlle Caroline ; le petit Gilles y est sur-tout très-plaisant dans une scène qu’il joue dans le trou du souffleur.
Les auteurs applaudis et demandés sont les citoyens Jacquelin, Désaugiers et Gamas.
Ajouter un commentaire