Le Petit Jules, comédie en trois actes en prose mêlée d'ariettes, de Jean-Baptiste Dubois, 21 floréal an 8 [11 mai 1800].
Théâtre des Jeunes Artistes.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Fages, an 8 :
Le Petit Jules, comédie en trois actes en prose mêlée d'arriettes, ;par J. B. Dubois. Représentée pour la première fois à Paris, sur le Théâtre des Jeunes Artistes, le 21 floréal an VIII.
Courrier des spectacles, n° 1164 du 22 floréal an 8 [12 mai 1800], p. 2 :
[Succès quelque peu contesté, mais succès tout de même pour une pièce dont le critique donne l'auteur, sans dire de qui sont les ariettes qu'elle contient. L'article se contente ensuite de résumer une intrigue sans originalité, reposant une fois de plus sur un travestissement (le petit Jules, c'est bien sûr Julie, et la pièce s'achève par le mariage du ravisseur avec la jeune fille enlevée, personne ne se montrant rancunier.]
Théâtre des Jeunes-Artistes.
De nombreux applaudissemens, et quelques sifflets ont accueilli la pièce en trois actes, mêlée d’ariettes, donnée hier pour la première fois sur ce théâtre, sous le titre du Petit Jules.
L’auteur ayant été demandé, on est venu nommer le citoyen Dubois.
Olivia pleure tous les jours le sort de sa fille Julie, enlevée d’un couvent de Tolède, et elle ignore le lieu de sa retraite, et jusqu'au nom du son ravisseur. Celui-ci, nommé Dom Félix, après avoir abandonné Julie, se présente chez Olivia et demande en mariage Félicie, sa seconde fille.
Julie, sous le nom de Jules, s’est fait recevoir dans la même maison en qualité de Page, et Dom Félix, jaloux de la préférence que Félicia paroît lui donner, obtient son renvoi. Mais le remords se fait sentir dans son ame, le souvenir de Julie le poursuit sans cesse, il l’appelle et la retrouve sous les habits de son sexe, qu’elle a repris. Leur union suit de près leur reconnoissance.
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